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Dernier VendrediDes militants anti-vapotage se sont rendus sur la colline du Parlement et ont demandé la démission de la ministre de la Dépendance, Ya'ara Saks. Ils ont déclaré qu'ils attendaient depuis 14 mois que la ministre « renforce les contrôles » sur le vapotage et qu'elle n'avait pas tenu parole. Leur principal grief est que les produits de vapotage sont aromatisés, et ils ont réitéré leur appel à l'interdiction de tous les arômes de vapotage.

Cela constituerait un énorme pas en arrière en matière de réduction des risques. Selon les anti-vapoteurs, les produits de vapotage ne devraient être aromatisés qu'au tabac. À première vue, c'est ridicule. Pourquoi faire en sorte qu'un produit qui ne contient pas de tabac ait le goût du tabac ? Et du point de vue des fumeurs qui essaient d'arrêter de fumer, ce qui est le cas de nombreux vapoteurs, pourquoi le gouvernement voudrait-il limiter l'accès des vapoteurs à une seule saveur, qui a le même goût que le produit qu'ils essaient d'arrêter de fumer ?

Mais ce qui est encore plus étrange que la logique de ces organisations est le fait qu’elles sont largement financées par le gouvernement même dont elles souhaiteraient voir le ministre démissionner.

Médecins pour un Canada sans fumée, par exemple, est presque entièrement financé Ottawa et les gouvernements provinciaux ont financé les organisations. L’an dernier, 85 % de leur financement provenait directement du gouvernement. En 2020 et 2021, ce fut le cas de 97 %. Il n’y a rien de mal à ce que des organisations reçoivent un financement du gouvernement, mais lorsque l’argent est utilisé pour faire pression sur le gouvernement afin qu’il modifie ses politiques, des questions éthiques doivent être posées. Pourquoi le gouvernement, autrement dit les contribuables, paie-t-il des gens pour faire du lobbying ? Et pourquoi certains points de vue politiques reçoivent-ils l’appui du public et pas d’autres ?

L’auto-lobbying circulaire gaspille non seulement l’argent des contribuables, mais il porte également atteinte à la démocratie et érode le concept de charité en tuant l’indépendance des organismes de bienfaisance. Et il est frauduleux : il fausse le débat public et les processus politiques en faisant passer l’auto-lobbying circulaire pour un véritable activisme de la société civile. Un groupe de médecins soucieux de convaincre les Canadiens de cesser de fumer de manière altruiste est en réalité une organisation qui, en 2022, a payé un employé à temps plein et un employé à temps partiel pour un total de $104 382 $ US en argent des contribuables afin de faire pression sur le gouvernement.

Les ONG et les organismes sans but lucratif financés par le gouvernement ont besoin de l’argent du gouvernement parce que leurs causes ne bénéficient pas d’un large soutien du public. Si c’était le cas, ils pourraient lever des fonds grâce à ce soutien. Mais en 2023, Médecins pour un Canada sans fumée, par exemple, n’a pu recueillir que 8 % de son budget total à partir de dons attestés (avec 7 % supplémentaires provenant d’« autres sources », ce qui laisse 85 % au gouvernement).

Le vapotage n'est pas sans risque. Mais il est beaucoup moins risqué que de fumer : selon Public Health England, il est 95 % moins risqué. Et des essais cliniques ont montré qu'il s'agit d'un outil de sevrage plus efficace que les thérapies de substitution à la nicotine qui sont sur le marché depuis des décennies. Rechercher Une étude de l'Université Queen Mary de Londres montre que le vapotage est environ deux fois plus efficace que les gommes ou les patchs pour arrêter de fumer.

Et les saveurs sont la principale raison du vapotage est un outil efficace pour arrêter de fumer. PlusPlus de deux tiers des vapoteurs utilisent des saveurs de vapotage autres que celles au tabac, et pour cause. Elles augmentent la probabilité d'arrêter complètement de fumer. Selon des chercheurs de la Yale School of Public Health, les vapoteuses qui ne sont pas au goût de tabac plus du double la probabilité d'arrêter de fumer.

Chaque année, environ 40 000 Canadiens meurent de maladies liées au tabac. Notre taux de tabagisme, bien qu’il ait fortement diminué au fil des décennies, se situe toujours autour de 12 %. On pourrait penser qu’une organisation qui milite pour un « Canada sans fumée » voudrait encourager davantage d’adultes à se procurer des produits qui sont exactement cela, sans fumée.

Le fait que le gouvernement dépense de l'argent pour faire du lobbying est pervers. L'Institut des affaires économiques du Royaume-Uni appels Les organisations qui le font sont des « marionnettes à chaussettes ». Devrions-nous, en tant que contribuables et adultes, financer activement des individus et des organisations qui veulent contrôler nos choix ? Absolument pas. Cette pratique néfaste du lobbying circulaire doit être mise fin, si ce n’est par ce gouvernement, du moins par le prochain.

Publié à l'origine ici

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