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L'escalade inquiétante d'Ottawa contre les grandes technologies menace l'engagement des citoyens

Ottawa (Ont.) – Cette semaine, le Comité du patrimoine canadien a déménagé avant une motion libérale qui obligera les entreprises technologiques comme Alphabet (Google) et Meta (Facebook) à remettre leur correspondance interne et externe concernant le projet de loi C-18 d'Ottawa, qui exigerait que ces entreprises soient des éditeurs payants lorsque des liens vers des nouvelles sont affichés sur leur plateforme.

En réponse, le directeur des affaires nord-américaines du Consumer Choice Center, basé à Toronto, David Clement, a déclaré : « C-18 est une grave erreur de la part d'Ottawa. Non seulement le projet de loi a inversé la relation entre les plateformes technologiques et les éditeurs, mais le partage de liens sur les médias sociaux génère des revenus publicitaires gratuits pour les éditeurs grâce aux visites de pages, mais le projet de loi menace désormais l'accès des Canadiens aux nouvelles. Pour aggraver les choses, les demandes d'Ottawa pour toute correspondance interne et externe créent un précédent effrayant pour toute ONG, syndicat, association commerciale ou organisme de bienfaisance qui s'oppose à une mesure législative.

« Si Ottawa continue à exiger des courriels internes et externes de la part de ces entreprises, ce serait un pas en arrière important pour l'engagement des citoyens, qui est un élément clé de la démocratie canadienne. Si ce précédent est établi, un futur gouvernement pourrait simplement considérer toute opposition non gouvernementale à un projet de loi comme « subversive » et exiger la divulgation des courriels privés. Si un grand syndicat s'opposait à une réforme du travail, un futur gouvernement pourrait secouer le syndicat en l'obligeant à transmettre ses e-mails internes aux membres, ses e-mails externes à un conseiller juridique, ses e-mails aux membres du public, et même leur correspondance avec les journalistes », précise Clément.

« Il semblerait que le Parti libéral n'anticipe pas que les précédents qu'il établit aujourd'hui puissent et seront utilisés par ses adversaires politiques demain. Un futur gouvernement conservateur pourrait en théorie utiliser ce précédent pour écraser l'opposition des groupes de défense des patients, des ONG environnementales ou des syndicats. Un futur gouvernement néo-démocrate pourrait utiliser ce précédent pour étouffer la dissidence des associations d'affaires, des groupes de défense des contribuables et de ceux qui représentent les voix des petites entreprises. Il s'agit d'un cas clair de dépassement incroyable du gouvernement, qui pourrait fondamentalement changer la nature de l'engagement politique au Canada pour le pire », a conclu Clement.

*** Le directeur des affaires nord-américaines de la CCC, David Clement, est disponible pour parler avec les médias accrédités sur la réglementation des consommateurs et les questions de choix des consommateurs. Veuillez envoyer les demandes des médias à david@consumerchoicecenter.org.***

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