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Day: May 18, 2020

How to Unfreeze the Economy

This is a post by a Guest Author
Disclaimer: The author’s views are entirely his or her own, and don’t necessarily reflect the opinions of the Consumer Choice Center.


While governments around the world have focussed on pursuing a ‘flatten the curve’ strategy to dealing with the COVID-19 pandemic, they have also had to pursue a simultaneous economic strategy. That economic strategy was an attempt to freeze the economy is place, until the medical strategy had succeeded, and then to unfreeze the economy.

Reasonable people can argue that different choices could have and should have been made. But here we are.

This is the single largest economic intervention in human history. The economic costs that have already been incurred are astronomical. What is going to happen next?

Well, one view is that when government release their populations from lockdown and quarantine that the economy will ‘snap back’. That we’ll go back to work and the economy will simply spring back to life as if we’d all just had a long holiday.

Some of my RMIT University colleagues and I are less optimistic.

We are firm believers in the power of markets to operate and humans to cooperate in the production of value. We have no doubt that entrepreneurs will be willing to experiment, creating new opportunities, business models and consumer goods. But …

The economy that emerges from the COVID-pandemic will be a lot smaller than the economy was just two months ago. Many of the patterns of economic production and cooperation will be broken or destroyed. Many of the entrepreneurial plans that were in place and unfolding are now totally disrupted.

The one thing that has not shrunk, however, is the regulatory state. If the economy was over-regulated and over-burdened by taxation just two months ago, imagine how much more the much smaller post-COVID economy will be over-regulated and overtaxed. Many government have relaxed some regulation and taxation to deal with the pandemic – but so much more needs to be done.

In our new book, Unfreeze: How to Create a High Growth Economy After the Pandemic, my colleagues and I set out why we shouldn’t be optimistic about the economy quickly recovering from the COVID pandemic and what government needs to do to facilitate not just a recovery from the crisis but how to restore our prosperity.

Sinclair Davidson is a professor of economics at RMIT University in Melbourne Australia and an Adjunct Economics Fellow at the Consumer Choice Center.


The Consumer Choice Center is the consumer advocacy group supporting lifestyle freedom, innovation, privacy, science, and consumer choice. The main policy areas we focus on are digital, mobility, lifestyle & consumer goods, and health & science.

The CCC represents consumers in over 100 countries across the globe. We closely monitor regulatory trends in Ottawa, Washington, Brussels, Geneva and other hotspots of regulation and inform and activate consumers to fight for #ConsumerChoice. Learn more at consumerchoicecenter.org

Après cette crise, ne cédons pas au protectionnisme

Face à la crise du COVID-19, nous entendons de plus en plus d’appels en faveur d’une politique économique protectionniste. Cependant, cette politique est intellectuellement en faillite depuis des siècles et nuit au bien-être des consommateurs.

Au niveau politique, le COVID-19 nous a montré une chose : les positions politiques sont bien enlisées. Tous les bords politiques se sentent confirmés dans leurs visions du monde précédant cette crise. Les socialistes affirment que cette crise confirme que la sécurité sociale n’est pas assez développée. Pour les nationalistes, c’est la globalisation et l’ouverture des frontières qui a causé cette pandémie. Les fédéralistes européens pensent que la crise COVID-19 démontre l’importance de la  centralisation des décisions dans l’Union européenne. Enfin, les écologistes trouvent que la baisse drastique de la production permet une société plus propre et qu’il est possible de vivre avec beaucoup moins..

Comme tous ces groupes, les protectionnistes jouent leur propre jeu politique et affirment que non seulement il nous faut plus de droits de douane mais aussi qu’il faut “faire revenir” la production en Europe. 

Ils se plaignent de la dépendance européenne face à des pays comme la Chine ou l’Inde et que cette crise a montré l’intérêt de rapatrier des industries qu’ils jugent plus essentiels que d’autres. Les idées protectionnistes ont la particularité d’être représentées autant à l’extrême-gauche qu’à l’extrême-droite voir même au centre du spectre politique. Il s’avère que le protectionnisme est ancré dans notre esprit politique depuis des siècles.

Le colbertisme semble éternel

Jean-Baptiste Colbert, ministre des finances sous Louis XIV, s’était engagé dans une avalanche d’octroi de monopoles, de subventions de luxe et de privilèges de cartels, et avait mis en place un puissant système de bureaucratie centrale régenté par des fonctionnaires appelés intendants. Le rôle de ces derniers était de faire respecter le réseau de contrôles et de réglementations qu’il avait créé. 

Son système fonctionnait également à grand coups d’inspections, de recensements et de formulaires pour pouvoir identifier les citoyens qui auraient pu s’écarter des réglementations de l’État. Les Intendants ont utilisé un réseau d’espions et d’informateurs pour découvrir toutes les violations des restrictions et des réglementations du cartel. De plus, les espions se surveillaient les uns les autres. Les sanctions pour les violations allaient de la confiscation et la destruction de la production jugée “inférieure”, à de lourdes amendes, des moqueries publiques voir même l’interdiction d’exercer sa profession.

Colbert était aussi convaincu que le commerce international était un jeu à somme nulle. S’inspirant des idées du mercantilisme, il estimait que l’intervention de l’État était nécessaire pour assurer qu’il garde une plus grande partie des ressources à l’intérieur du pays. Le raisonnement est assez simple : pour accumuler de l’or, un pays doit toujours vendre plus de biens à l’étranger qu’il n’en achète. Colbert cherchait à construire une économie française qui vendait à l’étranger mais qui achetait sur le marché intérieur. L’ensemble des mesures économiques de Jean-Baptiste Colbert était connu sous le nom de “colbertisme”.

De nos jours, ce système est connu sous le nom de “protectionnisme”, et reste tout à fait courant dans la pensée politique. En Europe, nous avons abandonné cette philosophie économique (même si la Commission européenne accepte que certains Etats membres subventionnent leurs industries locales en cas de crise), mais vers l’extérieur, l’UE a maintenu trois catégories de mesures protectionnistes :

  1. Les taxes douanières par le tarif extérieur commun,
  2. Les normes de production qui imposent des coûts de convergences,
  3. Les subventions aux producteurs locaux, à travers la Politique Agricole Commune (PAC).

La question est de savoir si ces mesure protègent réellement l’économie européenne. S’il convient de retourner dans le temps pour expliquer les origines du protectionnisme, il faudrait également tirer quelques leçons du passé. Dans son Traité d’économie politique publié en 1841, l’économiste français Jean-Baptiste Say expliquait :

“L’importation des produits étrangers est favorable à la vente des produits indigènes ; car nous ne pouvons acheter les marchandises étrangères qu’avec des produits de notre industrie, de nos terres et de nos capitaux, auxquels ce commerce par conséquent procure un débouché. — C’est en argent, dira-t-on, que nous payons les marchandises étrangères. — Quand cela serait, notre sol ne produisant point d’argent, il faut acheter cet argent avec des produits de notre industrie ; ainsi donc, soit que les achats qu’on fait à l’étranger soient acquittés en marchandises ou en argent, ils procurent à l’industrie nationale des débouchés pareils.”

Considérer l’échange international, surtout dans une perspective de “déficit commercial”, comme un jeu à somme nulle, est erroné. L’idée qu’il faille faire revenir l’industrie en Europe, probablement à travers des mesures commerciales, est également fallacieuse. Il s’avère que la libéralisation des liens commerciaux est avantageux à la fois pour les pays exportateurs et ceux qui importent : les ressources entrant nous procurent la possibilité d’améliorer notre situation économique. 

L’acte commercial bénéficie aux deux acteurs et non à un seul. Croire que seul le vendeur est gagnant (car il gagne de l’argent) est une incompréhension économique grave.

Certes la crise du COVID-19 est très problématique, et nous voyons en effet une pénurie de certains matériaux médicaux. Ceci dit, produire des gants et masques en Europe ne sera pas viable économiquement et qui nous dit que les mêmes outils seront nécessaires pour la prochaine crise sanitaire ? Ceci nous montre encore une fois l’erreur fatale de penser qu’il serait possible d’organiser la société et son économie par une planification centrale gérée par l’Etat.

Tout comme le disait Jean-Baptiste Say dans ses oeuvres, pour (re)lancer l’activité économique, il faut enlever les mesures qui nous ralentissent, dont la bureaucratie excessive et l’excès de taxes. En d’autres termes, il s’agit de ne pas entraver les échanges mais plutôt permettre la multiplication des échanges.


The Consumer Choice Center is the consumer advocacy group supporting lifestyle freedom, innovation, privacy, science, and consumer choice. The main policy areas we focus on are digital, mobility, lifestyle & consumer goods, and health & science.

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