L’économie du partage continue de perdurer et de s’adapter malgré des défis croissants et un environnement réglementaire changeant. Les villes du monde entier rencontrent des succès divers dans leur tentative de concilier l’innovation avec les besoins et les préoccupations locales. Tokyo, par exemple, a considérablement amélioré sa position en autorisant enfin les services de VTC, tandis que Barcelone a dû faire face à des revers en raison de nouvelles réglementations imposant des temps d’attente et des exigences en matière de véhicules, ce qui a entravé l’accessibilité des VTC. Les efforts législatifs plus larges, tels que le Pro Act américain et les propositions de réformes de l’économie des petits boulots en Europe, restent au point mort, reflétant la résistance au niveau national. Cependant, les autorités locales interviennent là où les gouvernements nationaux ont hésité. Les électeurs de San Francisco, par exemple, ont approuvé une augmentation de la taxe sur le covoiturage, et Paris a interdit les trottinettes électriques à la suite d’un référendum à faible participation invoquant des problèmes de sécurité. Dans le même temps, le secteur est confronté à des pressions financières émergentes, comme la proposition d’une taxe sur la valeur ajoutée sur les plateformes en ligne proposant des services de covoiturage et de colocation, qui devrait devenir obligatoire d’ici 2030. Ces évolutions soulignent la dynamique complexe et évolutive qui façonne l’avenir de l’économie du partage.