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Day: January 10, 2020

Le génie génétique est une occasion scientifique à saisir

Qui assumera la responsabilité si l’Europe prend du retard dans l’innovation scientifique?

L’huile de soja sans acide gras transfatla tomate résistante aux virusle riz résistant aux maladiesle traitement de la paralysie par les cellules souches, ou la réparation de la cornée sont autant d’innovations scientifiques ou de percées possibles avec le génie génétique.

Le Canada a créé des règles permissives pour ces technologies, tandis que le Japon travaille jour et nuit à trouver les traitements thérapeutiques qui éradiquent le cancer ou le virus Zika. En Europe, les perspectives sont sombres, car les fonctionnaires et les politiciens étouffent la vitesse à laquelle les scientifiques peuvent avancer au profit des consommateurs et des patients. Il est vrai que des élites puissantes pourront se rendre à Tokyo ou à la Mayo Clinic du Minnesota pour se faire soigner, mais pour les Britanniques qui n’ont pas les moyens de se payer ces traitements, il est élémentaire que la loi britannique autorise la recherche, le développement et le traitement.

Législation ancienne et dépassée

Dans l’Union européenne, le génie génétique est interdit dans la pratique, en raison d’une législation européenne ancienne et dépassée. Le moindre mot en faveur de technologies innovantes telles que CRISPR (une technologie d’édition de génome) vous fait attaquer par des politiciens et des ONG financées par l’UE. Les arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne rendent le génie génétique pratiquement illégal. Sur le continent, l’argument est actuellement assez unilatéral.

Tout de même, il y a de la lumière au bout du tunnel. En Allemagne, les Jeunes Verts semblent se réveiller. Plusieurs militants sont cités lors d’un congrès en Basse-Saxe, disant ceci sur le génie génétique : “La réglementation stricte rend le transfert plus coûteux, ce que seules les entreprises peuvent se permettre. La même erreur est commise comme avec les anciennes techniques de modification génétique”.

Cela dit, miser sur une scission au sein du mouvement écologiste n’est pas une mince affaire. De nombreux rassemblements internationaux n’ont pas approuvé l’agro-technologie moderne comme moyen d’innover. Lors du Forum mondial sur l’alimentation et l’agriculture (GFFA) qui se tiendra à Berlin le mois prochain, environ 70 ministres de l’Agriculture du monde entier ont l’intention d’adopter un communiqué sur l’orientation mondiale de l’agriculture. On espère qu’ils reconnaîtront la valeur des technologies telles que le génie génétique.

Indépendamment des communiqués internationaux, l’Union européenne a l’obligation morale envers ses citoyens de permettre aux scientifiques de mettre au point des remèdes et des aliments du XXIe siècle.

L’exemple du riz doré

Prenant l’exemple du “golden rice”, du riz doré. Dans des pays en voie de développement, le riz est souvent la principale source d’alimentation. Ceci pose problème, car autant être riche en énergie, il ne contient ni minéraux ni vitamines. Ce manque de vitamine A continue à tuer 4.500 enfants par jour.

Dans le cas du riz doré, des chercheurs ont fait en sorte que le riz produise une source de vitamine A, et que le riz devienne une couleur dorée au lieu d’être blanc, d’où son nom. La source est le bêta-carotène, que le corps humain transforme en vitamine A. Le bêta-carotène est ce qui rend les carottes orange.

Le 18 décembre, les Philippines ont jugé cette toute première variété de riz génétiquement modifié comme sûr pour la consommation humaine. Une bonne nouvelle, même si elle est tardive: le riz doré (Oryza sativa) existe depuis la dernière décennie, et le projet est originalement des années 1980. Il s’avère que depuis longtemps, des écologistes opposent son approbation, car il s’agit d’un organisme génétiquement modifié. Cette technologie, sûre et vitale pour des millions, même des milliards de personnes, reste inaccessible à cause d’un activisme obscurantiste de plusieurs ONG, dont Greenpeace. Ils ne proposent aucune preuve scientifique pour légitimer leurs oppositions, et sont indirectement responsables pour la mort de milliers d’enfants, disent plus de 150 lauréats de prix Nobel dans une lettre ouverte.

Le riz doré n’est qu’un exemple. D’autres innovations technologiques deviendront victime de cette politique de prétendue “précaution”.

Politisation des traités commerciaux

La nouvelle politique sous la Commission de Madame Von der Leyen n’indique malheureusement pas une rupture avec le dogme anti-science dans l’UE. Bien au contraire, Berlaymont veut accroître la politisation des traités commerciaux, en demandant des standards équivalents de produits en provenance des pays hors-UE, tandis que ces pays ont souvent des meilleures expériences agroalimentaires que notre continent.

Qui assumera la responsabilité quand l’Europe aura du retard dans la question de l’innovation scientifique? Allons-nous nous faire guider par l’écologisme moderne qui essaie de nous faire peur de tout, ou est-ce que nous emploierons l’esprit scientifique et celui de la découverte au bénéfice de l’humanité?

Originally published here.


The Consumer Choice Center is the consumer advocacy group supporting lifestyle freedom, innovation, privacy, science, and consumer choice. The main policy areas we focus on are digital, mobility, lifestyle & consumer goods, and health & science.

The CCC represents consumers in over 100 countries across the globe. We closely monitor regulatory trends in Ottawa, Washington, Brussels, Geneva and other hotspots of regulation and inform and activate consumers to fight for #ConsumerChoice. Learn more at 
consumerchoicecenter.org

E-Zigarette: Dem süßen Dampf eine Chance geben

E-Zigaretten und „Heat-not-burn“-Produkte erlauben weniger schädliche Wege Nikotin zu konsumieren, geraten allerdings zunehmend unter politischen Druck. Von unserem Gastautor Bill Wirtz.

Sie sehen aus wie USB-Sticks oder Feuerzeugasbehälter, riechen oft süß und stoßen manchmal große weiße Wolken aus. Viele Ex-Raucher machten den Sprung weg vom Glimmstängel zu E-Zigaretten. Dieses dampfende Produkt profitiert von motivierten Befürwortern und leidet unter uninformierten Politikern. Die Frage im Vordergrund bleibt, ob diese Alternative besser für Raucher ist.

Die Aussage, dass E-Zigaretten 95% weniger gesundheitsschädlich als konventionelle Zigaretten sind, stammt nicht aus einer Werbung von den Produzenten selbst, sondern von Public Health England (PHE). PHE ist Teil des britischen Gesundheitsministeriums und beschäftigt sich täglich mit den Gesundheitsfolgen von Konsumgütern.

Neuere Ergebnisse, die in den Annals of Internal Medicine veröffentlicht wurden, zeigen, dass langfristige E-Zigaretten-Nutzer, umgangssprachlich auch gerne Dampfer genannt, einen zwanzigmal niedrigeren Wert an krebserregenden Bestandteilen aufweisen. Dampfer zeigen auch viel niedrigere Werte für weitere tabakspezifische Giftstoffe, die zwei bis fünfmal unter denen der konventioneller Raucher liegen. Wer als Raucher Angst vor den möglichen Risiken einer Zigarette hat, kann E-Zigaretten-Flüssigkeiten (“e-liquids”) kaufen die lediglich Nikotin enthalten.

Doch wissenschaftliche Fakten schaffen es nicht immer in die öffentliche und politische Debatte. Für viele Gesundheitsaktivisten ist klar, dass auch bei diesen risikomindernden Produkten ein starkes Zeichen gesetzt werden muss. Resultat: Obwohl E-Zigaretten gänzlich andere Produkte sind, werden sie zunehmend wie Tabak reguliert. Der Kabinettschef des EU-Gesundheitskommissars Vytenis Andriukaitis, meint die Regulierung für E-Zigaretten in der Europäischen Union sollte gleich sein, wie die gewöhnlichen Tabaks. Er sagt dazu:

„Wir werden mit Fragen über gesündere Möglichkeiten etwas in die Lunge zu inhalieren bombardiert. Eine fremde Substanz in die Lunge zu bekommen, ist einfach nicht gesund.“

Oft wird bei Menge und Einnahmemedium kein Unterschied gemacht. So fallen ironischerweise auch die tabakfreien elektronischen Zigaretten unter die EU Tabakdirektive.

Bei der UN Welttabakkonferenz, die letztes Jahr in Genf stattfand, wurden E-Zigaretten explizit nicht als Alternative gepriesen. Ganz im Gegenteil, Anne Bucher, EU-Generaldirektorin für Gesundheit, sagte dort ebenfalls, dass es keinen Unterschied zwischen E-Zigaretten und konventionellen Zigaretten gibt.

Aus dem Nanny State Index on Nicotine des Institute of Economic Affairs geht hervor, dass Schweden, Großbritannien, Tschechien, Deutschland und die Niederlande die liberalste Politik gegenüber E-Zigaretten betreiben. Die Schweiz hingegen schneidet sehr schlecht ab, vor allem durch das Verbot gegen nikotinhaltige E-Zigaretten. Der Verkauf ist nicht erlaubt – importiert werden dürfen nur 150 ml alle 60 Tage. Norwegen wird diese Produkte demnächst erlauben (die Gesetzgebung ist hier bereits in Arbeit) und damit wird die Schweiz das einzige europäische Land sein, das ein komplettes Verbot pflegt.

Natürlich kann man sagen, dass man am Besten einfach ganz mit dem Rauchen aufhört. Doch komplette Abstinenz ist für viele Raucher einfach nicht möglich. Entweder weil sie es nicht wollen, oder weil die Aufgabe von Nikotin zu schwierig ist. Sogar in extremen Situationen, wie die erzwungene Einstellung des Rauchens im Gefängnis, zeigt sich, dass Inhaftierte auch nach mehreren Monaten in Haft, in der Freiheit wieder mit dem Rauchen anfangen. Wenn man „einfach aufhören“ könnte, würde die Empfehlung einen Arzt zur Rauchentwöhnung zu befragen (so wie es heute auf vielen Zigarettenschachteln steht), nicht sonderlich viel Sinn ergeben. Wir wissen inzwischen ebenfalls, dass das “vaping” bei der Rauchentwöhnung besser abschneidet als konventionelle Methoden wie z.B. Nikotin-Pflaster.

Wer nikotinhaltige E-Zigaretten verbietet, muss damit rechnen, dass Raucher wieder auf die normale Zigarette umsteigen. Und das kann ja nicht das Ziel moderner Gesundheitspolitik sein. Verbote von E-Zigaretten führen dazu, dass viele Verbraucher sich wieder dem altbewährten Glimmstängel zuwenden. Gerade Großbritannien zeigt, dass eine liberale Dampfpolitik die klassische Zigarette besser abgewöhnt. Zwischen 2011 und 2017 ist die Raucherzahl in Großbritannien von 19,8% auf 14,9% gesunken. Gleichzeitig stieg die Zahl der E-Zigaretten Nutzer: Fast die Hälfte dieser Verbraucher nutzen E-Zigaretten als Mittel zur Rauchentwöhnung.

Der Markt bietet Rauchern nun eine Alternative, die bezahlbar und angenehm ist und zudem noch weitaus geringere Risiken mit sich bringt. Anstatt alles zu tun, um diese Alternative mit Überregulierung zu überschütten, sollte die Politik Verbrauchern erlauben Zugang zu diesen innovativen Nikotinprodukten zu haben.

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