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L'ingérence néfaste de Bloomberg au Vietnam menace la réduction du tabagisme

Écrit par Alberto Gomez Hernandez, responsable des politiques à la World Vapers Alliance

Le Vietnam est à un tournant dans sa lutte contre le tabagisme. Avec plus de 17 millions Avec plus de 100 000 fumeurs et plus de 100 000 vies perdues chaque année à cause de maladies liées au tabagisme, les enjeux ne pourraient pas être plus élevés. Pourtant, au lieu d'adopter des stratégies éprouvées de réduction des risques pour aider les fumeurs à arrêter de fumer, le Vietnam a adopté une loi fin novembre pour introduire des produits nocifs interdictions sur le vapotage et les produits du tabac chauffé après avoir fait face à une pression intense de la part de Bloomberg Philanthropies et de ses alliés.

L’association Bloomberg Philanthropies, dirigée par Michael Bloomberg, est l’une des principales forces motrices des campagnes mondiales anti-vapotage. Bien qu’elle prétende agir au nom de la santé publique, ses politiques sapent souvent les efforts de réduction des risques et laissent les fumeurs sans alternative viable pour arrêter de fumer. Plus troublante encore est l’influence démesurée de Bloomberg sur l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui promeut un programme anti-vapotage qui ignore les preuves scientifiques et ne sert pas les intérêts de santé publique de pays comme le Vietnam.

L'OMS et Bloomberg : une alliance d'hypocrisie

L’OMS, largement financée par Bloomberg Philanthropies, a toujours plaidé en faveur de politiques restrictives sur le vapotage et d’autres outils de réduction des risques. Cette influence a conduit à une approche prohibitionniste universelle qui ne tient pas compte des besoins des différents individus et pays. Au Vietnam, cette alliance s’est manifestée par des pressions pour interdire le vapotage et le « heat-not-burn », privant ainsi des millions de fumeurs d’accès à des alternatives moins nocives.

L’hypocrisie de cette relation a été récemment mise en évidence dans un Publication Facebook L'agence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) au Vietnam a remercié les organisations de Bloomberg pour leur généreux soutien, qui leur aurait permis de fournir une assistance technique au gouvernement pour lutter contre le tabagisme et l'adoption d'autres produits à base de nicotine. Dans le même temps, le gouvernement a ignoré les voix des millions d'utilisateurs de cigarettes électroniques dans le pays qui ont réussi à arrêter de fumer grâce à ces nouveaux appareils. Alors qu'ils diabolisent publiquement les outils de réduction des risques, ils ne parviennent pas à s'attaquer aux problèmes fondamentaux du tabagisme et à ses effets dévastateurs sur la santé.

La pression exercée par Bloomberg Philanthropies et l’OMS représente une forme de colonialisme réglementaire, dans laquelle des entités étrangères dictent des politiques sans tenir compte des défis spécifiques de chaque pays. Le Vietnam mérite l’autonomie nécessaire pour élaborer des politiques qui donnent la priorité à la santé et au bien-être de sa population, et non aux programmes d’organisations extérieures.

Les coûts de la prohibition

Les politiques prohibitionnistes, comme celles prônées par Bloomberg et l’OMS, ont souvent l’effet inverse. Dans les pays où le vapotage est interdit ou fortement restreint, les consommateurs se tournent vers des produits du marché noir non réglementés, qui ne répondent pas aux normes de sécurité et présentent des risques plus élevés. Ces produits sont potentiellement dangereux et peuvent entraîner des coûts plus élevés pour le système de santé vietnamien. Lorsque les utilisateurs ne se tournent pas vers ces produits, ils se remettent à fumer, ce qui augmente le fardeau des maladies liées au tabagisme sur le budget de l’État. D’un autre côté, des pays comme le Royaume-Uni, la Suède et la Nouvelle-Zélande ont démontré que la réglementation d’alternatives plus sûres et leur promotion comme moins nocives peuvent réduire les taux de tabagisme, diminuer les coûts et, en fin de compte, sauver des vies.

Plaidoyer pour la réduction des risques au Vietnam

La réduction des risques est efficace. En Suède, l’adoption du snus, une alternative à la nicotine plus sûre, a permis au pays de devenir le premier pays sans fumée au monde. Le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande ont enregistré une baisse significative du taux de tabagisme en adoptant le vapotage comme outil d’arrêt du tabac. Ces exemples de réussite montrent que les politiques fondées sur des données probantes sauvent des vies.

Le Vietnam pourrait suivre cette voie. En réglementant le vapotage et les produits à base de tabac chauffé, le gouvernement peut offrir aux fumeurs des options plus sûres, réduire les décès liés au tabac et alléger la pression sur son système de santé. La réglementation garantit la sécurité des produits, limite l’accès des mineurs et encourage les fumeurs adultes à faire des choix plus sains.

Il est temps pour le Vietnam de rejeter les ingérences étrangères néfastes et d’adopter des politiques qui accordent la priorité à ses citoyens. En adoptant des stratégies de réduction des risques, le Vietnam peut montrer la voie en Asie du Sud-Est et montrer au monde que le progrès est possible lorsque la science et la santé publique prennent le pas sur l’idéologie et l’hypocrisie.

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