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Day: April 9, 2020

Global Consumer Group Calls for Defunding WHO, Praises Trump’s Probe

Consumer Choice Center, a global consumer advocacy group, is launching a campaign to defund the World Health Organization (WHO) and is praising President Donald Trump for his remarks at Tuesday’s coronavirus press briefing when he said he would be looking into the massive funding the United States gives to WHO annually.

Trump at the press briefing criticized how WHO had not been transparent about the coronavirus and its genesis and evolution in China.

“They called it wrong … we’re gonna put a hold on money spent to the WHO,” Trump said. “We’re going to put a very powerful hold on it.”

“It’s a good thing when it works, but when they call every shot wrong, that’s no good,” Trump said.

“President Trump’s decision speaks to the larger inefficiencies and issues of transparency and accountability that have plagued the World Health Organization in recent years,” Yaël Ossowski, deputy director at the Consumer Choice Center, said in a statement he distributed to the press.

“While the failures of the WHO have only recently gotten publicity, this has been a long time coming,” Ossowski said.

Ossowski outlined some of those inefficiencies in his statement.

“It has been revealed that the WHO spends up to $200 million per year, or $28,500 per staffer, on travel costs alone, more than the budgets of combatting AIDS, tuberculosis, and malaria combined,” Ossowski said. “Not to mention they’ve been known to host extravagant galas and conferences that do not further global public health.”

“We witnessed this during the Ebola epidemic in western Africa in 2013-14, where the WHO was too slow to respond and inadequate in health policies, and we’re seeing it in realtime with COVID-19,” Ossowski said.

“The WHO and its Director-General Tedros Adhanom Ghebreyesus have cozied up to the Chinese Communist Party since the beginning of the outbreak and praised their failures,” Ossowski said. “Even as late as January 19th, the WHO parroted the Chinese Communist Party’s narrative that human-to-human transmission of the novel coronavirus was very unlikely.”

“Now is the time to send a clear signal that the WHO needs to be transparent and accountable for their failures,” Ossowski said.

“In 2017, Consumer Choice Center led the efforts in calling on the United States and member nations to cut funding to the WHO to realign their priorities toward health emergencies such as the very real pandemic we currently face,” Ossowski said. “The WHO has failed in its principal mission and it needs to be defunded. We applaud President Trump for his bold move.”

According to the World Health Organization, the United States as a “member state” has an assessed contribution owed to the organization for 2020-2021 of $115,766,922.

The United States is the largest donor to the World Health Organization of all countries that are member states.

“We’re going to make a determination about what we’re doing,” Trump said at the daily coronavirus press briefing on Wednesday at the White House.


The Consumer Choice Center is the consumer advocacy group supporting lifestyle freedom, innovation, privacy, science, and consumer choice. The main policy areas we focus on are digital, mobility, lifestyle & consumer goods, and health & science.

The CCC represents consumers in over 100 countries across the globe. We closely monitor regulatory trends in Ottawa, Washington, Brussels, Geneva and other hotspots of regulation and inform and activate consumers to fight for #ConsumerChoice. Learn more at consumerchoicecenter.org

Coronavirus: la fièvre monte autour de l’Organisation mondiale de la santé et elle est politique

Non sans arrière-pensées électorales, Donald Trump rejoint la cohorte des détracteurs de l’OMS et de sa gestion de la crise

Alors que près de 1,5 million de personnes dans le monde ont été infectées à ce jour par le coronavirus et que plus de 83 000 en sont mortes, selon les données recueillies par la Johns Hopkins University à la date de mercredi, la fièvre monte dangereusement autour de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’agence des Nations unies pour la santé publique créée en 1948.

S’ajoutant aux critiques émises par beaucoup au sujet du temps perdu au début de la crise pour tirer la sonnette d’alarme, Donald Trump est monté au créneau, mardi, en reprochant à l’OMS de s’être focalisée sur la Chine et d’avoir formulé de mauvais conseils au sujet de l’épidémie. Avant de faire machine arrière, l’hôte de la Maison Blanche, dont les arrière-pensées sont surtout politiques, a menacé de suspendre la contribution américaine à l’organisation.

Ce serait plus qu’un coup dur alors que les Etats-Unis sont les plus gros contributeurs au budget de l’agence –4,8 milliards de dollars pour 2020-2021 entre contributions et dons volontaires et environ 1 milliard de dollars lors de l’exercice 2016-2017, soit un tiers de l’enveloppe totale. Suivent la Fondation Bill et Melinda Gates, le fondateur de Microsoft, avec quelque 600 millions de dollars ; le Royaume-Uni (près de 400 millions) ; Gavi, l’alliance du vaccin (250 millions) ; le Japon (250 millions) et l’Allemagne (200 millions).

La Chine n’arrive qu’au quatorzième rang des donateurs avec 100 millions de dollars, à quasi-égalité avec la France

Susceptibilité. Dans ce tableau, la Chine n’arrive qu’au quatorzième rang des donateurs avec 100 millions de dollars, à quasi-égalité avec la France. Or, l’OMS, aujourd’hui dirigée par l’Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, est très clairement accusée d’être sous l’influence de Pékin qui avait réussi à placer l’une des siennes à sa tête entre 2006 et 2017, en la personne de Margaret Chan.

Tôt ou tard, l’organisation devra expliquer pourquoi elle a tant tardé à reconnaître le virus – apparu officiellement au début de l’année à Wuhan – comme étant transmissible à l’homme et à déclarer l’état de pandémie mondiale – ce qu’elle a finalement fait le 11 mars – si ce n’est, comme accusent les détracteurs de son directeur général, pour ménager la susceptibilité des autorités chinoises. Depuis, sa gestion de la crise et ses recommandations sont loin de faire l’unanimité dans le monde. « Est-il raisonnable de continuer à exclure Taïwan de l’OMS ? » s’interrogeait notamment, début mars, dans les colonnes de l’Opinion, le représentant de Taïpei à Paris, en faisant valoir que l’île (379 cas, 5 morts à ce jour) avait réussi à juguler l’épidémie.

« Il y a un clair besoin de redessiner la mission et la structure de l’Organisation. Aujourd’hui, elle est loin d’être réactive. Elle devrait mener la bataille pas la suivre » commente pour l’Opinion Peter J. Pitts, consultant de la Food and Drug Administration (FDA), l’autorité américaine en matière de médicaments.

« C’est vrai que c’est un organisme international et qu’il ne peut susciter entièrement un consensus. L’OMS doit avoir la capacité et le désir de mener les choses en période de crise. La pandémie actuelle montre qu’elle n’a ni le talent, ni la volonté pour le faire » ajoute l’ancien numéro deux de la FDA, en se démarquant toutefois des récentes critiques de l’hôte de la Maison Blanche. « Le Président Trump cherche quelqu’un à blâmer. Mes commentaires sont un appel à reconnaître et à résoudre le problème. Comme on dit en anglais “Don’t fix the blame. Fix the problem”, c’est-à-dire ne jetons pas l’opprobe, réglons le problème. »

Outre le fait qu’il n’a pas dû apprécier les critiques de Tedros Adhanom Ghebreyesus sur sa décision de suspendre les liaisons aériennes avec la Chine, en mars dernier, l’hôte de la Maison Blanche ne fait qu’ajouter l’OMS à la liste des coupables à présenter aux Américains à l’approche de l’élection présidentielle du 3 novembre. Pékin y figure déjà en bonne place et si Donald Trump ne parle plus du « virus chinois » comme il le faisait encore il y a peu pour parler du Covid-19, ses amis du parti républicain ne manquent pas d’incriminer Pékin au Congrès et sur les ondes pour la crise sanitaire et économique que traversent actuellement les Etats-Unis.

« L’OMS et son directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus ont fait copain-copain avec le parti communiste chinois depuis le début de l’épidémie »

« Perroquet ». Présenté comme une organisation de consommateurs proche de la droite dure américaine et des fabricants de tabac, le Consumer Choice Center n’a pas manqué d’embrayer sur les récents propos du Président américain. « Pendant des années, l’OMS a usé de son pouvoir et de ses moyens d’une manière mal avisée contre le vapotage et l’obésité tout en négligeant ce qui devrait être sa priorité : répondre aux crises sanitaires mondiales et aux épidémies (…). On a vu durant l’épidémie Ebola en Afrique de l’Ouest en 2013-2014 qu’elle a été trop lente à réagir et inefficace en matière de politique sanitaire, et on le voit en temps réel avec le Covid-19, dénonçait, mercredi, dans un communiqué Yaël Ossowski, son directeur adjoint. L’OMS et son directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus ont fait copain-copain avec le parti communiste chinois depuis le début de l’épidémie. Le 19 janvier, ils ont même répété comme un perroquet la version du PCC selon laquelle la transmission du virus de l’homme à l’homme était improbable. Maintenant, il est temps d’envoyer un clair signal pour que l’OMS devienne transparente et rende des comptes pour ses échecs. »

Même si le débat sera sans doute plus feutré, l’organisation qui emploie 8 200 personnes dans 150 pays du monde n’échappera sans doute pas à une remise en question de son organisation et de ses actions.

Originally published here.


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Як боротьба з коронавірусом може вбити демократію: що відбувається в Європі

Нам знадобилося 75 років, щоб відновити свободу в деяких частинах Європи після тоталітарних жахів Другої світової війни та менше трьох тижнів, щоб знову поставити її на коліна. З коронавірусом на задньому плані, по Європі проносяться тривожні ерозії свободи слова та засобів масової інформації.

Так, минулого тижня парламент Угорщини прийняв закон, який дозволяє лідеру націоналістичного руху країни Віктору Орбану керувати країною безстроково. Закон дає змогу уряду Орбана ув’язнити будь-кого, хто оприлюднив помилкові факти, що заважають “успішному захисту” охорони здоров’я, або можуть створити “плутанину або заворушення”, пов’язані з коронавірусом. Така велика свобода розсуду з боку влади — це смертний вирок свободі слова, що є наріжним каменем демократії.

Віктор Орбан

Свобода слова відіграє найважливішу роль у встановленні відповідальності між урядом та його електоратом, а також забезпечує існування недискримінаційного взаємного потоку спілкування. Коли уряди монополізують цю свободу, демократія — в небезпеці. Віктор Орбан обрав правильну ціль. Навіть незважаючи на те, що Орбан запевняє, що ці закони будуть зняті, коли пандемія закінчиться, політичне минуле Орбана свідчить про протилежне. З часу своєї перемоги у 2010 році Орбан посилив державний контроль над засобами масової інформації, щоб придушити будь-яку опозицію та поетапно підірвати систему стримувань та противаг. “Демократія не обов’язково є ліберальною; Навіть коли державна політика не є ліберальною, вона все ще може бути демократією”, — вважає Орбан.

З такою проблемою зіткнулась не лише Угорщина. У Сербії постанова уряду про централізацію інформації під час надзвичайної ситуації з коронавірусом стала причиною арештів. Першого квітня після повідомлення про дефіцит захисного медичного обладнання, доступного для персоналу медичного центру в Сербії, сербська журналістка Ана Лалич була затримана. Лалич звинуватили у громадських заворушеннях за поширенні неправдивих новин під час надзвичайної ситуації.

Анна Лалич

У Польщі Міністерство охорони здоров’я заборонило медичним консультантам ділитись незалежними висновками щодо епідеміологічної ситуації, стану лікарень та методів захисту від інфекції. За поширення аналогічної інформації лікарів можуть звільнити.

Словенія та Чехія повністю заборонили присутність журналістів на офіційних прес-конференціях. Словенська журналістка, яка подала запит про вжиті урядом заходи щодо боротьби з пандемією, стала об’єктом розмитої кампанії ЗМІ, близької до політичної партії, яка очолює урядову коаліцію, за словами комісара з прав людини Ради Європи Дуни Міятович.

Вільні вибори є ключовою рисою демократичних режимів, але самі по собі є недостатніми. Справжня демократія не може існувати без громадянських прав і, зокрема, права на опір через протести, свободу слова та вільні ЗМІ. 

І на даний момент тяжко уявити кращий привід для швидкого поширення неліберальних ідей, ніж надзвичайна ситуація в галузі охорони здоров’я.

Віктор Орбан / Фото Reuters

Неліберальні уряди вкладають стільки грошей в пропаганду не просто так. Корінь їхньої сили полягає у штучно створених і страхітливих потужних розповідях, які неодноразово і послідовно поширюються, піддаючи цензурі кожен голос незгоди. Свобода вираження поглядів є для демократії тим самим, чим право приватної власності є для економіки. Монополізація одного з них веде до смерті демократії.

Тому вся Європа опинилася в глухому куті. З одного боку, ця пандемія може відвернути нас від неліберальних ідей навіки.

З іншого боку, цей кошмар може перетворитися на постійну реальність Європи, надавши урядам карт-бланш для прийняття суворих законів. Важко придумати більш ефективний спосіб придушити будь-яку потенційну непокору, ніж через використання страху за своє здоров’я. Завдяки високій трансмісивності коронавірусу, цей страх включає також батьків, друзів і буквально всіх дорогих нам людей. Це надає неліберальним урядам можливість маскувати свої тоталітарні ідеї як частину екстрених заходів для припинення пандемії. 

Демократія вкорінюється у свободі слова та медіа, і ми маємо її захищати за будь-яку ціну.

Originally published here.


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