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Month: August 2023

The Big Artificial Sweetener Debate

The International Agency for Research on Cancer has classifiedaspartame as “possibly carcinogenic.” This has sparked a debate over artificial sweeteners’ use, importance and safety.

Consumers need to know that this classification comes with a set of addendums. The agency is not a food-safety agency, meaning it merely looks at agents in themselves, not the amount regular consumers will take in. 

In the case of aspartame, a person weighing 130 pounds would need to drink between 12 and 36 cans of Diet Coke each day for an extended period for the sweetener to constitute a risk. That is way beyond most consumers’ regular consumption level, and it relativizes the perceived risk when reading the headline that “aspartame is possibly carcinogen.” The Joint FAO/WHO Expert Committee on Food Additives released a reporton the same day stating that within the recommended daily limit, the additive remains safe.

The statements appear contradictory for those who don’t follow the different functions of these health bodies, and they are likely to confuse consumers. Arguably, a lot of nutritional research has a tendency to do that.

In fact, artificial sweeteners have long been surrounded by a set of myths, one of which is that drinking diet soda makes you put on weight. There is a set of research that outlines that some artificial sweeteners may increase your appetite. While more research is needed on the issue, a striking fact in this conversation is that sweeteners are harm-reducing substitutes for the actual problem: sugar. Sugar is directly linked with a long list of dietary concerns, while artificial sweeteners reduce the amount of sugar intake of consumers in a responsible way.

It appears that to some, the discussion on artificial sweeteners is so much about harm reduction or the benefits of sweeteners — as in the case of aspartame for the sweet drink consumption of diabetics — but rather about a larger plan of abstinence altogether. 

In a 2019 piece for the Washington Post, columnist Tamar Haspel writes: “People don’t want to drink water. They want to drink soda. But the attitude in the nutrition community isn’t just that you shouldn’t drink soda — regular or diet — it’s that you shouldn’t even want to drink soda. It’s puritanical, holier-than-thou and breathtakingly condescending.” 

Haspel lays out in her piece that a lot of the pushback on artificial sweeteners and their alleged effect on gut microbiome is approximative at best and relies on a general distrust toward harm-reducing sweeteners.

Instead of pursuing the impossible task of making humans reject the lust for things that taste sweet, we should rather embrace sweeteners for the benefits that they are. Aspartame has prevented countless health problems as a sugar substitute. That in itself is worth celebrating.

Similar to aspartame, but more known for its use in sugar-free gum, is xylitol. This artificial sweetener is commonly used in sugar-free gum, associated with a list of health benefits ranging from improved memory retention to increased focus. When American researchers went to Malawi and analyzed the effects of chewing xylitol-containing sugar-free gum in 10,000 pregnant women, they found that those women who chew gum were 25 percent less likely to experience preterm births.

Interestingly, a food additive with similar advantages to aspartame and xylitol is stevia, which was previously approved by the FDA in the 1980s, only to be reintroduced as a safe sweetener in the 1990s. Stevia was initially believed to cause cancer, yet further studies dispelled those concerns. An animal study later found stevia to reduce the effect of diabetes and protect the kidneys. Unsurprisingly, stevia also faces less pushback because its sweet components are naturally occurring.

The debate on artificial sweeteners often misses the mark and loses sight of their actual purpose: reducing sugar consumption where it does the most damage.

Originally published here

CONSOMMEZ-VOUS CETTE SUBSTANCE CANCÉROGÈNE ?

La classification de certaines substances comme plus ou moins dangereuses montre de graves lacunes dans la communication aux consommateurs des réalités scientifiques.

Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), un organisme associé à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a récemment annoncé qu’il classerait l’édulcorant artificiel aspartame comme « possiblement cancérogène ». L’agence n’a pas encore révélé l’ensemble des données sur lesquelles repose cette décision, mais quelle que soit la teneur de la publication à venir, l’annonce inquiète déjà de nombreux consommateurs quant à leur consommation de substituts du sucre.

En réalité, l’aspartame peut être consommé sans danger. La nouvelle classification de l’OMS en dit plus sur les lacunes de la stratégie de communication des risques de l’agence que sur l’aspartame.

Peut-être, ou probablement ?

Le CIRC classe ce qu’il appelle les « agents » en quatre catégories de cancérogènes.

Le groupe 1 comprend les agents pour lesquels il existe des preuves solides d’un lien avec le cancer – les radiations, par exemple, ou l’opium et le tabac. A l’inverse, les agents du groupe 3 sont ceux qui sont « inclassables quant à [leur] cancérogénicité pour l’homme ». Au grand soulagement de nombreux lecteurs, la caféine est un agent du groupe 3.

Mais deux groupes existent au milieu. Le groupe 2A comprend les agents « probablement cancérogènes », ce qui indique un risque plus élevé que le groupe 2B, qui énumère les agents « peut-être cancérogènes » – ce qui est le cas de l’aspartame.

Pour déterminer si un agent est cancérogène ou non, le CIRC procède à une évaluation basée sur la danger (« hazard », en anglais), c’est-à-dire qu’il examine le potentiel de nocivité d’un agent, et non la probabilité qu’il le soit effectivement. Mais le CIRC n’est pas une agence de sécurité alimentaire et ses conclusions ne disent rien sur la question de savoir si une consommation raisonnable constituerait un risque pour les consommateurs.

Dans le cas de l’aspartame, une personne pesant 60 kg devrait boire entre 12 et 36 canettes par jour de soda édulcoré à l’aspartame pour augmenter son risque potentiel de cancer au-delà des niveaux de base. C’est pourquoi l’utilisation de l’aspartame est autorisée au Canada et dans de nombreuses autres juridictions depuis plus de 40 ans.

Bien que l’on ne sache pas exactement quelle est l’ampleur de l’augmentation à partir d’une consommation de 12 à 36 canettes, elle est probablement inférieure à un centième de pourcent, en termes absolus. En dessous de ce seuil de consommation, les consommateurs ne courent aucun risque.

L’abus de « … » est mauvais pour la santé

Les consommateurs doivent comprendre que les responsabilités du CIRC sont très différentes de celles du Comité mixte FAO/OMS d’experts des additifs alimentaires (JECFA) et que ce dernier utilise des méthodes tout à fait différentes. Le JECFA n’a jamais trouvé l’aspartame cancérogène, alors que le CIRC, dans la longue liste de produits qu’il a évalués, trouve presque toujours des agents potentiellement cancérogènes – parce qu’il ne tient pas compte de la quantité absorbée par un consommateur raisonnable.

Pour que l’aspartame soit inclus dans la catégorie 2B (c’est-à-dire « peut-être cancérogène »), il suffit qu’une seule des caractéristiques suivantes soit remplie : « des preuves limitées de cancérogénicité chez l’homme, ou des preuves suffisantes de cancérogénicité chez l’animal de laboratoire, ou des preuves mécanistes solides, montrant que l’agent présente des caractéristiques clés de cancérogènes pour l’homme ». L’expression « preuves limitées » signifie que l’agence n’a pas besoin d’établir une relation linéaire entre l’agent et l’apparition d’un cancer, comme elle le fait pour le groupe 1. Le « peut-être » dans « peut-être cancérogène » a donc un rôle important à jouer.

Le problème des classifications du CIRC est qu’en fin de compte, elles ne donnent aux consommateurs que des informations très limitées. Si l’on retire de l’équation les niveaux d’exposition, c’est-à-dire la dose, presque tout peut devenir nocif.

Le soleil est nocif par une chaude journée d’été, mais la plupart des consommateurs limitent leur exposition en appliquant un écran solaire ou en se mettant à l’ombre. S’il existe des cas où le soleil peut être considéré comme cancérogène, ce ne serait pas une bonne communication sur les risques que de les étiqueter comme un agent cancérogène, et donc comme quelque chose à éviter à tout prix – pas sans alerter les consommateurs sur le fait qu’il y a une quantité saine de soleil qu’ils devraient se sentir à l’aise d’avoir.

Les dangers du sucre

Tout comme une quantité excessive de soleil peut provoquer un cancer, une quantité excessive d’aspartame peut théoriquement en provoquer un aussi. Toutefois, la plupart des consommateurs ne s’exposent pas au soleil à un niveau cancérogène et ne boivent pas 10 litres de boissons gazeuses sans sucre par jour.

L’aspartame et d’autres additifs alimentaires similaires nous ont aidés à nous éloigner d’un additif que nous devrions probablement consommer avec plus de précaution : le sucre. La surconsommation de sucre peut entraîner des problèmes de santé importants, notamment l’obésité et le diabète. Faire peur aux gens en brouillant les réalités de la perception des risques des édulcorants artificiels risque de les pousser à se rabattre sur des boissons sucrées qui sont en fin de compte pires pour eux.

La classification de l’aspartame comme cancérogène possible ouvre également la voie à un fléau tout à fait différent : les avocats spécialisés dans la responsabilité civile. Aux Etats-Unis en particulier, les évaluations du CIRC fondées sur les risques ont favorisé les actions collectives qui, dans le cadre de procès devant jury, ont permis de soutirer des millions de dollars aux fabricants de produits sûrs. Cela permet peut-être à certains avocats de s’offrir des jolis appartements à New York, mais ne contribue guère à faire progresser la santé publique.

Le cancer est un problème majeur dans notre société et il convient de redoubler d’efforts pour persuader les consommateurs de modifier les comportements qui augmentent le risque de cancer. Cela dit, les décisions consultatives telles que l’avertissement sur l’aspartame ne rendent pas service au débat sur la santé publique en faussant la perception des risques et en alimentant les conspirations sur l’empoisonnement des consommateurs par l’industrie alimentaire mondiale.

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