«Les preuves en faveur d'un prix minimum de l'alcool ne sont tout simplement pas là. Dans une revue de 2013 de 19 études, seules deux ont trouvé une réduction significative et substantielle des taux de consommation en réponse aux augmentations du prix de l'alcool - et même ces deux ont montré des résultats mitigés.

"Des études antérieures ont montré que la réactivité aux prix était proche de zéro", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Wirtz a également suggéré qu'en plus de l'absence potentielle d'impact sur la santé, l'augmentation des prix affectera de manière disproportionnée les personnes à faible revenu.

"La tarification minimale de l'alcool est par nature une mesure régressive, car elle frappe le plus les ménages à faible revenu", a-t-il déclaré.

"La mesure ne parvient donc pas seulement à atteindre ses propres objectifs, elle est également fondamentalement injuste pour une grande partie de la population."

"Alors que les prix minimaux tentent d'empêcher les consommateurs de se tourner vers des produits de qualité inférieure, nous devons réaliser que les fonds sont fongibles."

"Rien n'empêche les consommateurs de dépenser moins d'argent pour des aliments sains ou d'autres articles essentiels, afin de se permettre leur consommation d'alcool", déclare Wirtz.