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La clasificación de ciertas sustancias comme plus ou moins dangereuses montre de graves lacunes dans la communication aux consommateurs des réalités scientifiques.

Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), un organismo asociado a la Organización Mundial de la Salud (OMS), un nuevo anuncio para clasificar el aspartamo artificialmente conocido como «posible cáncer». L'agence n'a pas encore révélé l'ensemble des données sur lesquelles repose cette décision, mais quelle que soit la teneur de la publishing à venir, l'annonce inquiète déjà de nombreux consommateurs quant à leur consommation de substituts du sucre.

En realidad, l'aspartame peut être consomé sans peligro. La nueva clasificación de l'OMS en dit plus sur les lacunes de la stratégie de communication des risques de l'agence que sur l'aspartame.

Peut-être, ou probablement ?

Le CIRC classe ce qu'il appelle les «agents» en quatre catégories de cancérogènes.

Le groupe 1 comprende los agentes para lesquels il existe des preuves solides d'un lien avec le cancer - les radiaciones, par exemple, ou l'opium et le tabac. A l'inverse, les agent du groupe 3 sont ceux qui sont « inclassables quant à [leur] cancérogénicité pour l'homme ». Au grand soulagement de nombreux lecteurs, la caféine est un agent du groupe 3.

Mais deux groupes existentes en el medio. Le groupe 2A comprende los agentes «probablement cancérogènes», ce qui indica un risque plus élevé que le groupe 2B, qui énumère les agent «peut-être cancérogènes» – ce qui est le cas de l'aspartame.

Pour déterminer si un agent est cancérogène ou non, le CIRC procède à une é Evaluation basée sur la danger (« peligro », en inglés), c'est-à-dire qu'il examine le potentiel de nocivité d'un agent, et non la probabilité qu'il le soit effectment. Mais le CIRC n'est pas une agence de securité alimentaire et ses conclusiones ne disent rien sur la question de savoir si une consommation raisonnable constituerait un risque pour les consommateurs.

Dans le cas de l'aspartame, una persona pesa 60 kg devrait boire entre 12 y 36 canettes par jour de soda édulcoré à l'aspartame pour Augmenter Son risque potentiel de cancer au-delà des niveaux de base. C'est pourquoi l'utilisation de l'aspartame est autorisée au Canada et dans de nameuses autres juridictions depuis plus de 40 ans.

Bien que l'on ne sache pas exacment quelle est l'ampleur de l'augmentation a partir de d'une consommation de 12 a 36 canettes, elle est probablement inférieure à un centième de pourcent, en termes absolus. En dessous de ce seuil de consommation, les consommateurs ne courent aucun risque.

L'abus de «…» est mauvais pour la santé

Les consommateurs doivent comprendre que les responsabilités du CIRC sont très différentes de celles du Comité mixte FAO/OMS d'experts des additifs alimentaires (JECFA) et que ce dernier utilice des méthodes tout à fait différentes. Le JECFA n'a jamais trouvé l'aspartame cancérogène, alors que le CIRC, dans la longue liste de produits qu'il a évalués, trouve presque toujours des agent potentiellement cancérogènes – parce qu'il ne tient pas compte de la quantité absorbée par un consommateur raisonnable.

Pour que l'aspartame soit inclus dans la catégorie 2B (c'est-à-dire «peut-être cancérogène»), il suffit qu'une seule des caractéristiques suivantes soit remplie : « des preuves limitées de cancérogénicité chez l'homme, ou des preuves suffisantes de cancérogénicité chez l'animal de laboratoire, ou des preuves mécanistes solides, montrant que l'agent présente des caractéristiques clés de cancérogènes pour l'homme ». L'expression «preuves limitées» significa que l'agence n'a pas besoin d'établir une relation linéaire entre l'agent et l'apparition d'un cancer, comme elle le fait pour le groupe 1. Le «peut-être » dans « peut-être cancérogène » a donc un rôle important à jouer.

Le problème des Classifications du CIRC est qu'en fin de compte, elles ne donnent aux consommateurs que des informations très limitées. Si l'on retire de l'équation les niveaux d'exposition, c'est-à-dire la dose, presque tout peut devenir nocif.

Le soleil est nocif par une chaude journée d'été, mais la plupart des consommateurs limitent leur exposition en appliquant un écran solaire ou en se mettant à l'ombre. Si existe des cas où le soleil peut être considéré comme cancérogène, ce ne serait pas une bonne communication sur les risques que de les étiqueter comme un agent cancérogène, et donc comme quelque escogió à éviter à tout prix – pas sans alerter les consommateurs sur le fait qu'il ya une quantité saine de soleil qu'ils devraient se sentir à l'aise d'avoir.

Los peligros del sucre

Tout como una cantidad excesiva de sol peut provoquer un cancer, una cantidad excesiva de aspartame peut théoriquement en provoquer un aussi. Toutefois, la plupart des consommateurs ne s'exposent pas au soleil à un niveau cancérogène et ne boivent pas 10 litros de boissons gazeuses sans sucre par jour.

L'aspartame et d'autres additifs alimentaires similaires nous ont aidés à nous éloigner d'un additif que nous devrions probablement consommer avec plus de précaution : le sucre. La surconsommation de sucre peut entraîner des problèmes de santé importants, notamment l'obésité et le diabète. Faire peur aux gens en brouillant les réalités de la percepción des risques des édulcorants artificiels risque de les pousser à se rabattre sur des boissons sucrées qui sont en fin de compte pires pour eux.

La clasificación de l'aspartame comme cancérogène posible ouvre également la voie à un fléau tout à fait différent : les avocats spécialisés dans la responsabilité civile. Aux Etats-Unis en particular, las evaluaciones de CIRC fondées sur les risques ont favorisé les actions colectivos qui, dans le cadre de procès devant jurado, ont permis de soutirer des milliones de dollar aux fabricants de produits sûrs. Cela permet peut-être à such avocats de s'offrir des jolis appartements à New York, mais ne contribue guère à faire progresser la santé publique.

Le cancer est un problème majeur dans notre société et il convient de redoubler d'efforts pour persuader les consommateurs de modifier les comportements qui added le risque de cancer. Cela dit, les décisions consultives dice que l'avertissement sur l'aspartame ne rendent pas service au débat sur la santé publique en faussant laception des risques et en alimentant les conspirations sur l'empoisonnement des consommateurs par l'industrie alimentaire mondiale.

Publicado originalmente aquí

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