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Day: June 12, 2023

The US is right to take aim at Europe’s protectionist food policies

As the World Trade Organization is meeting in Geneva this week, Biden administration officials have taken aim at Europe’s protectionist trade policies.

The US Ambassador to the WTO, Maria Pagán, laid out ‘persistent barriers’ that American goods and services face to enter the European market. High on the agenda were EU food and wine standards, which disproportionately put American producers at a disadvantage.

The EU’s ‘Farm to Fork’ strategy – a roadmap to fundamentally reform agricultural policies in the bloc – will only extend those existing transatlantic disputes. The core issue is not just that Brussels is already subsidising its farmers to an even larger extent than the US, but that it now increasingly requires trade partners to adopt its own policies.

A good example is the application of chemical crop protection: last year, the EU announced that it would demand importers refuse any food products treated with neonicotinoid insecticides, despite the fact that EU member countries still have emergency derogations for these chemicals. American farmers use these chemicals to prevent major crop losses through crop-eating insects.

As Pagán rightly noted in Geneva, the EU’s insistence on exporting its production standards to trade partners are ‘not appropriate, effective, or efficient in other parts of the world’, and will reduce the sustainability of food systems for non-European producers. The correct application of crop protection ensures sustainability because it guarantees high yields and thus reduces inputs, which is why the American food model is not merely more productive, but also more sustainable than the European one.

Intriguingly,. the EU’s experiment with farm policy is now being called into question in its own parliament. Indeed, the largest grouping in the European Parliament recently withdrew its support of a law that would cut pesticide use in half by 2030, citing concerns over rising food costs, as well as the effects of the policy on farmers. As Europe faces the repercussions of the war in Ukraine, the political goals of a policy dreamt up a decade prior seems like far less of a priority.

From the standpoint of trade policy, the EU is backing itself into a corner. During Donald Trump’s presidency, the US was widely seen as both protectionist and disorganised, with the administration treating the WTO more like a trading floor than a serious international organisation. However, there’s been little sign of a return to ‘normal’ since Joe Biden’s arrival in the White House – although that is not down to the US alone.

For in recent years the EU’s obsessively unilateral approach to agricultural reforms has been exposed as both impractical and inconsiderate of other nations’ food policies. It’s a stance that tells the rest of the world: no new breeding technologies, no conventional farming, no high-yield farming, no ostensible competition with European producers. To give a particularly absurd example, Brussels even restricts the words ‘tawny’, ‘ruby’, ‘reserve’, ‘classic’, and ‘chateau’ on imported bottles of American wine, just in case anyone mistakes them for the more ‘authentic’ European versions.

It is consumers on both sides of the Atlantic who pay the price for the EU’s intransigence and pettiness, with less product choice and higher prices. That’s why it’s encouraging to see the US Trade Representative and other officials holding the line when it comes to their farmers’ interests – and pushing back against Brussels’ protectionists, hyper-cautious, anti-consumer approach to agricultural policy.

Originally published here

Laisser le choix aux consommateurs et miser sur l’innovation pour assurer le développement économique de l’UE

Si le principe de précaution est louable dans son principe, il semble aujourd’hui dévoyé de son ambition première. De fait, par des précautions excessives, un abus réglementaire et parfois une forme de populisme, le Vieux Continent est aujourd’hui en retard dans bien des domaines. Et si laisser le choix aux consommateurs était la solution ?

Un principe louable qui a perdu son objectif

A l’origine, le principe de précaution visait avant tout à protéger consommateurs et citoyens d’évolutions aux conséquences inconnues et potentiellement dangereuses. Las, depuis des années il semble avoir perdu sa boussole, et d’un principe de précaution nous sommes passés à un excès de précaution, contreproductif et, à bien des égards, infantilisant. Ainsi, alors que l’IA s’annonce comme un enjeu stratégique du monde de demain et qu’Américains et Chinois investissent massivement dans le développement de cette technologie, le rapport de 12 pages de l’UE à ce sujet liste 11 pages de risques pour une seule d’opportunités. Cet exemple pourrait également se décliner pour le génie génétique, alors que les agriculteurs européens perdent chaque année des parts de marché, devenant entièrement dépendants d’aides pour survivre, et que nous devrons dans quelques décennies nourrir plus de 8 milliards d’humains ─ ce qui sera impossible sans recourir aux OGM.

La question cruciale du choix

Ceci pose la question du risque et du hasard. A partir de quelle probabilité peut-on acter qu’il s’agit d’un risque, et non d’un hasard ? Une des préoccupations principales de l’Agence pour le Choix du Consommateur est la question – et la gestion – des risques. Une grande majorité des réglementations actuelles se réfèrent aux comportements à hauts risques des consommateurs : une consommation bénigne d’alcool n’implique pas un risque de maladie, au contraire d’une consommation excessive. Un autre exemple est la controverse autour de la cigarette électronique : bien entendu, ne pas fumer est préférable en termes de santé. Toutefois, les dommages potentiels du vapotage sont bien moindres que ceux de la cigarette, et ne pas en restreindre l’usage offre une alternative moins dangereuse aux consommateurs. Il s’avère hélas que les régulateurs ne comprennent pas suffisamment la différence scientifique entre « hasard » et « risque », même si certains signes vont aujourd’hui dans le bon sens.

Il nous apparaît donc comme hautement préférable, pour le développement de l’économie européenne, de laisser le choix aux consommateurs, qui arbitreront cette question de la pertinence des innovations par l’intermédiaire de la concurrence et du marché. Certes, il sera facile d’objecter la question de l’information complète, et du poids de certains intérêts. Toutefois, ce serait oublier que ces fameux intérêts vont dans les deux sens, comme chaque médaille a, nécessairement, son revers. Mais laisser les consommateurs, qui sont aussi des citoyens, faire leurs choix n’est-il pas le propre de la démocratie ? C’est ce dont nous restons convaincus, et ce pour quoi nous luttons chaque jour.

Verbatim : « L’innovation et la liberté des consommateurs sont les meilleurs leviers pour le développement de l’Europe »

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