Indice de gain de temps dans les soins de santé 2025

Introduction

L'efficacité temporelle dans le secteur de la santé varie considérablement. Certains pays ont rationalisé leurs systèmes, optimisant ainsi le temps des patients et du personnel médical, tandis que d'autres sont confrontés à des inefficacités, des processus obsolètes et des frustrations inutiles. Certains systèmes trouvent un équilibre, présentant à la fois des forces et des faiblesses.

Les retards post-pandémiques demeurent importants, les temps d'attente continuant d'augmenter dans certains systèmes de santé. Les premières estimations suggéraient que la résorption de ces retards prendrait quelques années, mais de nouvelles projections indiquent que cela pourrait prendre une décennie. Des temps d'attente plus longs entraînent une dégradation des résultats de santé, car les retards dans les soins augmentent les maladies chroniques et les taux de mortalité.

La confiance dans les soins de santé est également en baisse. La confiance du public envers les institutions médicales a atteint son plus bas niveau depuis des décennies, de nombreuses personnes retardant leur traitement par scepticisme. La bureaucratie freine encore davantage les progrès, ralentissant l'adoption du numérique et empêchant les réformes nécessaires. Sans modernisation et meilleure intégration des services, les inefficacités persisteront, exacerbant les défis du secteur de la santé.

À propos de la recherche

Nous avons classé vingt des meilleurs systèmes de santé au monde afin d'aider les consommateurs et les décideurs politiques à comprendre les problèmes de gestion du temps auxquels leurs pays d'origine peuvent être confrontés et les enseignements à tirer des systèmes les plus performants. Notre évaluation couvre sept domaines clés, dont les délais d'attente pour les rendez-vous, les déplacements pour se rendre aux soins et l'accès aux médicaments. En tenant compte des facteurs économiques et sociaux, nous nous sommes concentrés uniquement sur les différences entre les systèmes de soins et les modèles d'assurance.

Cette deuxième édition élargit l'analyse à dix nouveaux pays et affine la notation pour de meilleures comparaisons internationales. Notre méthodologie intègre des recherches universitaires, des rapports d'organisations comme l'OCDE et l'UE, des données en ligne et des recherches indépendantes.

Résultats

Aucun pays n'a atteint le score maximal de 75 points, ce qui laisse une marge de progression même parmi les meilleurs candidats. Les avantages des plaquettes thermoformées pour le Danemark restent flous, et les données fiables sur les nouvelles technologies de plaquettes thermoformées font défaut.

Les pays les moins bien notés imposent des coûts de temps importants aux patients et présentent des problèmes structurels. L'Irlande arrive en dernière position avec 15 points, en grande partie en raison de la lenteur de la numérisation des soins de santé. Un rapport de l'OCDE de 2023 classait l'Irlande au dernier rang en matière de politiques de santé numérique, et une enquête de 2024 révélait que 621 professionnels de santé se sentaient « incapables d'utiliser le numérique ». Les temps d'attente constituent un autre problème majeur : si les listes officielles sous-estiment les délais, le traitement complet et la sortie de l'hôpital prennent en moyenne 90 jours, bien au-dessus de la médiane de 49 jours. Les distances à parcourir pour se rendre aux établissements de santé et aux pharmacies sont un facteur de frustration supplémentaire pour les patients.

Le Canada se classe au deuxième rang, avec les temps d'attente les plus longs pour les chirurgies électives (112,4 jours) et les retards importants en soins primaires (14 jours en moyenne). L'insatisfaction du public est élevée, 731 TP3T exigeant une réforme. Un système numérique mieux intégré et davantage de télémédecine pourraient faire gagner un temps considérable. De plus, le système public canadien répartit mal les ressources, ce qui entraîne des coûts élevés et une diminution du nombre d'établissements médicaux. Un modèle mixte public-privé, comme en Suisse et aux Pays-Bas, pourrait améliorer le service sans réduire la couverture ; 691 TP3T des Canadiens sont favorables à une telle évolution.

En revanche, les pays les mieux classés – le Danemark, la Suisse et les Pays-Bas – privilégient l'efficacité et l'implication du secteur privé. Le Danemark minimise les délais d'attente, avec des consultations ambulatoires chez le médecin généraliste et des délais d'attente pour les interventions chirurgicales non urgentes d'un peu plus d'un mois. Les systèmes suisse et néerlandais associent prestataires privés et assurance obligatoire, garantissant ainsi un accès rapide aux soins. D'autres pays pourraient tirer profit de leurs stratégies.

Avantages pour les consommateurs

Choisir l’un des dix premiers pays présente plusieurs avantages : moins de temps consacré en moyenne aux rendez-vous pour les patients chroniques et non chroniques, des déplacements plus pratiques vers l’hôpital ou la pharmacie la plus proche et davantage d’avantages liés aux innovations technologiques dans les plaquettes thermoformées. 

  • Les cinq meilleures sélections offrent la meilleure expérience globale 
  • Seuls trois pays (le Japon, la Corée du Sud et le Danemark) sont suffisamment efficaces en termes de temps pour ne pas bénéficier du tout d'un passage à la télémédecine. 
  • Le résultat médian (représentant la valeur médiane de l'ensemble de données) pour les délais d'attente des médecins généralistes est de seulement 4,75 jours, ce qui suggère une amélioration générale de la rapidité des services. En revanche, la valeur médiane pour les rendez-vous de chirurgie élective est significativement plus élevée, à 49 jours. 
  • La plupart des pays autorisent la contraception d'urgence, même si une majorité d'entre eux ne le font que derrière le comptoir (ce qui entraîne une perte de temps supplémentaire pour se rendre à la pharmacie et en revenir).

Note de recherche : Nous nous efforçons d'améliorer chaque année la qualité des données sous-jacentes à cet indice et d'affiner encore sa méthodologie. Nous sommes parfois confrontés à des informations contradictoires, car les indicateurs de santé sont mesurés différemment selon les pays.

Nos évaluations sont strictement quantitatives et non normatives. Notre objectif est de mettre en évidence des conclusions mesurables basées sur les données disponibles au moment de cet indice.

Rapport complet + Méthodologie

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Auteur

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Emil Panzaru

Directeur de recherche

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