Republié de Clivebates.com avec le consentement de l'auteur
L'OMS évite une comparaison entre la fumée secondaire et les aérosols secondaires. Encore une fois, l'OMS utilise les mots "potentiellement" et "potentiellement" pour éviter de dire quoi que ce soit sur comment toxique ou comment risqué. Dans mon propre Questions-réponses sur le vapotage et la réduction des méfaits, je mets en évidence trois différences clés entre la fumée secondaire et l'exposition à la vape secondaire :
- La quantité émise. La majeure partie de la vapeur inhalée est absorbée par l'utilisateur et seule une petite fraction est expirée (15% ou moins, selon le constituant). En revanche, environ quatre fois plus de fumée de tabac ambiante provient directement du bout brûlant de la cigarette que celle qui est expirée par le fumeur. Il n'y a pas d'équivalent de cette "fumée secondaire" pour le vapotage.
- La toxicité des émissions. La fumée de tabac contient des centaines de produits de combustion toxiques qui sont soit absents, soit présents à de très faibles niveaux dans des aérosols de vapeur. Les émissions de vapeur ne contiennent pas de substances toxiques présentes à des niveaux qui présentent un risque important pour la santé. L'exposition à la nicotine, elle-même relativement bénigne, est peu susceptible d'atteindre un niveau de pertinence pharmacologique ou clinique.
- Le temps que les émissions restent dans l'atmosphère. La fumée de tabac ambiante persiste beaucoup plus longtemps dans l'environnement (environ 20 à 40 minutes par expiration). Les gouttelettes d'aérosol de vapeur s'évaporent en moins d'une minute et la phase gazeuse se disperse en moins de 2 minutes.
Le principal problème avec le vapotage en public est l'étiquette et la considération pour les autres. À ce stade, rien n'indique que le vapotage en intérieur présente un risque important pour les passants. Mais cela ne signifie pas qu'il devrait y avoir une licence pour vapoter à volonté n'importe où. Cela signifie que le propriétaire d'une propriété doit déterminer la politique de ses locaux. Une dérogation gouvernementale à ces droits de propriété ne peut être justifiée que s'il existe des risques matériels pour les passants ou les travailleurs.
Écrit par Clive Bates