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Day: December 14, 2021

LE NUTRI-SCORE SERA-T-IL BIENTÔT ABANDONNÉ ?

Pendant des années, ce système a été présenté comme un élément essentiel de l’information des consommateurs, au point qu’une adoption à l’échelle de l’UE était envisagée. De nouvelles informations justifient plutôt son abandon.

Le système du Nutri-Score est en principe clair. Il viser à renseigner les consommateurs sur la valeur nutritionnelle d’un produit sur une échelle de A à E – A étant la note la plus positive – et, en couleur, du vert au rouge. La France est adepte de ce système depuis 2016, mais dans un système de volontariat pour les entreprises. En 2019, une loi rendait cependant la mention du Nutri-Score obligatoire sur les publicités pour des aliments à partir du 1er janvier 2021.

Par ailleurs, l’adoption obligatoire en France et dans l’ensemble de l’Union européenne dès 2022 était envisagée.

L’Allemagne aussi s’est montrée alliée dans la bataille en faveur du Nutri-Score. Une enquête menée auprès des consommateurs par le ministère fédéral de l’Alimentation et de l’Agriculture, présentée en juillet 2019, a montré que les consommateurs préféraient le Nutri-Score. Du moins, c’est ce que l’on peut lire sur le site web du ministère.

Un sondage Forsa similaire, commandé cette fois par l’ONG Foodwatch, a été publié en août 2019. Là encore, la plupart des consommateurs étaient favorables au Nutri-Score. Il est toutefois intéressant de noter que l’enquête Forsa n’a pas clairement déclaré que ce label deviendrait bientôt obligatoire.

Cette précision n’était pas faite dans le sondage du gouvernement fédéral, où il n’était même pas possible de rejeter le Nutri-Score. Il s’agissait uniquement de savoir comment les consommateurs perçoivent et interprètent le score. Conclusion du ministère, dès le titre de son communiqué : « Les consommateurs veulent le Nutri-Score. »

Un système facile à contourner

Ces consommateurs savent-ils que le Nutri-Score ne dit pas si un aliment est sain ou non ? Difficile à imaginer, car l’information a simplement été cachée dans entre les lignes. En effet, si l’on calcule le nombre de calories ainsi que les nutriments favorables et défavorables, on n’obtient pas pour autant un mélange sain pour l’alimentation quotidienne.

En outre, les producteurs peuvent s’adapter aux calculs du Nutri-Score de manière à induire de nombreux consommateurs en erreur. Ainsi, le « pain complet » peut être enrichi industriellement en fibres pour obtenir un meilleur score, sans pour autant être plus sain. De même, la réduction des graisses et leur remplacement par des glucides – en particulier des glucides raffinés – ou la substitution du sucre par des édulcorants de synthèse ne peuvent être considérés comme un progrès dans la lutte contre l’obésité et les maladies qui y sont liées. Noémie Carbonneau, psychologue nutritionniste canadienne, déclare à ce sujet qu’ « il est très dangereux d’avoir une vision en deux parties de la nourriture et de dire : ‘C’est bon ou ce n’est pas bon’ ».

Avec le Nutri-Score, la politisation de la science ne s’arrête cependant pas aux aliments. Cette année, des fromage français qui avaient initialement reçu un « E » ont ainsi mystérieusement été surclassés sur le plan nutritionnel par le ministère compétent. Tandis que d’autres fromages, comme le fromage frais, n’ont soudainement plus du tout été reconnus comme des fromages.

Les Italiens créent une alternative

Pendant ce temps, les régulateurs italiens ont créé « Nutrinform », un concurrent du Nutri-Score qui cherche à rendre compte des produits régionaux protégés, en indiquant le contexte dans lequel ils sont consommés.

Certains produits traditionnels riches en sucre, en sel et en graisse ne dépasseront en effet jamais la note C dans le Nutri-Score, quel que soit le contexte de leur utilisation. Par exemple, l’huile d’olive serait mal notée, même si sa consommation par repas est très faible. Le système italien tente de tenir compte de cette situation, mais il est également plus intéressé par la protection du régime méditerranéen que par l’information des consommateurs.

La seule étude évaluée par des pairs sur le sujet du Nutri-Score (publiée en 2016 dans l’International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity) explique que les consommateurs ne mangeraient pas plus sainement grâce au modèle Nutri-Score et que, dans la plupart des catégories de produits (sucreries, pâtes, viande, etc.), le choix ne varie guère.

Mais les problèmes du Nutri-Score vont bien au-delà de ce malentendu. Le système ne prend en compte qu’un nombre très limité de nutriments (sel, sucre, graisses saturées, fibres et teneur en fruits ou légumes), en ignorant les autres. Même Olivier Andrault, de l’Union française des consommateurs (UFC), qui voit pourtant le Nutri-Score d’un bon œil, expliquait fin 2019 que « le Nutri-Score n’est pas complet, car il ne tient pas compte de la présence d’additifs ou d’acides gras trans et n’indique pas clairement la fréquence à laquelle les produits peuvent être consommés sur la base de leur évaluation ».

Heureusement, d’après les autorités italiennes, la France serait sur le point d’abandonner le Nutri-Score au plan européen. « Nous allons approfondir ce sujet dans les prochains jours, mais il semble assez clair que même la France recule devant cette idée malsaine de donner une couleur aux aliments et de les étiqueter bons ou mauvais sans véritable méthode scientifique », a déclaré le ministre italien des Politiques agricoles, alimentaires et forestières, Stefano Patuanelli, le 26 novembre dernier.

Que devient la pyramide alimentaire ?

De manière générale, il faut se méfier lorsque l’Etat veut définir le modèle alimentaire des citoyens. Qui ne se souvient pas de la pyramide alimentaire avortée, cette forme triangulaire colorée que l’on trouve dans les pages de manuels scolaires depuis le début des années 1990 (des images d’une brique de lait, d’une cuisse de poulet et de tiges de brocoli) ?

Conscients de leur devoir, les élèves étudiaient ces « éléments constitutifs d’une alimentation saine » et juraient de consommer chaque jour leurs trois portions de produits laitiers ainsi que beaucoup de pain, de riz et de pâtes, afin de jeter les bases d’une alimentation saine.

Aujourd’hui, nous savons cependant que non seulement la pyramide alimentaire est basée sur des hypothèses erronées, mais, en plus, le respect de ses prescriptions peut en fait être néfaste et conduire à une alimentation malsaine.

Le problème de toute étiquette gouvernementale concurrente sera désormais qu’elle sert les intérêts de ceux qui l’ont établie. Mais la réalité est que la science nutritionnelle est une science, pas une politique.

La meilleure façon pour les consommateurs de suivre un régime alimentaire sain est donc de faire de l’exercice et de consulter leur médecin ou leur nutritionniste pour savoir ce qui leur convient le mieux. L’individualisation de notre approche de l’alimentation est plus efficace que le vieux mécanisme d’uniformisation de l’Etat.

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Nicotin gây nghiện nhưng không phải nguyên nhân gây ung thư

Các chuyên gia cho rằng đã đến lúc chấm dứt tấn công vào nicotin mà thay vào đó cuộc chiến chống tác hại thuốc lá cần xác định rõ đâu mới là nguyên nhân gây ra các bệnh lý liên quan đến hút thuốc lá điếu.

Nghiện thuốc lá, không chỉ do nicotin

Năm 2011, một nghiên cứu trên chuột của Murphy và Maier đã gây bất ngờ cho giới khoa học, khi chứng minh rằng nicotin không phải là nguyên nhân gây ung thư như trước giờ mọi người vẫn lầm tưởng. Nghiên cứu cho thấy những chỉ số về đặc tính sinh ung thư ví dụ như số lượng u phổi ở những con chuột được sử dụng nicotin so với những con chuột trong nhóm còn lại không đem lại sự khác biệt có ý nghĩa thống kê.

Không ít người vẫn chưa biết nicotin cũng có trong cà chua, khoai tây, ớt đỏ, cà tím với hàm lượng rất nhỏ. Các nghiên cứu khoa học cho thấy nếu ăn 10 kg cà tím, lượng nicotin hấp thụ sẽ tương đương 1 điếu thuốc lá. Tuy nhiên do nicotin gắn liền với thuốc lá, nên phần lớn người ta vẫn “kết tội” nicotin là nguyên nhân gây ra các bệnh liên quan đến thuốc lá. Theo nghiên cứu của Viện Y tế và Chăm sóc Sức khoẻ Quốc gia Anh Quốc, các độc tố và chất gây ung thư trong khói thuốc lá mới là nguyên nhân chính gây ra bệnh tật và tử vong, không phải là do nicotin.

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The Shady Side of Student Loan Forgiveness

As the collective student loan debt in the U.S. surpasses $1.7 trillion, President Joe  Biden’s administration is gearing up to provide over $11.5 billion in student loan relief for nearly 600,000 borrowers. In addition to the fiscal nightmare this will pass onto taxpayers, it has also created a predatory market that thrives on selling student data and information.

Student loan debt has been accumulating at an alarming rate, increasing by more than 100 percent in the last decade alone. Perhaps more alarming is that of the 43.2 million student borrowers in debt within the United States, each owes an average of $39,351. Currently, there are some student loan forgiveness programs through the federal government for specific circumstances, such as for public employees or doctors who work in rural areas. But one loan forgiveness program in particular is becoming increasingly problematic: Borrower to Defense Repayment (BDR).

BDR loan forgiveness operates on the basis that a college defrauded a student by failing them on the educational services provided. While there are surely legitimate claims through BDR, there are also alarming loopholes within the rules that allow for massive amounts of student debt to be unjustifiably forgiven at the taxpayers’ expense. As noted in a study from the University of Chicago, student debt forgiveness favors the top 20 percent of earners, meaning it is more of an expensive bailout for educated and generally well-off individuals at the expense of all taxpayers, many of whom did not even go to college. Interestingly, those who rack up large amounts of student debt typically come from more affluent families and run up their tab by attending out-of-state private schools, while those from lower-income backgrounds are more likely to make cost-saving decisions and reduce the amount of debt they take on. If the loopholes within BDR loan forgiveness persist, then taxpayers could be on the hook to pay for the billions of dollars worth of loans forgiven.

What’s perhaps even more alarming is just how these BDR claims are coming to fruition. Recently, a handful of companies have popped up with information or offers to assist those looking for help with the loan forgiveness process. Although these services seem well-intentioned, their goals are actually quite nefarious. They specificallymarket to students to collect their data to sell to trial attorneys as leads for potential lawsuit claims, all unbeknownst to the student. As one might suspect, this has turned many trial attorneys’ dreams into reality, as more frivolous class action lawsuits are being filed against colleges thanks to these predatory recruiting ads. This is effectively opening up every private educational institution to massive claims or losses.

While calls for student loan forgiveness continue, it is important to look at what is specifically driving this debt to skyrocket. One key factor driving student loan debt is federally-backed student loans. Research shows that for every dollar of federal aid, institutional grant aid is reduced by $0.83, meaning the intended reduction of costs from federal aid is offset significantly by reductions in institutional aid and leads to students increasing their loan amount since they are not actually benefiting from more affordable tuition. In addition to federally-backed student loans, overly bloated administrative costs are also driving up tuition prices. Administrative costs cover non-instructional staff who are not directly contributing to educating students within the classroom. Although administrative staff is shown to have very little impact on graduation rates, administrative costs managed to increase by 61.2 percent from 1993 to 2007. Today, the cost of tuition is up 361 percent since 1963 (inflation-adjusted), and the average student attending a 4 year-public college will need $26,615 for the academic year when factoring in the price of tuition, room and board, books, and other necessities.

With the price of a college education being so expensive, it is understandable how collective student loan debt within the United States got to the amount it is at today. However, there are better solutions to address this debt than pushing the financial burden into taxpayers through loan forgiveness schemes. Instead, policymakers should address the rapidly rising costs of attending college and close the glaring loopholes within Borrower to Defense Repayment. Not only would this save billions of dollars and actually make college more affordable, but it would also minimize the opportunity for predatory companies to take advantage of vulnerable students by invading their privacy and selling their information to tort lawyers.

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