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Cette semaine, j'ai été invité sur le News Forum "Quotidien», une émission d'information quotidienne canadienne, pour discuter de l'impact de C-18, qui permet à un cartel des médias de forcer les réseaux sociaux à payer une "taxe de lien" pour avoir autorisé des articles sur leurs plateformes.

Au Consumer Choice Center, mon collègue David Clement a déjà écrit à ce sujet ici et ici, et cela a été un point d'intérêt sur Radio Choix du consommateur pour quelques temps.

C'est quelque chose que l'Australie a déjà introduit en 2021, sur lequel j'ai écrit, et les États-Unis discutent actuellement d'une proposition similaire au Sénat américain, que mon collègue Bill Wirtz a également récemment couvert, comme ainsi que notre camarade Dr Kimberlee Josephson.

Aux États-Unis, la facture est la Loi sur la concurrence et la préservation du journalisme, dirigé par Amy Klobuchar, ennemie de la compétition. Une version en Californie, la Loi californienne sur la préservation du journalisme, est en commission au Sénat de l'État, et on s'attend à ce que le gouverneur Gavin Newsom le signe.

L'idée principale de ce plan - peu importe le pays ou la langue - est que les entreprises technologiques mangent le déjeuner des médias traditionnels. Pour "uniformiser les règles du jeu", les entreprises technologiques doivent payer les médias traditionnels chaque fois qu'une histoire (ou un lien) est partagée sur leur plateforme. On dirait que c'est Rupert Murdoch contre Mark Zuckerberg, ou choisissez votre titan médiatique légal contre le PDG d'une start-up technologique. Mais de manière réaliste, ce sont les représentants du gouvernement, travaillant avec les médias traditionnels, contre VOUS, le consommateur.

Ce n'est bien sûr pas seulement une attaque contre la liberté d'expression et une mauvaise politique publique, mais cela représente également un changement fondamental dans la façon dont nous percevons la nature démocratique d'Internet.

Les médias ont besoin des médias sociaux pour partager des histoires, trouver leur public et continuer à les soutenir. En même temps, c'est aux médias de proposer des modèles innovants pour prospérer et être compétitifs. Au Canada, comme dans de nombreux pays européens, les subventions gouvernementales ont remplacé la véritable innovation.

Mais sur Internet, des plates-formes telles que Substack, Patreon, Locals.com, YouTube et maintenant même Twitter permettent aux particuliers et aux équipes médias de proposer des produits d'actualité que les consommateurs apprécient vraiment.

Au Consumer Choice Center, nous défendons les consommateurs qui adoptent l'innovation, la concurrence et une grande variété de choix. Les nouveaux modèles de destruction créative sont quelque chose que nous célébrons, et nous, en tant que consommateurs, en bénéficions à chaque étape du processus.

Nous continuerons à repousser l'idée des cartels de l'actualité, des taxes sur les liens ou d'autres pratiques réglementaires déloyales qui cherchent à soutenir une industrie au détriment d'une autre. Non seulement c'est faux, c'est un gaspillage d'argent et peu pratique, mais cela diminue également sérieusement notre capacité à choisir librement nos médias choisis en tant que consommateurs.

C'est au moins une chose pour laquelle il vaut la peine de se battre.

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