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Transportation

Augmentation des billets de trains: à quad la véritable concurrence?

Pourquoi la SNCF augmente ses prix tandis que sa concurrence, qui doit aussi payer ses trains, son personnel et son énergie, réduit les siens ?

Les associations d’usagers de Normandie ont déjà exprimé leur mécontentement concernant les tarifs des trains, suite à la hausse moyenne de 6% mise en place pour 2023. De plus, il a été annoncé qu’il y aurait une augmentation supplémentaire en 2024« On est toujours dans un contexte inflationniste et la convention qu’on vient de signer avec SNCF pour dix ans prévoit qu’on paie des augmentations tarifaires”, explique Jean-Baptiste Gastinne, le vice-président de la région de Normandie.

Bien que la libéralisation du réseau ferroviaire soit devenue une loi par le biais d’une directive de l’Union européenne, de nombreux Etats membres de l’UE ont traîné les pieds pour la mettre en oeuvre.

Les opérateurs ferroviaires privés ne parviennent pas à s’intégrer correctement dans le réseau ferroviaire et à concurrencer la SNCF. Sur la ligne Paris-Lyon, l’opérateur public italien Trenitalia a montré qu’il était possible de réduire le coût du réseau TGV et d’améliorer l’efficacité de la ligne.

En général, les réseaux SNCF vont augmenter les prix des TGV de 7,6% en 2024, ceux des TER de 8%. Les trains OUIGO et les Intercités auront un gel des prix, qui ont déjà bien augmenté en 2023. Cependent, Trenitalia a annoncé une baisse des prix à venir. Un rapport de l’Autorité de régulation des transports en 2022 a montré que les régions françaises qui ont adopté la concurrence ont vu leurs services, en termes de fréquence et de qualité, s’améliorer considérablement, avec des coûts réduits de 25% en moyenne. Comment se fait-il que la SNCF augmente ses prix tandis que sa concurrence, qui doit elle aussi payer ses trains, son personnel et son énergie, réduit les siens ?

La réponse se trouve dans les choix des consommateurs.

Il est vrai que sur les grandes lignes comme Paris-Lyon, les consommateurs ont un ensemble de choix, et pas seulement au sein du rail. Il s’agit d’une distance que l’on peut parcourir avec sa propre voiture, une voiture de location ou même en covoiturage ; on peut utiliser un service de bus longue distance ou même prendre l’avion (malgré l’interdiction des vols directs, il serait possible de voler de Lyon à Paris avec une correspondance à l’étranger). Cela dit, des millions de Français n’ont pas le luxe de ces options et dépendent trop souvent des services de la SNCF pour aller d’un point A à un point B, soit parce que c’est le seul service qui les relie, soit simplement parce que c’est de loin le seul efficace.

Tant qu’il en sera ainsi, les usagers seront dépendants de la SNCF. Les prix de l’entreprise ferroviaire publique n’augmentent pas parce que la SNCF ne se soucie pas de rivaliser avec Trenitalia sur la ligne Paris-Lyon, mais parce qu’elle ne DOIT pas s’en soucier dans de nombreuses autres régions.

L’Italie est l’exemple même d’un pays qui connaît les avantages de la concurrence ferroviaire. Lorsque Rome a ouvert son réseau ferroviaire à grande vitesse aux concurrents privés, Trenitalia, l’entreprise publique, a dû redoubler d’efforts, améliorer ses prix et ses services. Cela a pris du temps, mais les liaisons ferroviaires dépassent aujourd’hui de loin les liaisons aériennes sur de nombreux itinéraires. En fait, on pourrait dire que les difficultés de l’ancienne compagnie Alitalia, aujourd’hui ITA Airways (qui est en cours de rachat par Lufthansa), sont dues au fait que de nombreux vols intérieurs en Italie ont été rendus inutiles par la concurrence ferroviaire.

Dans de nombreux Etats membres, les marchés publics pour l’exploitation des chemins de fer sont attribués aux entreprises publiques en place, qui garantissent ensuite l’exploitation des lignes pour ces entreprises pendant parfois dix années supplémentaires. Cela signifie que les opérateurs ferroviaires privés, ou les concurrents étrangers, qu’ils soient privés ou publics, ne peuvent pas mettre un pied dans la porte.

En outre, certains pays entretiennent des relations complexes entre les compagnies ferroviaires, les infrastructures ferroviaires et les gares qui, dans certains cas, appartiennent à une société du même nom, mais sont censées fonctionner de manière indépendante. ALLRAIL, l’association professionnelle représentant les opérateurs ferroviaires privés, s’est plainte du fait que le gouvernement allemand ne subventionne pas l’infrastructure ferroviaire, mais la Deutsche Bahn (DB). Cependant, cela conduit à une situation où la DB peut utiliser ces subventions pour ses filiales, y compris le transport ferroviaire de marchandises sur des continents autres que l’Europe, au lieu de se contenter d’améliorer le réseau ferroviaire.

La Commission européenne a obligé les Etats membres à ouvrir leurs chemins de fer à la concurrence, mais comme pour de nombreuses directives, le diable se cache dans les détails. Les défis sont nombreux sur la route qui mène à un marché ferroviaire compétitif pour les citoyens européens. La concurrence en libre accès sera probablement contrariée par le lobbying des compagnies ferroviaires en place.

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Navigating the European Summer Travel Madness: Trains, Planes, or Automobiles?

This summer, travel in Europe is fraught with uncertainty as a combination of factors presents challenges for vacationers. High fuel prices for cars, unreliable train services, and the disruptions caused by both environmentalists and strikes in the airline industry make it difficult to determine the best means of transportation. Families planning vacations are left in a quandary, unsure of how to proceed. The escalating fuel costs make road trips less appealing, while the unreliability of trains and the potential for flight cancellations add further complexity to decision-making. As a result, many cherished family vacation plans hang in the balance, requiring careful consideration and adaptability.

Unreliable Railways, Airlines, and Airports:

Travelers in Germany and Europe have increasingly found it difficult to rely on not only the Deutsche Bahn railway system but also the airlines and airports due to strikes. Delays and strikes have become all too common, disrupting schedules and causing frustration for both commuters and tourists. These disruptions have a significant impact on the economy, hindering productivity and diminishing the overall travel experience.

While short-distance flights have traditionally served as an alternative, the challenges faced by airlines and airports due to strikes further exacerbate the transportation issues. Strikes by airline staff and airport personnel disrupt flights, leading to cancellations and delays, leaving passengers stranded and frustrated. This adds to the unreliability of transportation options and limits the alternatives available to travelers.

Climate Activism and the Need for Pragmatic Solutions:

Climate activists have raised awareness about the environmental impact of travel, including both air and road transportation. Strict reactions from law enforcement and better protection of airport infrastructure are needed. Blocking airports and advocating for blanket bans on short-haul flights without offering reliable alternatives only worsen the existing transportation issues.

Seeking a Balanced Approach:

To overcome the current transportation predicament, a balanced and pragmatic approach is necessary. Increased consumer choice and competition can invigorate the industry, driving innovation and reliability. The following measures should be considered:

1. Privatizing Deutsche Bahn: Introducing private ownership and management of Deutsche Bahn would enhance efficiency, accountability, and customer satisfaction. Privatization has proven successful in various industries, encouraging competition and fostering innovation. Moreover, addressing the issues that lead to strikes in the railway sector should be a priority to ensure smooth operations. Splitting the ownership of rail and train services in Germany is imperative to foster competition, enhance efficiency, and improve customer satisfaction. By separating infrastructure management from train operation, multiple companies can enter the market, encouraging innovation and service quality. This would introduce greater consumer choice and lower prices, ultimately benefiting passengers. Furthermore, it would promote accountability and investment in infrastructure, as separate entities would focus on their respective areas of expertise. Splitting ownership would enable a more agile and responsive rail system, capable of adapting to evolving customer needs and technological advancements. Embracing this change is vital to modernize Germany’s railway network and ensure its long-term viability.

2. Relaxed Foreign Ownership Rules for Airlines: Easing restrictions on foreign ownership in the airline industry would stimulate competition and attract new players. This could lead to improved service quality, better pricing, and increased connectivity for travelers. Additionally, measures should be implemented to mitigate the impact of strikes on airlines, ensuring that passengers are not unduly affected.

3. Cutting Taxes on Gasoline and Car-Ownership: While promoting sustainable transportation options is crucial, it is equally important to acknowledge the role of personal vehicles in certain situations. By reducing taxes on gasoline and car-ownership, individuals are given the freedom to choose the most suitable means of transportation for their needs. However, efforts should be made to minimize the environmental impact of personal vehicles through incentives for electric or hybrid vehicles.

The ongoing delays and strikes in the Deutsche Bahn railway system, coupled with limited alternatives due to proposed flight bans, understaffed airports, and climate activism, have left travelers in Germany and Europe grappling with unreliable transportation options. Addressing these challenges requires a multifaceted approach that encourages consumer choice, fosters competition, and acknowledges the role of personal vehicles in certain contexts. Privatizing Deutsche Bahn, relaxing foreign ownership rules for airlines, reducing taxes on gasoline and car ownership, and finding effective ways to address strikes in the transportation sector are crucial steps towards creating a reliable and diverse transportation system. Only by embracing these changes can Germany and Europe navigate their way out of the current transportation predicament and build a more resilient future.

Das sind die zehn besten Bahnhöfe in Europa

Eine Verbraucherschutz-Organisation hat die 50 größten Bahnhöfe in Europa untersucht: Wo lässt es sich gut warten, stimmt die Infrastruktur und gibt es kostenlosen Internetzugang? Gleich fünf deutsche Städte schaffen es unter die ersten zehn Plätze.

Bahnhöfe sind Durchgangsstationen, an denen man nie lange bleiben möchte. Doch oft zwingen einen Verspätungen oder Zugausfälle zu langen Wartezeiten. Dann zeigt sich, wie gut das Umfeld wirklich ist: Gibt es genügend Restaurants, Läden und Lounges?

Die Verbraucherschutz-Organisation Consumer Choice Center mit Sitz in Washington D.C. hat jetzt ihren jährlichen European Railway Station Index für 2022 vorgelegt. Darin werden zum dritten Mal die 51 großen Bahnhöfe Europas mit deren Infrastruktur genauer untersucht.

Für die Bewertung spielen Kriterien wie deren Fahrgastzahlen, die Zahl der nationalen und internationalen Verbindungen, die Ausschilderung und Lounges sowie die Anzahl der Fahrstühle eine Rolle. Auch der barrierefreie Zugang für Rollstuhlfahrer, die Anbindung an den öffentlichen Personennahverkehr, die Zahl der Restaurants, Läden für die Versorgung und Rideshare-Möglichkeiten und Internetzugang werden berücksichtigt und fließen in den Index ein.

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President Biden Must Waive the Jones Act Immediately to Help Hurricane Victims

In the aftermath of the devastating Hurricane Fiona in Puerto Rico, a ship containing 300,000 barrels of desperately-needed diesel fuel is waiting offshore until it can secure an exemption to the 1920 Jones Act, mandating only US ships can ship goods between US ports, among other protectionist restrictions.

Puerto Rico Governor Pedro Pierlusi has called on the federal government to grant the waiver immediately.

The Consumer Choice Center calls the Biden Administration’s indecision a “crippling example of the harms of restricting trade and commerce for nationalistic and political gain, and why the Jones Act must be immediately waived and then repealed.”

“President Biden’s Administration can immediately waive the Jones Act to speed rescue and recovery operations in Puerto Rico and along America’s coasts. The fact that desperate people, in the wake of hurricanes and natural disasters, must continuously ask the federal government to temporarily waive this law demonstrates it is no longer fit for purpose and should be repealed altogether,” said Yaël Ossowski, deputy director of the Consumer Choice Center, a global consumer advocacy group.

“For too long, the Jones Act has acted as a protectionist racket, benefiting shipbuilding union leaders at the expense of American consumers and entrepreneurs. The OECD estimates that a repeal of the Jones Act would benefit the American economy by up to $64 billion, lowering prices for consumers and offering new opportunities for investment and innovation.

“The fact that we are in a time of economic uncertainty, high gas prices, and rising inflation, and the Biden Administration and its agencies are more focused on protecting their labor union constituents, rather than citizens in need, is a crippling example of the harms of restricting trade and commerce for nationalistic and political gain, and why the Jones Act must be immediately waived and then repealed,” said Ossowski.

“The Consumer Choice Center supports the efforts of Sen. Mike Lee (R-UT) and Rep. Tom McClintock (R-CA) to do just that with the Open America’s Water Act. Congress can do its part to support these bills and give people relief today and going forward. “Consumers and citizens deserve better,” added Ossowski.

On our syndicated radio program Consumer Choice Radio, we interviewed Colin Grabow, a policy analyst at the Cato Institute’s Herbert A. Stiefel Center for Trade Policy Studies, on how the Jones Act is making people poorer. WATCH HERE.

PRIX DE L’ESSENCE : D’OÙ VIENT LA HAUSSE ?

En 2018, le mouvement des Gilets jaunes avait mis en lumière la taxe TICPE sur l’essence, mais, en ce début d’année 2022, le prix à la pompe est encore plus élevé qu’alors. Le prix du baril de brut sur les marchés mondiaux joue un peu, mais les causes sont plutôt à chercher au niveau national…

L’équipe de La Chronique Agora m’a récemment relayé une question d’un abonné sur le prix de l’essence : pourquoi cette dernière est-elle plus coûteuse aujourd’hui comparé à 2008 alors que, cette année-là, le prix du baril était plus élevé ? Voilà une excellente question.

En effet, en 2008 le prix du baril (ajusté à l’inflation) avait même atteint un sommet à 180 $, alors qu’aujourd’hui il en vaut seulement la moitié. En avril 2020, le baril avait même atteint son niveau le plus bas à 20 $. C’est d’ailleurs pour cette raison que la hausse de l’essence nous semble d’autant plus frappante.

Qu’est-ce qui entraîne ce phénomène ? Instinctivement les consommateurs ont tendance à pointer du doigt les marges des producteurs de pétrole. Mais, en réalité, elles ont plutôt été en diminution en raison de la pandémie. J’ajouterais également qu’il faut faire la distinction entre « marge » et « profit ».  En effet, n’oublions pas que les pétroliers doivent déduire leurs frais courants, qui augmentent avec l’inflation générale que nous connaissons en ce moment.

Tournons-nous donc plutôt du côté des taxes.

TICPE : la taxe kafkaïenne à la française

En France, l’État applique à l’essence la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE), qui est une accise [NDLR : taxe appliquée à certains biens de consommation, dont le pétrole, et liée à la quantité de produits échangés plutôt qu’à leur valeur]. Or, depuis 2013, la TICPE a augmenté de presque 10%. En effet, depuis 2014, cette taxe intègre une composante carbone (CC) qui est calculée par un coefficient du prix sur la tonne de CO2produite. Cet ajout est une demande qui était faite depuis longtemps par Europe Écologie-Les Verts, et cette taxe sur la taxe a été augmentée plusieurs fois depuis son introduction.

Cette taxe écologique n’est par contre pas appliquée sur le transport routier, qui bénéficie de l’exonérations des composantes carbones de la TICPE.

Pire encore, la France soumet le prix de l’essence à la TVA de 20%, appliquée une première fois avant TICPE, puis une deuxième fois sur le prix de vente, donc TICPE incluse !

Cela veut dire que la France vous taxe sur des produits qui ont déjà été taxés, ridiculisant ici le concept même de la « valeur ajoutée ». Ainsi, toute augmentation de la TICPE a un effet démultiplicateur.

Ce système est né d’un calcul politique. Au début des années 2000, la France se plaignait du fait que les milliards d’euros potentiels pour l’État étaient perdus sur les frontières avec d’autres pays, dont le Grand-Duché de Luxembourg (mon pays d’origine). Pour rectifier ces « injustices », la France a défendu un montant de taxe minimal, finalement devenu réalité avec la directive 2003/96/CE sur la taxation de l’énergie, qui fixe aujourd’hui le minimum à 36 centimes.

Problème résolu, alors ? Pas du tout, parce que le minimum légal des taxes sur les carburants n’aura pas été suivi très longtemps. Pas parce que le Luxembourg a enfreint les règles et vendu de l’essence moins chère que ce qui serait autorisé par les règles de l’UE, mais parce que la France a largement augmenté ses taxes, comme indiqué ci-dessus.

Quel pays taxe le plus l’essence ?

Pour que vous ayez un ordre de grandeur en tête : selon un rapport publié en juin 2021 par FuelsEurope, association qui regroupe les principaux groupes pétroliers européens, sans les taxes, le prix de l’essence serait de 57 centimes, celui du diesel de 54 centimes. Dans certains pays de l’UE, le prix serait même de 50 centimes pour le diesel.

Comme l’a montré une organisation pour laquelle je travaille, le Consumer Choice Center, la France est le troisième pays dont les taxes sur les carburants les plus élevées d’Europe, avec 64 centimes par litre. Elle n’est dépassée que par les Pays-Bas avec 67 centimes et l’Italie à 68 centimes.

Selon le rapport de FuelsEurope, le palmarès des taxes les plus importantes est un peu différent, avec l’Italie et la Belgique devant la France pour le diesel (à quelques centimes près). Concernant l’essence, le record est là aussi tenu par les Pays-Bas (à 1,11 € de taxes en tout !), devant l’Italie, puis la Finlande, et le Danemark à égalité avec la France (à 94 centimes de taxes diverses et variées).

Cela dit, en 2018, l’augmentation de la TICPE en France a bien été gelée en réponse au mouvement des Gilets jaunes.

Un avenir moins taxé est-il envisageable ?

Pourrait-on envisager d’aller encore plus loin, et de réduire la TICPE pour contrer l’inflation et une possible augmentation du baril ? Absolument.

La France a déjà appliqué une approche similaire en baissant à son minimum la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE) en janvier 2022, pour contrer l’évolution des prix d’électricité.

Cependant, il est difficile d’imaginer que le gouvernement de Macron choisira de faire de même avec la TICPE, puisque la projection d’augmentation faisait partie des mesures pour lutter contre le changement climatique. Emmanuel Macron ne prendra pas le risque de voire réduire la crédibilité internationale de l’accord de Paris sur le climat en réduisant le prix de l’essence, même si les consommateurs en souffrent.

Barbara Pompili, ministre de l’Écologie, demande désormais aux distributeurs « de faire un geste » et de réduire leurs marges, même s’il ne s’agit que d’un ou deux centimes par litre, ce qui représente donc moins de 3% du prix, comparé aux taxes et accises de l’État. En même temps, le gouvernement prépare l’introduction et la distribution d’un chèque carburant pour les travailleurs les plus pauvres.

Compte tenu des ressources dont l’État français a besoin pour investir dans les énergies renouvelables, je pense que le gouvernement, lorsque les temps seront plus propices sur le plan politique, augmentera certainement les taxes sur les carburants.

Maintenant, cela peut signifier une augmentation de la TICPE, mais vu la notoriété que les Gilets jaunes ont donné à cette taxe, je crois qu’il est plus probable que Matignon inventera une nouvelle taxe encore plus alambiquée qui taxera la taxe qui taxe la taxe. Ça donne envie…

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What’s holding back the Electric Vehicle Revolution?

Those flying cars we’ve seen for years in sci-fi films and cartoons? Yeah — still waiting. But we DO have cars that run on electricity, and they’re a big improvement over gasoline for many car buyers and for the environment. Why, then, is it so difficult and expensive to get one? This video seeks to answer that question, but we’ll give you a hint: state and federal government power are being leveraged in a big way.

Electric or motor vehicle? Let consumers decide

Emissions from the transportation sector account for 25% of all EU emissions. In an effort to reduce net greenhouse gas emissions by at least 55%, the European commission announced its plan to ban the sales of new cars that produce carbon emissions by 2035. Enabling this sales ban would require approval from all member states, and it could take up to 2 years to obtain it. The EU has set an ambitious goal of becoming the first climate-neutral continent by 2050, and achieving this goal requires equally ambitious changes to be made.

Massive adoption of electric cars is thought to be a good strategy to fight climate change. Green groups, like Greenpeace, are advocating for financial incentives for EVs while disincentivizing the sale of diesel and petrol cars. But there are many aspects that have to be taken into consideration before EVs are dubbed as environmentally friendly. 

EVs have a lot of advantages: they are low maintenance, don’t run on fuel, therefore produce no emissions, fully charging them is a lot cheaper than filling up a tank of a motor vehicle. But they come with downsides too.  EVs require electricity to be charged and if the electricity itself does not come from clean sources such as hydro, solar or nuclear power and is instead produced by burning fossil fuels, would they make any difference? Adopting electric vehicles only makes sense if countries rely on low-carbon energy supply sources and have the ability to store renewable energy. As of today, it is a big challenge for many European countries, not to mention developing countries.

Another problem with electric vehicles is the lack of infrastructure. Currently, most EU countries lack charging stations, and it would require 1.8 billion investment to deploy the target number of charging points. Recently, auditors have also dubbed the deployment of electric vehicle charging stations as too slow

However, while it is important to discuss how exactly our transition to EVs is going to work, there is a greater issue at play. Banning the sales of motor vehicles reinforces the dangerous precedent of the government picking winners and losers. Drivers of the internal combustion engine cars are already some of the most heavily taxed consumers. They face various taxes and charges that account for most of their mobility costs. Price of petrol and diesel is excessively high and the average government share of fuel price across the EU varies between 44-59%. (Read our recent paper to find out more on this topic)

Arguments can be made for and against both electric and internal combustion engine vehicles. The main issue is that rather than leaving it up to consumers to choose their desired technology, the government is making the final call for us. Automobile companies are already working towards making internal combustion engines more fuel efficient and according to EEA “carbon intensity of newly-registered gasoline-powered cars in Europe fell an average of 25% between 2006 and 2016”.  


Transition to EVs should happen naturally and not forced upon us by government bodies. Many companies are voluntarily shifting their manufacturing process towards the EVs and European consumers are quite open to the idea of purchasing electric cars. And all of this is happening without government mandates! The European Union should adhere to technology neutrality to preserve consumer choice and foster innovation.

Verzweiflung an der Tanksäule: Ein Überblick über die Besteuerung von Kraftstoff in der EU

Einführung

In diesem Aufsatz wird dargestellt in welchen EU-Staaten die Nutzer von Verbrennungsmotoren die größte Freiheit genießen und welche wiederum die höchsten Steuern zahlen müssen. Ein bedeutender Anteil der Mobilitätskosten in den meisten Mitgliedsstaaten der EU besteht aus Steuern und anderen Abgaben. Hier konzentrieren wir uns auf PKWs. Es werden die Zulassungsgebühren innerhalb der EU analysiert. Darüber hinaus blicken wir in die Zukunft und auf die potentiellen Auswirkungen des kommenden Verbrennerverbots.

Wir sind der Meinung, dass der Anteil der staatlichen Abgaben im Benzin- und Dieselpreis exzessiv hoch ist und dass die EU eine technologieneutrale Politik verfolgen sollte.

Eigentümer von Verbrennungsfahrzeugen zahlen nicht nur beim Kauf (Mehrwertsteuer, sowie KfZ-Zulassung).

Auch das bloße Eigentum am Fahrzeug wird besteuert (z.B. die KfZ-Steuer). Darüber hinaus bestehen länderspezifisch verschiedene Steuern und Abgaben unterschiedlicher Höhe, die sich direkt auf die Kraftstoffpreise auswirken (Energiesteuern, CO2-Abgaben etc.).

Die Mehrwertsteuer für den Kauf eines Fahrzeugs liegt innerhalb der EU zwischen 17 und 27%, wobei Luxemburg den höchsten und Ungarn den niedrigsten Steuersatz aufweisen können. Interessanterweise wird die Mehrwertsteuer auch für Benzin und Diesel angerechnet.

Da Benzin mehr CO2 ausstößt, ist es (bis auf Ungarn) in allen Staaten höher besteuert. In Ungarn und Rumänien zahlt der Verbraucher beim Tanken durchschnittlich die niedrigsten Abgaben, während Italiener, Niederländer und Franzosen am meisten an den Staat zahlen müssen.

Um unlauteren Wettbewerb zu verhindern besteht in der EU eine Mindesthöhe an Abgaben, mit denen die Mitgliedstaaten verschiedene Energieprodukte belasten müssen. Durchschnittlich beträgt die Quote an staatlichen Abgaben zwischen 44 und 59% des Kraftstoffpreises. 

Hohe Zulassungskosten

Die Anmeldegebühren sind länderspezifisch, teilweise bestehen auch Anmeldesteuern. Bulgarien, Estland, Deutschland, Lettland, Luxemburg, und Rumänien sind die einzigen Staaten, die einen Fixbetrag nutzen. In allen anderen Staaten beeinflussen andere Faktoren, wie der Wert des Autos, Effizienz und CO2-Emissionen die Höhe der Gebühren. Schweden ist der einzige Staat, in dem keine Anmeldegebühren anfallen.

In 11 von den 27 Mitgliedsstaaten fallen verschiedene CO2-Steuern beim Autokauf an.

Die höchsten Gebühren bestehen in Dänemark. Die Kosten setzen sich zusammen aus einer Gebühr für den “versteuerbaren Wert des Fahrzeugs” (definiert als der Verkaufspreis inkl. einer Mindestgewinnspanne von 9% (sowohl von Verkäufer als auch Importeur), plus Mehrwertsteuer). Die Zulassungssteuer kann bis zu 150% des versteuerbaren Werts des Fahrzeugs betragen, wenn der Wert 27 174€ übersteigt. Die steuerliche Politik und deren Folgen und Komplexität sind mögliche Erklärungsansätze für die niedrige pro-Kopf Anzahl an Fahrzeugen in Dänemark, die an osteuropäische Staaten erinnert.

In Staaten mit einem ähnlichen pro Kopf BIP beträgt die Anzahl an Fahrzeugen durchschnittlich 563 pro 1000 Einwohner. Dänemark weist lediglich 480 pro 1000 auf.

Die gesetzlich vorgegebene Versicherung wird mit einer Steuer von 25% belastet. Jede Fahrt ohne Versicherung kostet um die 33€, bei einer Polizeikontrolle können sogar um die 134€ anfallen.

Die EU sollte technologieneutral werden

Sowohl für Elektro-, als auch für Verbrennungsmotoren gibt es verschiedene Argumente. Der wichtigste Kritikpunkt ist aber, dass durch das Verbrennerverbot eine Technologie der anderen vorgezogen wird. Das ist der falsche Ansatz: Der langsame Ausbau von Ladestationen erweist sich als Problem, darüber hinaus bestehen beträchtliche Unterschiede bei der Verfügbarkeit je nach Mitgliedstaat. Die Wahl sollte bei Verbrauchern liegen: bei einer gesteigerten Nachfrage nach Elektrofahrzeugen, würden Hersteller ihr Angebot freiwillig anpassen und stärker auf E-Autos ausrichten. 

Die EU und andere staatliche Institutionen sollten keine spezifischen Technologien fördern, aufzwingen, oder umgekehrt bekämpfen.

Um die Freiheit der Verbraucher zu schützen, sowie um Innovationen zu fördern, sollten Staaten und Regierungen neutral sein. Sie dürfen nicht “per Dekret” bestimmen, wer Gewinner und wer Verlierer ist. In manchen Situationen ist es die beste Strategie den Markt zu beobachten und ihn machen zu lassen, sodass Verbraucher die Option wählen können, die am Ende gewinnt.

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