Repenser la LCBO pourrait faire économiser énormément d'argent aux contribuables
L'Ontario est au bord du gouffre fiscal. Sous son précédent gouvernement libéral, la province est devenue le les plus endettés unité sous-souveraine dans le monde. Malheureusement, la mauvaise élaboration des politiques et la pandémie de COVID-19 n'ont fait qu'aggraver sa situation. La dette de l'Ontario dépasse maintenant $404 milliards, ce qui signifie que la part de chaque Ontarien dans cette dette est de $27 000.
À la fin de la pandémie, l'Ontario aura besoin d'une politique audacieuse pour se sortir du trou dans lequel elle se trouve. statut de monopole.
La suppression de la LCBO et le passage à un modèle de vente au détail privé, de préférence non plafonné, profiteraient aux consommateurs en leur offrant plus de choix et de commodité. L'Ontario a actuellement le pire densité de vente au détail d'alcool au Canada, principalement parce que la combinaison d'un monopole gouvernemental (LCBO) et d'un monopole privé sanctionné par le gouvernement (The Beer Store) a limité l'évolutivité de l'accès au détail. Par conséquent, l'Ontario ne compte qu'un seul point de vente d'alcool pour 4 480 habitants. En comparaison, la Colombie-Britannique compte un magasin pour 2 741 habitants, l'Alberta un pour 1 897 habitants et le Québec un magasin pour 1 047 habitants. Mettre fin au monopole de la LCBO aiderait à placer l'Ontario sur un pied d'égalité avec les autres provinces.
Plus important encore, repenser la LCBO pourrait faire économiser énormément d'argent aux contribuables. Les coûts d'exploitation de la LCBO sont gonflés. Basé sur son 2019 bilan financier annuel, le coût moyen des ventes, des frais généraux et administratifs (SG&A) par magasin est de $1 515 000 par an. Avec 666 magasins corporatifs, c'est une dépense considérable pour les contribuables. Les alternatives privées, comme les détaillants privés à stocks élevés en Alberta, coûtent beaucoup moins cher à exploiter. Basé sur Alcanna 2019 rapport financier annuel, le SG&A moyen pour un point de vente privé comparable à une LCBO, n'est que de $676 000 par an. Si nous pouvions claquer des doigts dès maintenant et faire complètement sortir la LCBO du modèle de fonctionnement du gouvernement, les contribuables économiseraient la somme incroyable de $559 millions par an. Si le gouvernement Ford cherche des fruits fiscaux à portée de main, c'est tout.
Les syndicats et autres partisans de la distribution nationalisée d'alcool auraient évidemment un problème avec l'élimination complète de la LCBO. Ils soutiendront que la privatisation menacerait les emplois bien rémunérés des milliers d'Ontariens qui travaillent pour la LCBO. Cela pourrait être vrai, car il est peu probable que les détaillants privés exigent que leurs travailleurs soient membres du SEFPO, le Syndicat des employés de la fonction publique de l'Ontario, qui a négocié des salaires bien supérieurs aux taux du marché pour des emplois comparables. Cela dit, il existe une solution de compromis qui élargit le choix des consommateurs, maintient ces emplois à la LCBO et fait économiser des millions de dollars aux contribuables. Il s'agit d'empêcher la LCBO d'étendre ses activités et de laisser le secteur privé combler le vide.
Chaque année, en moyenne, la LCBO crée un ajout net de sept nouveaux magasins en Ontario. Si la province arrêtait simplement l'expansion de la LCBO et demandait au secteur privé de combler le vide, les contribuables économiseraient cumulativement $88 millions après cinq ans. Au bout de 10 ans, ce chiffre serait de $323 millions. Et ces économies ne sont que les économies opérationnelles continues et n'incluent pas les dizaines de millions de dollars que la LCBO dépense pour acquérir des devantures de magasins en vue de leur expansion.
Cette solution de compromis permettrait aux points de vente existants de la LCBO de rester opérationnels, tout en permettant un meilleur accès au détail et un modèle hybride à l'avenir. En plus des économies de coûts, il pourrait bien y avoir des gains de revenus. Les modèles hybrides et privés de vente au détail d'alcool (comme en Colombie-Britannique et en Alberta) génèrent en fait plus d'alcool recettes fiscales par habitant, un avantage supplémentaire pour les deniers publics. Politiquement, cette solution de compromis est une évidence. Accroître l'accès, alimenter les opportunités d'affaires privées, générer plus de revenus, tout en maintenant l'emploi actuel de la LCBO serait une situation gagnant-gagnant.
Le gouvernement Ford a déjà jeté les bases d'une telle approche. Enfouie dans le calendrier des licences et permis du budget de 2019, la province a effectivement ouvert la voie à un marché de l'alcool vraiment libre et ouvert en Ontario. Le projet de loi États qu'"une personne peut demander au registraire une licence pour exploiter un magasin d'alcool au détail, opérer en tant que grossiste ou livrer de l'alcool."
L'Ontario a ouvert la porte à un modèle de vente au détail d'alcool convivial qui mettrait finalement fin au monopole de la LCBO. Une privatisation complète serait préférable, mais si c'est politiquement trop exagéré, un compromis sur la libre entrée profiterait quand même à tous les Ontariens. Le gouvernement a créé la possibilité d'un tel changement. Pour le bien des consommateurs et des contribuables, il devrait maintenant aller jusqu'au bout.
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