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Author: Bill Wirtz

LA JUSTE BATAILLE DE RYANAIR CONTRE LE CONTRÔLE AÉRIEN FRANÇAIS

La compagnie aérienne a interpellé la Commission européenne pour que les contrôleurs aériens français suivent les mêmes règles que leurs collègues d’ailleurs en Europe.

La compagnie aérienne à bas prix RyanAir a récemment présenté à la Commission européenne une pétition de plus d’un million de signatures, dans laquelle elle plaide pour un traitement équitable par le contrôle aérien français.

Au début de l’année, les contrôleurs aériens français ont été en grève pendant une longue période, multipliant par 10 le nombre total de jours de grève de l’année précédente. Instinctivement, on pourrait penser qu’une grève des contrôleurs aériens affecte tous les vols de la même manière, mais ce n’est pas le cas.

Une forme de protectionnisme

Alors que de nombreux vols traversant l’espace aérien français doivent être annulés, les règles protégeant le service minimum des compagnies aériennes au départ de la France permettent à ces opérateurs de décoller et d’atterrir. Ainsi, alors que la compagnie irlandaise a dû annuler 4 000 vols, Air France et ses filiales sont beaucoup moins touchées.

Dans un communiqué de presse, le directeur général de RyanAir, Michael O’Leary, présentait ses arguments :

« A peine 10 semaines après le lancement de notre pétition […], nous avons remis plus de 1,1 million de signatures de citoyens européens fatigués appelant la Commission européenne d’Ursula von der Leyen à protéger les survols lors des grèves répétées de l’ATC. 

Il est inacceptable que des grèves ATC puissent entraîner l’annulation de milliers de vols de passagers européens, alors que la France et d’autres Etats membres de l’UE utilisent des lois sur le service minimum pour protéger leurs vols intérieurs. Les passagers européens en ont assez de subir des annulations de survol inutiles pendant les grèves de l’ATC. 

La Commission européenne doit maintenant donner suite à la pétition de plus de 1,1 million de citoyens européens et insister pour que tous les Etats protègent les survols pendant les grèves nationales de l’ATC, comme cela se fait déjà en Grèce, en Italie et en Espagne. »

Le fait que RyanAir se soit tournée à la fois vers la Commission européenne et vers sa propre clientèle est un signe fort que, d’une part, ils s’alignent sur les intérêts des consommateurs, en particulier pendant la période des fêtes, et que, d’autre part, l’approche française consistant à prévoir des exceptions spécifiques pour ses propres industries s’apparente à du protectionnisme.

Un problème européen

Outre l’argument de la discrimination spécifique du marché, la législation française sur le service minimum pourrait devenir la cible de Bruxelles pour la simple raison pratique que la France est trop centrale et trop grande. Voler du Portugal vers l’Allemagne sans traverser l’espace aérien français ajoute des heures de vol à l’horloge. Cela signifie : plus de kérosène, plus d’heures de travail pour le personnel, et aussi des litiges potentiels avec les consommateurs qui ont réservé un temps de vol plus court au départ.

Certains sénateurs se sont efforcés de résoudre ce problème en proposant d’aligner les règles de grève des contrôleurs aériens sur celles de toutes les autres juridictions européennes, notamment en prévoyant qu’ils devront notifier leur participation à une grève 48 heures à l’avance. Cette mesure aiderait les aéroports à atténuer les perturbations. Actuellement, les aéroports ne savent pas combien de contrôleurs aériens vont se mettre en grève et annulent souvent plus de vols que nécessaire – environ 30%, en moyenne, chaque jour de grève.

« Quelque 12 Mds€ ont été perdus à cause des blocages », « la France [étant] à l’origine de 97% de perturbations aériennes au sein de l’Union européenne », affirme le sénateur Vincent Capo-Canellas, qui a déposé cette proposition de loi. Avec 97%, il ne s’agit pas seulement d’un problème interne que la France doit résoudre, mais d’un problème européen. Il est inadmissible que les passagers européens soient pris en otage par la suffisance de contrôleurs aériens qui n’ont même pas la décence d’annoncer leur intention de grève.

Existe-t-il un scénario justifié dans lequel les travailleurs peuvent revendiquer de meilleures conditions dans le cadre de la loi ? Certainement. Cependant, leur profession doit également s’accompagner d’un certain ensemble d’éthique, de compréhension et d’utilité, raison pour laquelle beaucoup d’entre eux l’ont choisie en premier lieu. C’est pourquoi le législateur français devrait durcir les règles relatives aux conditions des préavis.

La Commission européenne devrait également protéger des conditions de marché équitables au sein de l’Union européenne en n’établissant pas de discrimination entre les opérateurs. Manifestement, le système français ne discrimine pas per se RyanAir parce qu’il s’agit d’une compagnie étrangère, puisque les vols des compagnies étrangères au départ de la France sont aussi peu affectés que ceux d’Air France.

Cependant, les compagnies aériennes françaises bénéficient d’un avantage comparatif : au lieu d’effectuer le vol Amsterdam-Madrid en passant par la France – un vol qui risque d’être annulé en cas de grève des contrôleurs aériens – les passagers peuvent choisir de prendre une correspondance dans un aéroport français avec une compagnie aérienne française pour éviter les tracas. C’est pourquoi la Commission devrait exiger des conditions de concurrence équitables pour le service minimum.

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The Big Artificial Sweetener Debate

The International Agency for Research on Cancer has classifiedaspartame as “possibly carcinogenic.” This has sparked a debate over artificial sweeteners’ use, importance and safety.

Consumers need to know that this classification comes with a set of addendums. The agency is not a food-safety agency, meaning it merely looks at agents in themselves, not the amount regular consumers will take in. 

In the case of aspartame, a person weighing 130 pounds would need to drink between 12 and 36 cans of Diet Coke each day for an extended period for the sweetener to constitute a risk. That is way beyond most consumers’ regular consumption level, and it relativizes the perceived risk when reading the headline that “aspartame is possibly carcinogen.” The Joint FAO/WHO Expert Committee on Food Additives released a reporton the same day stating that within the recommended daily limit, the additive remains safe.

The statements appear contradictory for those who don’t follow the different functions of these health bodies, and they are likely to confuse consumers. Arguably, a lot of nutritional research has a tendency to do that.

In fact, artificial sweeteners have long been surrounded by a set of myths, one of which is that drinking diet soda makes you put on weight. There is a set of research that outlines that some artificial sweeteners may increase your appetite. While more research is needed on the issue, a striking fact in this conversation is that sweeteners are harm-reducing substitutes for the actual problem: sugar. Sugar is directly linked with a long list of dietary concerns, while artificial sweeteners reduce the amount of sugar intake of consumers in a responsible way.

It appears that to some, the discussion on artificial sweeteners is so much about harm reduction or the benefits of sweeteners — as in the case of aspartame for the sweet drink consumption of diabetics — but rather about a larger plan of abstinence altogether. 

In a 2019 piece for the Washington Post, columnist Tamar Haspel writes: “People don’t want to drink water. They want to drink soda. But the attitude in the nutrition community isn’t just that you shouldn’t drink soda — regular or diet — it’s that you shouldn’t even want to drink soda. It’s puritanical, holier-than-thou and breathtakingly condescending.” 

Haspel lays out in her piece that a lot of the pushback on artificial sweeteners and their alleged effect on gut microbiome is approximative at best and relies on a general distrust toward harm-reducing sweeteners.

Instead of pursuing the impossible task of making humans reject the lust for things that taste sweet, we should rather embrace sweeteners for the benefits that they are. Aspartame has prevented countless health problems as a sugar substitute. That in itself is worth celebrating.

Similar to aspartame, but more known for its use in sugar-free gum, is xylitol. This artificial sweetener is commonly used in sugar-free gum, associated with a list of health benefits ranging from improved memory retention to increased focus. When American researchers went to Malawi and analyzed the effects of chewing xylitol-containing sugar-free gum in 10,000 pregnant women, they found that those women who chew gum were 25 percent less likely to experience preterm births.

Interestingly, a food additive with similar advantages to aspartame and xylitol is stevia, which was previously approved by the FDA in the 1980s, only to be reintroduced as a safe sweetener in the 1990s. Stevia was initially believed to cause cancer, yet further studies dispelled those concerns. An animal study later found stevia to reduce the effect of diabetes and protect the kidneys. Unsurprisingly, stevia also faces less pushback because its sweet components are naturally occurring.

The debate on artificial sweeteners often misses the mark and loses sight of their actual purpose: reducing sugar consumption where it does the most damage.

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CONSOMMEZ-VOUS CETTE SUBSTANCE CANCÉROGÈNE ?

La classification de certaines substances comme plus ou moins dangereuses montre de graves lacunes dans la communication aux consommateurs des réalités scientifiques.

Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), un organisme associé à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a récemment annoncé qu’il classerait l’édulcorant artificiel aspartame comme « possiblement cancérogène ». L’agence n’a pas encore révélé l’ensemble des données sur lesquelles repose cette décision, mais quelle que soit la teneur de la publication à venir, l’annonce inquiète déjà de nombreux consommateurs quant à leur consommation de substituts du sucre.

En réalité, l’aspartame peut être consommé sans danger. La nouvelle classification de l’OMS en dit plus sur les lacunes de la stratégie de communication des risques de l’agence que sur l’aspartame.

Peut-être, ou probablement ?

Le CIRC classe ce qu’il appelle les « agents » en quatre catégories de cancérogènes.

Le groupe 1 comprend les agents pour lesquels il existe des preuves solides d’un lien avec le cancer – les radiations, par exemple, ou l’opium et le tabac. A l’inverse, les agents du groupe 3 sont ceux qui sont « inclassables quant à [leur] cancérogénicité pour l’homme ». Au grand soulagement de nombreux lecteurs, la caféine est un agent du groupe 3.

Mais deux groupes existent au milieu. Le groupe 2A comprend les agents « probablement cancérogènes », ce qui indique un risque plus élevé que le groupe 2B, qui énumère les agents « peut-être cancérogènes » – ce qui est le cas de l’aspartame.

Pour déterminer si un agent est cancérogène ou non, le CIRC procède à une évaluation basée sur la danger (« hazard », en anglais), c’est-à-dire qu’il examine le potentiel de nocivité d’un agent, et non la probabilité qu’il le soit effectivement. Mais le CIRC n’est pas une agence de sécurité alimentaire et ses conclusions ne disent rien sur la question de savoir si une consommation raisonnable constituerait un risque pour les consommateurs.

Dans le cas de l’aspartame, une personne pesant 60 kg devrait boire entre 12 et 36 canettes par jour de soda édulcoré à l’aspartame pour augmenter son risque potentiel de cancer au-delà des niveaux de base. C’est pourquoi l’utilisation de l’aspartame est autorisée au Canada et dans de nombreuses autres juridictions depuis plus de 40 ans.

Bien que l’on ne sache pas exactement quelle est l’ampleur de l’augmentation à partir d’une consommation de 12 à 36 canettes, elle est probablement inférieure à un centième de pourcent, en termes absolus. En dessous de ce seuil de consommation, les consommateurs ne courent aucun risque.

L’abus de « … » est mauvais pour la santé

Les consommateurs doivent comprendre que les responsabilités du CIRC sont très différentes de celles du Comité mixte FAO/OMS d’experts des additifs alimentaires (JECFA) et que ce dernier utilise des méthodes tout à fait différentes. Le JECFA n’a jamais trouvé l’aspartame cancérogène, alors que le CIRC, dans la longue liste de produits qu’il a évalués, trouve presque toujours des agents potentiellement cancérogènes – parce qu’il ne tient pas compte de la quantité absorbée par un consommateur raisonnable.

Pour que l’aspartame soit inclus dans la catégorie 2B (c’est-à-dire « peut-être cancérogène »), il suffit qu’une seule des caractéristiques suivantes soit remplie : « des preuves limitées de cancérogénicité chez l’homme, ou des preuves suffisantes de cancérogénicité chez l’animal de laboratoire, ou des preuves mécanistes solides, montrant que l’agent présente des caractéristiques clés de cancérogènes pour l’homme ». L’expression « preuves limitées » signifie que l’agence n’a pas besoin d’établir une relation linéaire entre l’agent et l’apparition d’un cancer, comme elle le fait pour le groupe 1. Le « peut-être » dans « peut-être cancérogène » a donc un rôle important à jouer.

Le problème des classifications du CIRC est qu’en fin de compte, elles ne donnent aux consommateurs que des informations très limitées. Si l’on retire de l’équation les niveaux d’exposition, c’est-à-dire la dose, presque tout peut devenir nocif.

Le soleil est nocif par une chaude journée d’été, mais la plupart des consommateurs limitent leur exposition en appliquant un écran solaire ou en se mettant à l’ombre. S’il existe des cas où le soleil peut être considéré comme cancérogène, ce ne serait pas une bonne communication sur les risques que de les étiqueter comme un agent cancérogène, et donc comme quelque chose à éviter à tout prix – pas sans alerter les consommateurs sur le fait qu’il y a une quantité saine de soleil qu’ils devraient se sentir à l’aise d’avoir.

Les dangers du sucre

Tout comme une quantité excessive de soleil peut provoquer un cancer, une quantité excessive d’aspartame peut théoriquement en provoquer un aussi. Toutefois, la plupart des consommateurs ne s’exposent pas au soleil à un niveau cancérogène et ne boivent pas 10 litres de boissons gazeuses sans sucre par jour.

L’aspartame et d’autres additifs alimentaires similaires nous ont aidés à nous éloigner d’un additif que nous devrions probablement consommer avec plus de précaution : le sucre. La surconsommation de sucre peut entraîner des problèmes de santé importants, notamment l’obésité et le diabète. Faire peur aux gens en brouillant les réalités de la perception des risques des édulcorants artificiels risque de les pousser à se rabattre sur des boissons sucrées qui sont en fin de compte pires pour eux.

La classification de l’aspartame comme cancérogène possible ouvre également la voie à un fléau tout à fait différent : les avocats spécialisés dans la responsabilité civile. Aux Etats-Unis en particulier, les évaluations du CIRC fondées sur les risques ont favorisé les actions collectives qui, dans le cadre de procès devant jury, ont permis de soutirer des millions de dollars aux fabricants de produits sûrs. Cela permet peut-être à certains avocats de s’offrir des jolis appartements à New York, mais ne contribue guère à faire progresser la santé publique.

Le cancer est un problème majeur dans notre société et il convient de redoubler d’efforts pour persuader les consommateurs de modifier les comportements qui augmentent le risque de cancer. Cela dit, les décisions consultatives telles que l’avertissement sur l’aspartame ne rendent pas service au débat sur la santé publique en faussant la perception des risques et en alimentant les conspirations sur l’empoisonnement des consommateurs par l’industrie alimentaire mondiale.

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Time to Clip Wings of Climate Protesters

For months on end, environmentalist protesters have glued themselves to roads, bridgestunnelspaintings in museumsoil tankers, and now even airports.

Their argument is that for a long time, they have called and petitioned for governments to take even more drastic action to reduce the impact of fossil fuels on the environment, increasing energy prices continuously in times when they are already at record highs. “Just to Oil” protesters aren’t happy that the democratic process hasn’t fully favored their cause and thus turn to violent means to get time on the airwaves of the national conversation.

In Germany, where the protesters have been particularly vicious, the statistics do not include the number of ambulances that arrived late at a hospital due to roadblocks, and the impact this had on patients’ health. In six of the eight cases reported, the figures show a late arrival, and in two cases — because the vehicles were stuck in a traffic jam — other ambulances had to be alerted.

Despite the fact that a female cyclist arrived late at a hospital due to environmentalists gluing themselves to a road, German prosecutors have chosen not to bring activists to justice.

Just last week, activists in Germany delayed dozens of flights after gluing themselves to the runway of Hamburg and Munich Airport. The same group had already disrupted flights at Munich and Berlin airports in December last year.

The activists elevate their cause above the lives of everyone around them and endanger the safety of everyone around them. They show utter disregard for people around them; they waste precious police time and resources at costs that they will not have to carry.

What it tells us about their thinking is that they do not believe that innovation will address the environmental challenges of the future. New aircraft today use a fraction of the kerosene they did in the last century. Automobiles use less petrol, agriculture needs less resource input, and the levels of pollution per capita keep decreasing gradually.

But no, what these activists want is degrowth: a rapid deterioration of living standards, which would hit everyone, yet disproportionately those on lower incomes. The frenzy of the apocalyptic vision these protesters have bought into will only make them gear up for even more drastic measures. This is particularly true as the stunts will have to become more extreme in order to gather attention in the ongoing news cycle.

If we imagine what would happen if environmentalists start to disrupt flights mid-air, forcing emergency landings, creating high-level security threats and the psychological burdens that come with them for all passengers, we cannot idly stand by.

For the safety of all consumers, and incidentally those protesters as well, all of those who have previously participated in the disruption of road or air traffic, or those who sprayed paint on office buildings, should be put on the No-Fly List.

Luckily for us, those environmentalists would hardly be able to criticize such a move. After all, they wanted to stop flying anyway.

Wish granted.

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Birds and Bees, Beware: New York’s Anti-Pesticide Bill Will Backfire 

Through recently passed legislation, the New York state legislature aims to abolish certain insecticides in defense of the “birds and bees.” 

The chemicals in question, called neonicotinoids, are commonly used in crop production to shield crops from undesired insects — including aphids, which spread the beet yellows virus. 

Lawmakers have been convinced by environmental activist groups that these products kill large swaths of pollinators, and should thus be banned for use by farmers in the state. 

Yet they’ve been misled. If the Birds and Bees Protection Act is signed into law by Governor Hochul, the effects on farmers will be severe, and pesticide use in the Empire State will only increase.

Like most poor public policy, the Birds and Bees Protection Act is built on faulty premises and a feel-good name. The statistics on pollinator decline and colony collapse disorder have long been falsely associated with the use of insecticides. 

Before insecticides were blamed for “killing the bees,” it used to be bioengineered food that was in the crosshairs of activists. 

This assumption was never backed up by evidence, and administrations on both sides of the aisle have come to recognize the incredible climate mitigation and efficiency opportunities associated with genetically engineered food. 

Bees are mostly affected by viruses and habitat loss. While it is possible for regional declines to occur, it is important to note that the honeybee population is well managed, and in no way threatened by extinction. 

The size of the honeybee population is one of the causes of threats to other bee species, and has researchers frustrated by the misguided attention brought solely onto neonics. Effects on non-managed — or wild — bees are harder to count because they are… wild, and thus hard to count. 

Significant problems exist with the methodology applied to identify declines in wild bees. The same flawed methods have been applied to prove a broader insect decline, which also have also been consistently debunked.

It’s impossible to ignore the demography behind legislation like the so-called Birds and Bees Protection Act. 

City-dwelling liberals have a rather romanticized understanding of food production and ecosystem management based on their knack for beekeeping in relatively small backyard gardens. 

Rural communities who produce and manage New York’s food supply, as well as its vital relationship to pollinators, do in fact know better. We’ve already seen how this plays out based on neonics bans in Europe which backfired on farmers, consumers and pollinators alike.

In the European Union, several countries implemented exemptions on neonic bans after they were close to ruining local farmers. The European exemption policy is not just nerve-wracking for all involved actors, it also gives farmers no certainty for the future. 

The Birds and Bees Protection Act circumvents regulatory agencies by banning the products outright, then requires those agencies to make lengthy determinations on appropriate emergency use. It is a cumbersome process that isn’t fair to farmers.

Cutting out regulatory agencies from the process was notably why Governor Newsom of California vetoed a bill that would have similarly banned neonics for non-agricultural use late last year.

Advocates for pollinators mean well, but don’t understand agriculture. One of the known effects of neonics bans in Europe has been that farmers turn to alternative types of chemicals to shield their crops. It has been shown that the use of substitute products reduces their yield and increases insect resistance — all factors that end up being worse for the environment and biodiversity. 

Are we telling farmers that they should acquire more land to account for crop losses, or use products that are sometimes ill-equipped to adequately protect their fields? 

That would be grim news for the over 25,000 farm employees in New York State, who rely on stable yields and a toolbox of reliable methods to protect their farms from invasive species. 

If yields aren’t guaranteed, then we could — as happened in France — expect rising prices in the crop production sector. For New Yorkers already eating the cost of rapid inflation, agricultural regulation of this sort is not responsible. 

Legislation should require more than a noble sounding name and good intentions to become law, and the Birds and Bees Protection Act offers nothing more than that. 

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COMMENT ÉCHAPPER À LA CENSURE GOUVERNEMENTALE ?

Un outil se démocratise qui permet d’accéder à plus de contenus… tant que l’Etat ne s’en mêle pas directement. 

De plus en plus de consommateurs utilisent des VPN sur leurs appareils qui accèdent à Internet. Ce qui était autrefois une technique plutôt obscure permettant d’accéder à des sites différents par l’intermédiaire de serveurs virtuels est devenu un outil de plus en plus courant, qui a suscité l’intérêt des utilisateurs d’internet et des autorités de régulation.

Un VPN (Virtual Private Network), en français RPV (réseaux privé virtuel) permet à ses utilisateurs de se connecter à un serveur différent de celui où ils se trouvent actuellement. A travers diverses techniques cryptographiques, le VPN masque l’adresse IP de l’utilisateur et lui donne accès à d’autres contenus.

Déménager sans bouger

Il existe différentes utilisations d’un VPN : l’une d’entre elles, très courante, est l’accès à des contenus vidéo en streaming. En effet, alors qu’une nouvelle émission de télévision populaire peut être disponible aux Etats-Unis, il n’est pas possible de la regarder depuis la France. En connectant votre VPN à un serveur situé à New York, vous aurez accès au contenu qui peut être vu de l’autre côté de l’Atlantique, depuis le confort de votre propre maison.

Les fournisseurs de services de streaming tels que Netflix ou Amazon Prime n’aiment pas cette pratique, car ils craignent d’avoir des problèmes avec la réglementation sur les droits d’auteur. La raison pour laquelle certains contenus télévisés ne sont pas distribués en France est que ces chaînes n’ont pas acquis les droits pour ces émissions dans l’Hexagone – parfois en raison du prix, parfois parce qu’elles ne pensent pas qu’une certaine émission suscitera beaucoup d’intérêt en France, par rapport aux Etats-Unis.

Cela dit, l’utilisation des VPN dépasse de loin les avantages qu’il y a à regarder Game of Thrones sur son canapé. En masquant votre adresse IP, ils réduisent considérablement les risques de piratage ou de surveillance lorsque vous vous connectez à un réseau Wi-Fi public. Au fur et à mesure que les VPN sont devenus plus populaires, les fournisseurs de services VPN ont trouvé d’autres moyens de protéger vos données lorsque vous êtes en public.

Certains services VPN proposent également une fonction appelée « Internet Kill Switch ». Dans le cas où votre connexion VPN est interrompue ou déconnectée, cette fonction protège votre appareil et ses données des regards indiscrets. Elle bloque tout le trafic Internet vers votre appareil jusqu’à ce que la connexion avec votre VPN soit rétablie.

Quand l’Etat adopte les VPN

Les VPN sont également un bon moyen d’échapper à la censure gouvernementale. Bien que cela soit moins problématique dans de nombreux pays européens, les VPN sont couramment utilisés par les consommateurs en Autriche pour contourner les réglementations gouvernementales. Pendant longtemps, Wikipédia n’a pas été accessible en Turquie sans l’utilisation d’un VPN. Les VPN sont également très utilisés dans les dictatures, car les utilisateurs accèdent à des services d’information internationaux qui seraient bloqués dans leur pays.

Toutefois, bon nombre de ces Etats se sont ralliés à cette tendance. Il est légal d’utiliser un VPN en Chine, mais le gouvernement impose de nombreuses restrictions. Les VPN nationaux doivent être approuvés par le gouvernement et ceux qui ne le sont pas sont interdits. Les citoyens peuvent faire l’objet de sanctions, contrairement aux étrangers, qui peuvent rester impunis s’ils sont pris en train d’utiliser des VPN non autorisés. Evidemment, vous pouvez vous imaginer que les VPN locaux chinois sont contraints de ne pas débloquer du contenu interdit par le parti communiste.

En Europe, l’utilisation des VPN n’est pas limitée. Cela dit, le monde occidental a connu des textes législatifs susceptibles d’enfreindre l’utilisation des VPN.

Par exemple, un projet de loi récemment proposé aux Etats-Unis dont le but principal est d’interdire l’utilisation de TikTok fait vaguement référence à la possibilité pour les utilisateurs de contourner cette interdiction. Bien que la loi ne mentionne pas les VPN en tant que tels, Reason Magazine explique que « cette formulation laisse encore plus de place à la loi RESTRICT pour toucher un large éventail d’activités. Peut-être qu’un tribunal finirait par la juger inutilisable contre des personnes essayant simplement d’échapper à une interdiction de TikTok, mais cela ne signifie pas que les procureurs n’essaieraient pas, ni que les autorités n’utiliseraient pas des mesures de surveillance invasives pour essayer de détecter une telle évasion. »

Des services inégaux

Il y a un dernier point dont les consommateurs doivent être conscients. Si les VPN garantissent une plus grande sécurité en ligne, ils sont loin d’être une panacée. De nombreux VPN populaires vous promettent que vous pourrez « surfer sur le web de manière anonyme » ou que vous serez « complètement à l’abri de la surveillance gouvernementale ». Malheureusement, le simple fait de payer pour un VPN ne vous mettra pas totalement à l’abri de la surveillance et des menaces de piratage.

L’anonymat complet en ligne est très difficile à atteindre, car il nécessite une vaste gamme d’appareils et de logiciels de brûlage qui vont bien au-delà de votre utilisation quotidienne.

Lors de la mise en place d’un VPN, il est important de s’informer sur le produit que vous achetez. Il est également conseillé de s’abstenir d’utiliser des VPN « gratuits ». Si le VPN est gratuit, vos données sont le produit. L’utilisation d’un VPN devrait devenir un comportement banal en ligne, mais elle continuera à exiger que vous fassiez vos propres recherches.

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The US is right to take aim at Europe’s protectionist food policies

As the World Trade Organization is meeting in Geneva this week, Biden administration officials have taken aim at Europe’s protectionist trade policies.

The US Ambassador to the WTO, Maria Pagán, laid out ‘persistent barriers’ that American goods and services face to enter the European market. High on the agenda were EU food and wine standards, which disproportionately put American producers at a disadvantage.

The EU’s ‘Farm to Fork’ strategy – a roadmap to fundamentally reform agricultural policies in the bloc – will only extend those existing transatlantic disputes. The core issue is not just that Brussels is already subsidising its farmers to an even larger extent than the US, but that it now increasingly requires trade partners to adopt its own policies.

A good example is the application of chemical crop protection: last year, the EU announced that it would demand importers refuse any food products treated with neonicotinoid insecticides, despite the fact that EU member countries still have emergency derogations for these chemicals. American farmers use these chemicals to prevent major crop losses through crop-eating insects.

As Pagán rightly noted in Geneva, the EU’s insistence on exporting its production standards to trade partners are ‘not appropriate, effective, or efficient in other parts of the world’, and will reduce the sustainability of food systems for non-European producers. The correct application of crop protection ensures sustainability because it guarantees high yields and thus reduces inputs, which is why the American food model is not merely more productive, but also more sustainable than the European one.

Intriguingly,. the EU’s experiment with farm policy is now being called into question in its own parliament. Indeed, the largest grouping in the European Parliament recently withdrew its support of a law that would cut pesticide use in half by 2030, citing concerns over rising food costs, as well as the effects of the policy on farmers. As Europe faces the repercussions of the war in Ukraine, the political goals of a policy dreamt up a decade prior seems like far less of a priority.

From the standpoint of trade policy, the EU is backing itself into a corner. During Donald Trump’s presidency, the US was widely seen as both protectionist and disorganised, with the administration treating the WTO more like a trading floor than a serious international organisation. However, there’s been little sign of a return to ‘normal’ since Joe Biden’s arrival in the White House – although that is not down to the US alone.

For in recent years the EU’s obsessively unilateral approach to agricultural reforms has been exposed as both impractical and inconsiderate of other nations’ food policies. It’s a stance that tells the rest of the world: no new breeding technologies, no conventional farming, no high-yield farming, no ostensible competition with European producers. To give a particularly absurd example, Brussels even restricts the words ‘tawny’, ‘ruby’, ‘reserve’, ‘classic’, and ‘chateau’ on imported bottles of American wine, just in case anyone mistakes them for the more ‘authentic’ European versions.

It is consumers on both sides of the Atlantic who pay the price for the EU’s intransigence and pettiness, with less product choice and higher prices. That’s why it’s encouraging to see the US Trade Representative and other officials holding the line when it comes to their farmers’ interests – and pushing back against Brussels’ protectionists, hyper-cautious, anti-consumer approach to agricultural policy.

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Laisser le choix aux consommateurs et miser sur l’innovation pour assurer le développement économique de l’UE

Si le principe de précaution est louable dans son principe, il semble aujourd’hui dévoyé de son ambition première. De fait, par des précautions excessives, un abus réglementaire et parfois une forme de populisme, le Vieux Continent est aujourd’hui en retard dans bien des domaines. Et si laisser le choix aux consommateurs était la solution ?

Un principe louable qui a perdu son objectif

A l’origine, le principe de précaution visait avant tout à protéger consommateurs et citoyens d’évolutions aux conséquences inconnues et potentiellement dangereuses. Las, depuis des années il semble avoir perdu sa boussole, et d’un principe de précaution nous sommes passés à un excès de précaution, contreproductif et, à bien des égards, infantilisant. Ainsi, alors que l’IA s’annonce comme un enjeu stratégique du monde de demain et qu’Américains et Chinois investissent massivement dans le développement de cette technologie, le rapport de 12 pages de l’UE à ce sujet liste 11 pages de risques pour une seule d’opportunités. Cet exemple pourrait également se décliner pour le génie génétique, alors que les agriculteurs européens perdent chaque année des parts de marché, devenant entièrement dépendants d’aides pour survivre, et que nous devrons dans quelques décennies nourrir plus de 8 milliards d’humains ─ ce qui sera impossible sans recourir aux OGM.

La question cruciale du choix

Ceci pose la question du risque et du hasard. A partir de quelle probabilité peut-on acter qu’il s’agit d’un risque, et non d’un hasard ? Une des préoccupations principales de l’Agence pour le Choix du Consommateur est la question – et la gestion – des risques. Une grande majorité des réglementations actuelles se réfèrent aux comportements à hauts risques des consommateurs : une consommation bénigne d’alcool n’implique pas un risque de maladie, au contraire d’une consommation excessive. Un autre exemple est la controverse autour de la cigarette électronique : bien entendu, ne pas fumer est préférable en termes de santé. Toutefois, les dommages potentiels du vapotage sont bien moindres que ceux de la cigarette, et ne pas en restreindre l’usage offre une alternative moins dangereuse aux consommateurs. Il s’avère hélas que les régulateurs ne comprennent pas suffisamment la différence scientifique entre « hasard » et « risque », même si certains signes vont aujourd’hui dans le bon sens.

Il nous apparaît donc comme hautement préférable, pour le développement de l’économie européenne, de laisser le choix aux consommateurs, qui arbitreront cette question de la pertinence des innovations par l’intermédiaire de la concurrence et du marché. Certes, il sera facile d’objecter la question de l’information complète, et du poids de certains intérêts. Toutefois, ce serait oublier que ces fameux intérêts vont dans les deux sens, comme chaque médaille a, nécessairement, son revers. Mais laisser les consommateurs, qui sont aussi des citoyens, faire leurs choix n’est-il pas le propre de la démocratie ? C’est ce dont nous restons convaincus, et ce pour quoi nous luttons chaque jour.

Verbatim : « L’innovation et la liberté des consommateurs sont les meilleurs leviers pour le développement de l’Europe »

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For the farm bill to do any good, it needs to prioritize this one thing

Is the farm bill a welfare program for slackers or the last-ever chance to create a sustainable food model for the future? Listening to Republicans and Democrats, those seem to be the only two choices.

The $1 trillion-plus spending package that is the 2023 farm bill is set to become an unprecedented point of contention in Congress. The farm bill has traditionally been a bipartisan effort; however, lawmakers on the Republican bench are concerned over the implications of the bill for the debt ceiling.

The farm bill is a five-year legislative plan that governs much of America’s food production. It dictates everything from how food is made to who has access to it, including everything from farmer training to crop insurance and food research. Arguably, programs such as these are expensive because, evidently, so is agriculture. 

The United States is not alone in this aspect, given the fact that the European Union uses more than a third of its annual budget for farming and regional development. However, the largest factor for the sizable price tag is nutrition programs, covering a welfare aspect that has far less consensus in Congress: food stamps.

House Republicans believe that the farm bill should limit access to the Supplemental Nutrition Assistance Program by changing work requirements for its beneficiaries. In plain English, this means: If you’re able-bodied and do not have children, food stamps will only be accessible if you’re over the age of 55, from the existing 49. 

While it is important to look at the sizable cost of SNAP payments in the farm bill, both Republicans and Democrats should strive for a more thorough vision of agriculture. The price of food stamp policies is also defined by the overall cost of food.

The other pricey section of the farm bill consists of subsidies for farmers through direct payments and insurance policies. It is true that the United States subsidizes agriculture to a lesser extent than its European counterparts, all while guaranteeing a more sustainable and efficient food sector. The U.S. also shines on free trade compared to EU policies, as it implements fewer tariffs, and subsidizes and exports less, making sure it faces fewer World Trade Organization challenges than other countries. That said, the U.S. has increased the reliance of farmers on income support through direct producer payments, as Department of Agriculture research outlines.

A question lawmakers should be asking is whether the Federal Crop Insurance Corporation even needs to continue being a federal government program when private insurance companies provide similar services. On top of that, it would be important for USDA to conduct an impact assessment on the cost implications for farmers of the chemical policies that the federal government implements.

In fact, regulatory restrictions on chemical crop protection products negatively affect how reliably farmers can supply our supermarkets. The Environmental Protection Agency silently pushes out synthetic pesticides and would rather have consumers purchase much pricier organic products. Now granted, if consumers wish to shop organic, that is their choice. However, we cannot expect the public to shift to products with price premiums of up to 100% just because the administration has decided that crop protection methods that have been deemed safe by other agencies now suddenly ought to be phased out. 

Many environmental groups are pushing for tighter regulations on pesticides because they long for what they assume were the good old days in which farms were small and tractors were car-sized. The reality they haven’t faced is that the world has moved on and that nobody wants to move back to the consumer purchasing power of the 1950s.

Regulation has a hidden price tag, and if the administration wants to have a serious discussion about the sustainability and viability of the farm sector, it needs to be transparent about all of these costs, not just try to score a flawed deal to avoid a government shutdown.

Farm subsidies are far from being an ironclad guarantee that food will be either available or affordable. For that to happen, we need to analyze the entire food chain and its regulations to determine whether or not our own fear of crop protection chemicals is actually the cause of many of our ills.

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Agriculture set to become next hot political issue

Whether it’s Mexico’s threat of banning the import of American corn, or the five-year revamp of the American Farm Bill, agriculture is not merely about growing food. As the politics of farming affects the livelihoods of each American, it transforms agricultural policy into an electoral issue.

The Biden administration recently announced the creation of a $1 billion grant fund to aid farmers in their renewable energy transition. The money comes from the Inflation Reduction Act and seeks to allow ranchers and rural farmers to make investments in their green energy efficiency. It is one of the many instances in which governments are seeking to reshape farming policies to match green agendas – whether it’s in Washington or over in Europe.

Agriculture is blamed for many environmental woes of our time, from carbon dioxide to methane and nitrous oxide emissions, despite the fact that the sector has for decades ensured that Americans buy their food at affordable prices while reducing its environmental footprint, especially compared to Europe. These “green” funding mechanisms act as a means to buy the consent of farmers who are constantly affected by stringent regulations on their profession. Arguably, there is leeway for politicians to buy the silence of farmers by simply injecting more subsidies into the equation, yet there are also discernible limits. One government that found that out the hard way is the Netherlands.

When the Dutch government decided to phase out a large chunk of livestock farming by simply buying farmers out of their profession, they took to the streets, setting hay bales on fire and blocking Amsterdam’s busy airport. The international news attention and the upset of the local population over food price inflation led to the Farmer’s Movement taking most seats in the recent Senate elections in the Netherlands, putting pressure on the government to change course. In fact, the effect of farmers turning into politicians has had ripple effects on European politics. The European People’s Party (EPP), the largest political group in the European Parliament (the legislative body of the European Union), now rejects the goal of the EU of cutting pesticide use by 50% by 2030. This puts one of the cornerstone policies of the European Green Deal in jeopardy.

In the United States, the vote of farmers themselves has been cornered by Republicans, who raked up a vast majority of their vote in 2016, according to polls. Under the Trump administration, a large section of Obama-era regulatory controls were rolled back. America’s most popular weed killer, atrazine, was no longer a target by the EPA, and the insecticide chlorpyrifos was re-authorized. However, the Biden administration has picked up where Obama left off, leaving farmers in a state of insecurity at a time when affordable food is in increasingly shorter supply. Granted, compared to Europe, where politicians are grappling with the very palpable geopolitics of Ukrainian grain imports and Russian fertilizer supplies, the American food system appears very resilient. That said, if the White House chooses – as it increasingly does – to go down a European-style agricultural reform, it jeopardizes the food security of Americans and the livelihood of farmers.

For Massachusetts, crop protection rules are as important as in states with larger agricultural production. Crops such as corn, tomatoes, blueberries, potatoes, pumpkins and other greenhouse and nursery crops represent a well over $100 million industry. Adding to that, if Massachusetts were to be compelled to enforce nitrous oxide emissions reductions such as those sought out in the Netherlands, it would decimate the over $80 million dairy and livestock sector in the state.

Food crops must compete with 30,000 species of weeds, 3,000 species of nematodes and 10,000 species of plant-eating insects. Despite the fact that chemical crop protection is used, farmers still lose between 20% and 40% of their crops each year. The more we restrict the toolbox available to farmers to fight pests, the less productive they can be. Innovation in the farming sector is key to improving the profitability of farms, and while USDA has understood the importance of new technologies, regulators and politicians need to understand that before they can realistically phase out the old, the new needs to be affordable and available to them.

A lot of agricultural policy is niche policy talk for nerds, but since the COVID-19 pandemic, voters have identified two key ways in which it affects their lives: is the food on the shelves, and how much does it cost? The ramifications of Biden’s regulatory approach to farming affect both of these questions, and that, politically seen, isn’t good news for Democrats.

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