Mark Carney ne peut plus se permettre de parier sur Postes Canada.

Les pertes s'accumulent. Les fonds de sauvetage sont presque épuisés. Et si le premier ministre Mark Carney ne privatise pas Postes Canada maintenant, les contribuables canadiens seront dans une situation très difficile.

Pendant dix longues années, les libéraux fédéraux ont refusé d'admettre qu'il y avait même un problème à Postes Canada.

Finalement, après des pertes se chiffrant en milliards de dollars au cours des cinq dernières années, le gouvernement ne pouvait plus faire comme si tout allait pour le mieux.

Plus tôt cette année, les libéraux de Trudeau ont renfloué Postes Canada. à hauteur de 1 TP5T1 milliard, une reconnaissance tacite que tout n'allait pas bien au sein de la société d'État.

Dix mois plus tard seulement, Postes Canada affirme maintenant qu'elle aura dépensé tout cet argent. d'ici la fin de l'année.

Postes Canada affirme également avoir perdu plus d'un demi-milliard de dollars au troisième trimestre de cette année, ce qui signifie que les pertes pour 2025 s'élèveront bien au-delà de 1,5 milliard de dollars.

Postes Canada a elle-même admis que la situation est catastrophique. Dans un communiqué, il a été déclaré“ L’entreprise est confrontée à la situation financière la plus grave et la plus difficile de son histoire. ”

Sans blague.

Et les contribuables devront débourser des milliards supplémentaires en renflouements si le gouvernement n'agit pas rapidement.

Heureusement, le gouvernement de Carney semble considérer la situation à Postes Canada comme un problème beaucoup plus grave que ne l'était le gouvernement de Justin Trudeau.

Le ministre de la Transformation gouvernementale, des Travaux publics et de l’Approvisionnement, Joël Lightbound, a déclaré plus tôt cet automne que “ Postes Canada est maintenant confrontée à une crise existentielle ”, soulignant que la société d’État a perdu plus de 1,5 milliard de dollars depuis 2018.

Lightbound a proposé des solutions pour tenter d'endiguer les pertes de Postes Canada, notamment la conversion de tous les Canadiens à des boîtes aux lettres collectives, ce qui permettrait d'économiser environ 15 000 à 400 millions de dollars par année. Parmi les autres idées figurent l'augmentation du transport terrestre du courrier et la fermeture de certains bureaux de poste autrefois situés en zone rurale.

Si Postes Canada perd plus de 15 000 millions de dollars par trimestre, les idées de Lightbound ne sont que des solutions de fortune qui atténueront les pertes de la société d'État, mais ne la rapprocheront certainement pas de la solvabilité.

L'infrastructure et les effectifs actuels de Postes Canada ont été conçus pour distribuer 5,5 millions de lettres par année. Or, ces dernières années, Postes Canada en a distribué moins de la moitié, sans parler des baisses supplémentaires prévues en 2025 en raison des conflits sociaux.

Les petites corrections et les ajustements mineurs ne sont pas la solution.

Pour éviter aux contribuables des milliards de dollars de renflouements inévitables à moins que le gouvernement n'agisse de manière décisive, Carney doit envisager d'urgence la privatisation de Postes Canada.

De nombreux pays européens ont opté pour la privatisation et ne l'ont pas regretté.

Deutsche Post en Allemagne en est un excellent exemple. Souvent considérée comme le meilleur service postal au monde, l'entreprise a été privatisée en 1995. Les études montrent régulièrement qu'elle surpasse Postes Canada et les autres services postaux publics. De plus, contrairement à Postes Canada, Deutsche Post affiche des bénéfices importants et constants.

La privatisation est un mot tabou pour beaucoup, mais elle ne devrait pas l'être. Postes Canada, société d'État, est en train de sombrer et les contribuables en subissent les conséquences. La privatisation permettrait de les protéger des pertes et d'offrir à nouveau des services de meilleure qualité. Mettre fin au monopole public signifierait que les conflits sociaux ne paralyseraient plus jamais les services essentiels aux consommateurs et aux entreprises.

Postes Canada ne peut pas continuer sur cette voie sans des renflouements massifs que les contribuables ne peuvent tout simplement pas se permettre. Et les solutions proposées par le gouvernement Carney, bien que judicieuses, ne peuvent pas régler un problème qui a pris une telle ampleur qu'il est impossible de le résoudre par de simples ajustements superficiels.

Toute solution autre qu'une privatisation complète sera préjudiciable aux consommateurs et aux contribuables. Il est temps d'adopter une voie d'avenir qui garantisse un service de meilleure qualité et une meilleure protection des contribuables. Il est temps de mettre fin à Postes Canada telle que nous la connaissons.

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