Il est grand temps que la révolution des écoles à charte de l’Alberta s’étende au reste du Canada.
Les parents de chaque province méritent d’avoir le choix et d’en avoir pour leur argent lorsqu’il s’agit d’éduquer la prochaine génération.
Il n’est tout simplement pas juste d’essayer de forcer les parents à garder leurs enfants dans des écoles publiques en difficulté.
Il est également injuste de demander aux contribuables de continuer à injecter des milliards de dollars supplémentaires dans un système qui est défaillant.
Soyons clairs : les écoles à charte ne sont pas des écoles privées. Elles font partie du système scolaire public, mais elles offrent aux parents une plus grande spécialisation, ont démontré de meilleurs résultats aux tests et tiennent les syndicats à l'écart des salles de classe.
Il suffit de jeter un coup d’œil rapide à l’état déplorable de l’éducation dans la province de l’Ontario pour comprendre pourquoi il est temps de bouleverser le système.
Au cours des 20 dernières années, les résultats aux tests des adolescents de l’Ontario ont déchu de 35 points en mathématiques et de 12 points en lecture.
Qu'est-ce que cela signifie ? Experts considérer Une baisse de 20 points de performance équivaudrait à une année complète d'apprentissage. Autrement dit, les jeunes de 15 ans d'aujourd'hui ont près de deux ans de retard en mathématiques et plus de six mois en lecture par rapport à leurs camarades de 2003.
Ce déclin est-il dû à un manque d'investissement gouvernemental en éducation ? Difficilement. En 2022, l'année précédant le début de la période d'étude, l'Ontario avait dépensé $14,3 milliards sur l'éducation. L'année dernière, ce chiffre a grimpé à $37,6 milliards.
Cela représente une augmentation de 1 631 TP3T, soit plus du double du taux d'inflation. Et pendant cette période, les inscriptions sont restées largement stables. plat, avec un nombre sans précédent de parents choisissant de retirer leurs enfants du système scolaire public.
Les dirigeants syndicaux continuent d'affirmer que la baisse des résultats aux examens est due à un manque de financement. Mais c'est totalement absurde.
Si tout ce qu’il fallait pour améliorer l’état de l’éducation publique au Canada aujourd’hui était une augmentation des dépenses gouvernementales, le problème aurait été réglé depuis longtemps.
Il est temps que les gouvernements provinciaux voient grand. Les parents ne veulent pas que leurs enfants soient piégés dans des écoles publiques défaillantes. C'est pourquoi, par exemple, les inscriptions dans les écoles indépendantes de la plus grande province du Canada ont bondi de 401 TP3T au cours des 20 dernières années, malgré l'absence d'aide gouvernementale pour le paiement des frais de scolarité.
Il est temps que le reste du Canada adopte le modèle albertain.
À la fin des années 1990, le gouvernement de Ralph Klein a constaté que les écoles publiques de l’Alberta étaient défaillantes et a décidé de réorganiser le système.
Le gouvernement a décidé de créer les premières écoles à charte au Canada.
Les écoles à charte de l'Alberta font partie du système public. Elles ne facturent pas de frais de scolarité, car elles sont financées par le gouvernement provincial. Mais, point crucial, ces écoles jouissent d'une plus grande autonomie dans leur approche pédagogique. De plus, les enseignants ne sont pas tenus d'adhérer à un syndicat.
Les écoles à charte constituent une innovation majeure à un autre égard. Elles répondent aux besoins spécifiques des élèves. Nombre d'entre elles se spécialisent dans des domaines comme l'éducation des enfants à besoins spécifiques ou offrent une attention et une motivation supplémentaires aux enfants qui excellent dans les arts ou le sport.
À quoi ressemblent les résultats de l’Alberta?
Les élèves des écoles à charte de l'Alberta obtiennent de meilleurs résultats que ceux des écoles publiques aux tests standardisés, d'une note d'une lettre.
Et, cerise sur le gâteau, les écoles à charte en Alberta coûtent 32% moins par enfant inscrit.
Cela signifie de meilleurs résultats et des économies pour les contribuables.
Le succès des écoles à charte de l'Alberta peut être évalué d'une autre manière : quelle est la demande d'inscriptions ? Les parents souhaitent-ils y envoyer leurs enfants ?
La réponse est que les parents cherchent en grand nombre à envoyer leurs enfants dans des écoles à charte. Pour chaque élève albertain inscrit dans une école à charte, deux sont sur la liste d'attente.
Les écoles à charte connaissent un succès retentissant en Alberta : la demande est élevée, les résultats aux tests sont excellents, les coûts sont en baisse et les parents sont satisfaits.
L’introduction d’écoles à charte dans d’autres provinces, comme l’Ontario, devrait être une évidence.
S'il y a un moment où il faut offrir plus de choix en matière d'éducation, c'est maintenant. Il est grand temps que les politiciens provinciaux du Canada mettent cela en pratique.
Publié à l'origine ici