La tentative louable de la Caroline du Sud de réformer le droit de la responsabilité

Une réforme sous-estimée mais utile, adoptée par plusieurs États ces dernières années, a consisté à réduire les excès du droit de la responsabilité, également connu sous le nom de droit des délits et des blessures.

Avec un réseau complexe de jurisprudence en matière de blessures et de responsabilité et règles souples sur la publicité légale, des poursuites contre des compagnies d'assurance, des restaurants et même des opérateurs de covoiturage ont proliféré Au cours de la dernière décennie, coïncidant avec l'augmentation des primes d'assurance pour les consommateurs et les propriétaires d'entreprise, les plans ayant été modifiés pour tenter de consolider les réserves.

Étant donné que la plupart des entreprises et des sociétés préfèrent éviter des procès coûteux avec des audiences interminables, des témoignages de témoins et des attaques des avocats des plaignants, quelle que soit la gravité ou la frivolité de la réclamation en responsabilité, beaucoup choisissent de régler plutôt que de voir leur réputation entachée.

Bien qu’il existe de nombreux cas de préjudices documentés, notre travail au Centre de choix des consommateurs a documenté À maintes reprises, cette guerre juridique sur la responsabilité a été exploitée par une classe d'avocats entreprenants qui utilisent le système judiciaire comme un bélier pour obtenir de gros paiements plutôt que comme un outil de justice.

Alors que les réclamations frivoles encombrent les tribunaux et grignotent les budgets juridiques des petites, moyennes et grandes entreprises qui doivent répondre à des réclamations en responsabilité, les consommateurs sont obligés de payer la facture des primes d'assurance et des frais juridiques plus élevés, quelle que soit la justification ou la légitimité des réclamations.

Répondant à cet appel, le gouverneur de Caroline du Sud, Henry McMaster, a a apporté son soutien derrière une réforme globale de la responsabilité Art. 244, suivant les traces de ses collègues gouverneurs républicains en Géorgie et en Floride.

Bien que les tarifs aient grimpé en flèche ces dernières années, les marchés de l'assurance en Floride se sont stabilisés après l'adoption de la loi HB 837 en 2023, son ensemble complet de mesures de responsabilité délictuelle, tandis que des réformes importantes sont en cours en Géorgie prêt de faire la même chose dans les projets de loi 68 et 69 du Sénat.

Les partisans de ces réformes de la responsabilité soulignent à juste titre que des règles plus définies en matière de faute et de responsabilité bénéficient aux véritables victimes et les indemnisent mieux tout en punissant les mauvais acteurs qui cherchent à exploiter le système.

S. 244 de Caroline du Sud

La lutte contre les abus en matière de poursuites judiciaires est devenue une priorité pour les législateurs des États, car les réclamations en responsabilité sont estimé pour coûter $3,181 par ménage et par an, soit près de 2,5% du PIB total.

Les modestes réformes de l’article 244 visent à équilibrer l’exploitation des poursuites en responsabilité en restreignant certaines parties du droit de l’État :

  • Elle introduit une norme de « négligence comparative modifiée », limitant la capacité d’un plaignant à obtenir des dommages-intérêts même s’il est majoritairement en faute.
  • Elle exige des tribunaux qu’ils attribuent la faute de manière équitable et proportionnelle à toutes les parties.
  • Elle modifie les règles de responsabilité relatives au service d'alcool et à ceux qui voyagent sciemment avec un conducteur en état d'ébriété, tout en exigeant une formation supplémentaire pour tous les serveurs d'alcool.
  • Elle limite les réclamations d’assurance de mauvaise foi qui sont probablement frauduleuses ou exagérées, en particulier dans les accidents de voiture.

Une réforme qui en vaut la peine

Les efforts de réforme du droit de la responsabilité civile ne visent pas à protéger les grandes entreprises ni à soustraire les contrevenants à la justice. C'est tout le contraire. En rétablissant un juste équilibre au sein des tribunaux, on limite les coûts pour ceux qui n'ont rien fait de mal, tout en préservant les voies de recours pour ceux qui méritent justice et indemnisation.

Les litiges en responsabilité civile ne sont pas sans conséquences : ils augmentent les coûts pour tous. Les entreprises doivent payer des primes d'assurance plus élevées et répercutent ensuite ces coûts sur les consommateurs. Cet effet se manifeste tout au long de la chaîne de biens et de services dont dépendent les consommateurs.

En affinant les plafonds de dommages et en clarifiant les règles de responsabilité – couvrant la faute civile, les réclamations liées à l'alcool et la réglementation des assurances – l'article 244 protège les entrepreneurs et les familles des excès juridiques. Il constitue un bouclier contre les poursuites judiciaires qui engorgent les tribunaux et drainent les ressources, favorisant ainsi un système juridique où la justice prévaut, et non les gains.

L'opposition sera féroce

Bien que les réformes de la Caroline du Sud soient de bon sens et qu’elles soient bénéfiques aux consommateurs de l’État et aux entreprises qui les servent, il est clair que les intérêts particuliers qui bénéficient du système actuel s’y opposeront.

L'opposition, menée par les avocats plaidants, restera féroce. Des panneaux d'affichage et des publicités sont déjà visibles. inonder l'État, avertissant que ces réformes permettent aux assureurs d'esquiver les réclamations sans baisser les tarifs et aux abus des entreprises de se poursuivre sans relâche.

Rien n'est plus faux. Là où des réformes ont été tentées, elles ont porté leurs fruits et ont contribué à réduire les coûts et à permettre aux personnes réellement lésées d'obtenir justice lorsqu'elles ont été lésées.

Si les habitants de Caroline du Sud veulent restaurer la décence et la véritable justice dans leurs tribunaux tout en donnant à leurs citoyens les outils pour se défendre, ces réformes en valent la peine et doivent être poursuivies.

Yaël Ossowski écrit sur la réforme juridique et est directrice adjointe du Consumer Choice Center.

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