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Day: April 20, 2020

Non, l’Afrique n’est pas épargnée!

OPINION. Le virus ailé que représente l’invasion actuelle de criquets menace de réduire à néant toutes les récoltes de la Corne de l’Afrique. Il faut réagir de toute urgence, en se souvenant que chimie et technologie font aussi partie du génie humain, rappelle notre chroniqueur

L’hémisphère Sud, et en particulier l’Afrique, semble en grande partie épargné par la pandémie de Covid-19 qui préoccupe toute l’Asie et l’Occident. Mais pendant que nous focalisons notre attention sur cette maladie, nous détournons notre regard d’un désastre sans doute pire encore, qui ravage le continent africain.

A l’heure actuelle, des dizaines de milliers d’hectares de cultures et de plantations sont ruinés par la plus grande invasion de criquets de ces vingt-cinq dernières années. En raison d’un climat automnal favorable, ces insectes ont proliféré et leur nombre pourrait encore croître d’ici à juin.

Neuf Etats africains s’essaient aujourd’hui à maîtriser la propagation de ce virus ailé qui se répand à une vitesse effarante. Maïs, millet, sorgho, herbes et feuilles: tout y passe!

Des nuages de criquets, parfois de la taille de petits pays comme le Luxembourg, se déplacent sur des kilomètres ravageant tout sur leur passage et ne laissant derrière eux qu’une terre stérile. Ces régions pauvres, qui souffrent régulièrement de la famine, se retrouvent ainsi face à une future crise alimentaire de grande ampleur.

Depuis le début de cette invasion, les gouvernements de ces pays ont intensifié les mesures de contrôle qui comprennent notamment une utilisation rapide de pesticides dans toutes les zones touchées, pulvérisés à l’aide de pompes manuelles et motorisées. Ces Etats sont aujourd’hui appuyés par les Nations unies, qui demandent une aide urgente pour organiser rapidement une pulvérisation aérienne de grande ampleur avant la saison des plantations.

L’objectif est principalement d’empêcher l’éclosion des œufs des criquets par l’utilisation de fénitrothion et de malathion, des insecticides organophosphorés couramment utilisés pour lutter contre les moustiques et les insectes frugivores. En effet, si une intervention n’est pas faite rapidement, la plaie des criquets pourrait s’amplifier et réduire à néant les terres agricoles restantes de la Corne de l’Afrique.

Pandémie et prolifération des criquets: face à ces catastrophes d’ampleur biblique, l’Humanité se retrouve confrontée à ses éternels ennemis naturels qui lui rappellent sa fragilité. La nature nous rappelle aujourd’hui qu’elle n’est pas que Gaïa la nourricière mais également Nemesis la colérique.

Par ces épreuves, nous prenons conscience que la technologie et la science ne sont pas des oppressions qui nous éloignent d’un état naturel fantasmé mais au contraire le résultat de notre vie et notre confrontation à notre milieu.

Energie nucléaire, produits chimiques, médicaments de synthèse, vaccins: toutes ces solutions qui sont décriées par des minorités qui font beaucoup de bruit sont pourtant les fruits de l’ingéniosité humaine et la source de sa prospérité.

Après le passage de ces heures sombres, nous devrions ressortir plus reconnaissants de ce qui nous permet d’échapper à une vie «courte, brutale et indigente», comme le disait Thomas Hobbes. Retrouvons foi en notre ingéniosité et notre capacité à créer plutôt que porter sans cesse le poids d’une culpabilité infondée de notre présence sur cette Terre.

Originally published here.


The Consumer Choice Center is the consumer advocacy group supporting lifestyle freedom, innovation, privacy, science, and consumer choice. The main policy areas we focus on are digital, mobility, lifestyle & consumer goods, and health & science.

The CCC represents consumers in over 100 countries across the globe. We closely monitor regulatory trends in Ottawa, Washington, Brussels, Geneva and other hotspots of regulation and inform and activate consumers to fight for #ConsumerChoice. Learn more at consumerchoicecenter.org

Après le coronavirus, faisons des améliorations à notre cadre législatif

Après des semaines de changements à notre façon de consommer, nous voyons qu’il y a des améliorations importantes à faire, en ce qui concerne nos chaînes d’approvisionnement et les moyens disponibles pour se procurer des produits et services. Profitons de cette phase de lucidité pour faire des changements appropriés.

Plusieurs semaines de confinement nous montrent que tout ne s’est pas
déplacé sur internet et qu’une présence physique est difficilement remplaçable avec une connexion internet. Tout de même, nous voyons aussi qu’il y a raison de se réjouir du fait que cette pandémie nous tombe dessus en 2020 et pas il y a vingt ans. Nous avons la possibilité de rechercher et commander des produits et services, presque sans
aucune nécessité de se déplacer.

Les outils de travail à distance tels que Zoom, Asana ou les outils de Google ont déjà révolutionné le monde du travail. La plupart des réunions peuvent
être converties en appel vidéo. Dans des pays comme le Royaume-Uni, les consommateurs peuvent dire que grâce à des services de livraison de produits alimentaires tels que Amazon Fresh etOcado, nous pouvons constituer une bonne quantité de réserves de conserves, de produits secs et de produits pour la salle de bains, sans même avoir à nous battre pour les
derniers produits dans certains supermarchés presque vides.

Au Luxembourg, où ces services n’existent pas, la question se pose si notre cadre réglementaire n’est pas à l’origine de ce défaut. L’absence de services comme Uber, ou les trottinettes électriques comme Bird, nous indique qu’une législation fautive est à l’origine de cette défaillance. Tant que des villes comme Bruxelles ou Paris bénéficie de l’économie de partage, les restaurateurs et la clientèle luxembour- geoises doivent se contenter de sites web incomplets de restau- rants, et l’HORESCA qui organise un service de livraison à 10 euros par commande (pour ceux qui n’ont pas de service intégré de livraison).

Il s’avère que les applications décentralisées sont mieux préparées pour faire face à des crises et la demande des clients. Un grand changement dans l’approvisionnement de produits et services est celui des médicaments et des services médicaux. Pendant la pandémie, nous voyons l’arrivée des télé-consultations, dont on espère qu’elles ne resteront pas une innovation temporaire. Afin de récupérer leurs ordonnances, les patients ont dû se déplacer en pharmacies — une obligation superflue.

Huit pays dans l’Union européenne donnent le droit à leurs citoyens de commander des médicaments sur ordonnance en ligne : le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Suisse, les Pays-Bas, le Danemark, la Suède, la Finlande et l’Estonie. Au Luxembourg, le gouvernement nous informe que “Seuls les médicaments sans ordonnance peuvent être vendus sur internet. Il n’est pas prévu d’autoriser la vente à distance de médicaments sur ordonnance.” Espérons que la crise actuelle donnera la motivation nécessaire aux parlementaires de s’intéresser à une légalisation de ces services.

Au niveau de l’Agence européenne des médicaments (EMA), nous aurions besoin d’un audit pour comprendre pourquoi un fast-tracking des procé-
dures d’approbation n’a pas encore été possible. Dans une situation d’urgence comme celle du coronavirus, il nous faut des recherches efficaces, et une bureau- cratie qui autorise au plus vite les médicaments nécessaires. L’Agence luxembourgeoise des médicaments et des produits de santé (ALMPS) devra fonctionner d’après les mêmes principes : mettre la priorité pour maximiser le nombre de nouveaux médicaments sûrs, en réduisant les obstacles administratifs. En même temps, le Luxembourg doit aussi autoriser et encourager le “droit à l’essai” médical. La loi sur le droit d’essayer ou loi Trickett Wendler, Frank Mongiello, Jordan McLinn et Matthew Bellina, a été promulguée le 30 mai 2018 aux États-Unis. Cette loi est un autre moyen pour les patients chez qui on a diagnostiqué des maladies mortelles, qui ont essayé toutes les options de traitement approuvées et qui ne peuvent pas participer à un essai clinique, d’accéder à certains traitements non approuvés. Les essais cliniques permettent de savoir si un produit est sûr à l’emploi et peut traiter ou prévenir efficacement une maladie. Les personnes peuvent avoir de nom-
breuses raisons de participer à des essais cliniques.

En plus de contribuer aux connaissances médicales, certaines personnes participent à des essais cliniques parce qu’il n’existe aucun traitement pour leur maladie, que les traitements qu’elles ont essayés n’ont pas fonctionné ou qu’elles ne sont pas en mesure de tolérer les traitements actuels.

Au-delà, il faut aussi plus de cybersécurité chez les Luxembourgeois et les entreprises contre les cyberattaques qui se propagent lors de cette pandémie. La sécurité du réseau doit être garantie pour garder l’at-
tractivité de la place financière – pour ce faire, une exclusion de certains acteurs du marché de télécommunication, dont la Chine, ne doit pas être exclue. Et qui dit vie privé, doit aussi garantir une révision de la
Constitution qui met en évidence les idées reçues de cette crise, afin de prévenir encore plus les abus de pouvoir dans des urgences futures.


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Україна не може дозволити собі заборони на експорт пшениці

У середу, заступник міністра економіки Тарас Висоцький повідомив Reuters, що Україна готова ввести заборону на експорт пшениці, якщо його обсяг перевищить узгоджений з трейдерами рівень. Цьому кроку передувало звернення Всеукраїнської асоціації пекарів та асоціації «Борошномели України» до президента Володимира Зеленського, прем’єра Дениса Шмигаля, міністра економрозвитку Ігоря Петрашка та секретаря Ради нацбезпеки і оборони (РНБО) Олексія Данілова з проханням вплинути на ситуацію з підвищенням цін на продовольчу пшеницю.

Заборони на експорт – це природна реакція на надзвичайну ситуацію, спричинену пандемією. Метою є запобігання дефіциту пшениці та зростання цін на зерно всередині країни. Тому, з цієї сторони, такий крок може здаватись виправданим та навіть своєчасним.

Однак проблема у тому що у перспективі такі рішення можуть призвезти до втрат у вигляді погіршення відносин з країнами-торговими партнерами та втратою багатьох експортних можливостей у майбутньому. Так як Україна є одним із найбільших світових експортерів зерна, нам важливо підтримувати цей статус та намагатись збирати рекордний врожай.

Зростання експорту в 2018-ому році забезпечили в основному кукурудза, пшениця, ріпак, м’ясо і субпродукти птиці, олії, тютюн і вироби з нього, яйця і кондитерські вироби. Найбільшими імпортерами української сільгосппродукції в 2018 році були Індія, куди було експортовано аграрної продукції на суму понад 1,8 млрд дол., Китай – 1,2 млрд. дол., Нідерланди – 1,2 млрд. дол., Іспанія – 1 млрд. дол. і Єгипет – 0,9 млрд. Дол.

Міжнародна торгівля важлива тим, що вона дозволяє кожній стороні використовувати свою перевагу і отримувати вигоду з переваги іншої. Таким чином, rраїни, в які ми постачаємо зерно є залежними від наших імпортів так само як наші експортери залежні від від продажу на світовий ринок. В результаті, обидві сторони виграють. Саме тому для нас так важливі ці торгові відносини, і обривати їх шляхом заборони експортів є не найкращим рішенням.

Експорт зерна є важливою частиною економіки України, і заборона або обмеження їх зашкодить вітчизняним експортерам. Цілком ймовірно, що тоді вони – цілком виправдано – вимагатимуть від держави певну грошову підтримку для збереження свого виробництва. Україна, як країна, яка водночас веде війну з Росією, і коронавіруcом і яка по голову в кредитах, не може собі цього дозволити.

Але це не лише Україна. Кілька країн заявили про готовність повернутись всередину. Нещодавно Румунія ввела заборону на вивезення зерна та переробленого зерна (включаючи хлібобулочні вироби) за межі Європейського Союзу, і румунські фермери вже висловили свою стурбованість. Зокрема, вони побоюються, що заборона не буде скасована після закінчення пандемії, і вони не зможуть продати урожай пшениці, ячменю, ріпаку. “Це було б катастрофою, оскільки фермери не мають потужностей для зберігання,” – стверджує Строеску.

Економічний націоналізм є привабливим, але він так само є неймовірно небезпечним в довгостроковій перспективі і підштовхне нашу економіку ще більше вниз.

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Five measures that could prevent future lockdowns

That the World Health Organisation hasn’t exactly shone in the coronavirus crisis is now well-documented. It should remind us of the dangers of following one centrally-guided approach to tackling the disease. Thankfully, given how even experts have been unsure about how to respond to this enormous challenge, there was no unified EU response to Covid-19. Instead, European countries have been dealing with the virus using trial and error.

As a result, looking at the responses of European and Asian countries, we can now distinguish five important things that seem to have worked to prevent the need for a strict, economically devastating lockdown.

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Overreaching Lockdowns Are Flattening Our Livelihoods

Millions of Americans are in the penalty box as we speak.

They have followed the advice of state and local officials and they have stayed home to stop the spread of COVID-19.

Businesses are on hold, birthdays are canceled, travel is limited, and we are glued to our screens to see how this all ends. While some of us have been able to carry on work, essential or not, during this trying time, that’s just not possible for most.

More than 16 million Americans have filed for unemployment benefits since lockdown orders went into effect in mid-March, and economists say we could face as high as 20 percent unemployment by summer.

It is certainly true that many states and cities have saved lives by ordering us to stay home. But blanket lockdowns are now flattening our livelihoods in a way that’s more dangerous than this pandemic.

Danish political scientist Bjorn Lomborg says that by closing all schools and jobs, we are “actually creating more damage, more long-term death, more long-term unemployment and unpleasantness for the whole population compared to what you’re achieving in saving lives.”

He’s right. It’s why Austria and Denmark have already begun to relax their lockdowns and open up their economies, but with social distancing rules still in effect. European leaders see the real damage that has been done to societies, and it is time to turn the tide while remaining responsible.

That is exactly what the American people can do as well.

We can still be responsible by socially distancing where necessary, wearing facemasks, quarantining at-risk groups, and using technology to track the spread of the virus. That is what countries going back to work have done since the start.

That will be more effective than forcing businesses to shutter, driving many of our compatriots to foodbanks or the brink of homelessness.

We have to look no further than our own hospitals.

It is true that many health facilities in major cities are overwhelmed, and we should be sending them every resource where possible.

But by canceling elective surgeries and operations that feed their budgets, rural and county hospitals have ironically begun laying off hundreds of thousands of health professionals and administrative staff. This is not because they are overwhelmed with COVID-19 patients but rather because they do not have any patients at all.

If we are losing health professionals during a pandemic, then we are doing something wrong.

A one-size-fits-all-approach is usually misguided in our federal system, and it’s wrong now. There are 27 states that have had less than 100 fatalities, yet are still imposing crushing lockdowns. It is no wonder so many are itching to get back to work.

It is time to admit lockdowns are not a universal answer to the crisis we face.

Many criticize President Trump for his desire to open up the American economy. But his anxiety is a signal to workers and entrepreneurs everywhere: the pain and suffering of the novel coronavirus are real, but losing your income and prospects for feeding your family is just as bad or sometimes even worse.

Americans are a robust, strong and resilient people. We understand that things may never be the same, but we should be trusted to continue our lives while following the guidance of our scientists and doctors. That is the balance we need to protect our livelihoods and save those most vulnerable.

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