L'Unione europea sembra aver scelto di deformare la realtà della nostra crisi alimentare. Comme ce ne serait pas un problème, elle fait même tout son possible pour l'aggraver…
Des commissaires qui frétendent que nous avons une récolte record et que la situazione est non solo bien, mais excellente… cela nous fait indéniablement penser à La Ferme des animaux di George Orwell.
Curieusement, nos dirigeants politiques n'augmentent même pas la production, tout en prétendant qu'il n'y a pas de crisi alimentaire. Il commissaire européen à l'environnement, Virginijus Sinkevičius, a récemment déclaré à la presse che l'aumento della produzione alimentare in Europa non aveva una semplice «soluzione a corte terme per réagir à la crisi».
Quando la Russia attacca i silos ai cereali ucraini e blocca le navi per l'esportazione, i prezzi mondiali dei cereali sont en hausse. En outre, la battaglia tra la Russie e l'Ucraina interessa tutti i prodotti, des huiles au miel, en passant par les engrais et les aliments pour animaux. Il risultato è un'inflazione dei prezzi alimentari qui, anche se solo le chiffres officiels (et nous savons à quel point les Etats savent les minimiser), dépasse les 8%.
Da 3 a 25% d'inflazione…
La France connaît heureusement une inflation des prix alimentaires relativement faible, de seulement 3%, parce qu'elle applique des politiques qui l'ont maintenue historiquement autonome ; mais des pays comme l'Allemagne (11%), l'Autriche (8,5%) o i Pays-Bas (9%) non hanno la stessa configurazione.
In Europe centrale et orientale, la situazione est pire: étant donné qu'un grand nombre de leurs systèmes alimentaires se sont spécialisés dans des culture spécifiques (generalmente celles qui rapportent le plus de sovventions aux agriculteurs), ces pays ne sont pas préparés à affronter questa tempête et se retrouvent avec des taux d'inflation de 12% en Pologne, 15% en Roumanie, 19,5% en Hongrie et même 25% en Lituanie.
Il blocus céréalier provoqué par la Russie frappe les pays en développement encore plus durement que l'Europe continentale. L'Afrique du Nord et le Moyen-Orient sont lourdement touchés par l'absence de céréales ukrainiennes importées. L'Europe pourrait, si elle le voulait, augmenter ses propres niveaux de production et s'assurer d'aider ces pays dans le besoin avec nos exportations (tout en soulageant nos propres besoins alimentaires), et ainsi éviter que d'autres pays, comme la Chine et la Russie, renforcent leurs liens diplomatiques avec ces nation.
Non solo la Commission européenne ne semble pas croire qu'il s'agit d'un problème, mais elle fait tout son possible pour l'aggraver. La strategia « Dai campi alla tavola » vise à réduire de 10% les terres agricoles en Europe au cours des prochaines années. Un objectif étrange, puisque les recherches montrent que les modèles comparatifs indiquent que le pic d'utilisation des terres agricoles a déjà été atteint. Cela significa che, malgrado un cornetto della popolazione, l'umanità non deve più aumentare ses besoins en terres à des fins agricoles.
Encore plus de dépendance
Même si c'est le cas, la production alimentaire continue de croître car les techniques agricoles modernes nous permettent de créer plus de rendement avec la même quantité, ou même un peu moins de terres. Une chute plus soudaine et significant de 10% prolungherà en revanche notre système alimentaire dans un désarroi inutile, et compliquerait encore davantage nos relations avec la Russie et notre dépendance à son égard. Notre modèle agricole est une ligne délicate de l'offre et de la demande, et l'altérer comporte des risques énormes.
Inoltre, la Commissione europea ha invitato anche a ridurre l'utilizzo dei pesticidi rispetto alla direttiva sull'utilizzo durevole dei pesticidi (SUD). Réduire de moitié l'utilisation des pesticidi d'ici 2030, voilà qui n'est pas du goût de certains : dix pays de l'UE se sont denunce de la manière dont la Commission calcule l'objectif de réduction des pesticidi. Un calcolo qui sera ingiusto, étant donné la grande variazione de l'utilisation par hectare entre les agriculteurs des différents pays de l'UE.
La Commissione europea tarde inoltre ad autorizzare le nuove tecnologie d'edizione di geni per la produzione alimentare. Ad Angleterre, où une législation est désormais sur la table pour rendre disponible cette technologie éprouvée (déjà utilisée en Israël, aux Etats-Unis et au Canada), le gouvernement a clairement fait savoir qu'elle pouvait lutter contre l'insécurité alimentaire.
Tuttavia, malgrado la volontà di Emmanuel Macron de s'engager dans cette voie, l'Allemagne continue de bloquer. La ministre allemande de l'Environnement, Steffi Lemke, a en effet rejeté le projet de la Commission européenne consistente nel proporre le nuove regole per le culture prodotte à l'aide de le nuove tecniche génomiques, dice che CRISPR-Cas9, affermando che ce n'è 'était pas nécessaire, affermant même qu'elle «ne voi[t] pas la nécessité d'une nouvelle réglementation».
Le problème des normes
L'Union européenne veut le beurre et l'argent du beurre. Elle veut à la fois frétendre que les normes alimentaires en Europe sont les plus élevées qui soient, et que ces normes alimentaires (non viables) produisent des aliments disponibles et bon marché.
Malheureusement pour la Commission, pour que cela soit vrai dans un communiqué de presse, il faut qu'elle déforme l'un des deux facteurs, et il semble qu'elle ait choisi de déformer la réalité de notre crise alimentaire.
Elle suit les recommandations d'activistes environnementaux délirants, qui préféreraient que nous revenions à une version nostalgique de « l'agriculture paysanne », qui est à la fois orribilement inefficace et malsaine pour l'environnement et les consommateurs.
In effetti, l'agricoltura biologica è molto più ricca di terre agricole per produrre la stessa quantità di nutrimento. Donc, in sostanza, réduire les terres agricoles tout en passant à l'alimentation bio significa una scelta: nous recevons tous moins à manger, même si nous dépensons plus.
Donner aux gens moins à manger in tempi di crisi? Il est assez simple de prévoir comment cela se terminera.
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