La troisième semaine de janvier, marquée comme la Semaine nationale sans fumée, arrive chaque année avec beaucoup de sanctification, mais sans beaucoup d'action pour la soutenir. Le Canada, malgré le fait que cette semaine se répète chaque année, continue de compter un nombre important de fumeurs. 2022,10,2 pour cent des Canadiens continuent de fumer. Cette révélation devrait non seulement provoquer une semaine de platitudes, mais aussi une réévaluation urgente de nos stratégies.
Notre approche de l'arrêt du tabac n'est pas seulement déficiente; c'est un exercice délibéré d'auto-sabotage. Le gouvernement canadien, dans son infinie sagesse ou peut-être dans sa folie infinie, a choisi d'ignorer le potentiel des produits à risque réduit comme le vapotage, les sachets de nicotine et les dispositifs à chaleur non brûlante. Comparez cela à Suède, avec une politique plus éclairée en matière de réduction des risques, où le taux de tabagisme est légèrement supérieur à 5 %.
Pour ceux qui ont essayé d'arrêter de fumer, l'expérience est brutale et laborieuse. Arrêter de fumer n'est pas seulement une question de volonté ; il faut aussi proposer des alternatives viables. La Suède a montré la voie en adoptant des produits qui permettent aux fumeurs de passer des conséquences de la combustion à quelque chose de beaucoup moins nocif.
Pourtant, Ottawa, dans son zèle bureaucratique, a systématiquement érigé des barrières contre ces transitions qui pourraient sauver des vies. Prenons l’exemple des sachets de nicotine. Allemand Les chercheurs ont découvert que les cigarettes étaient moins nocives que les cigarettes. Pourtant, le ministre de la Santé Mark Holland a jugé bon de limiter leurs saveurs à la menthe ou au menthol et d'interdire leur vente en même temps que les cigarettes dans les magasins. Cette politique illustre une logique bizarre : on peut faire confiance aux magasins de quartier pour la vente de cigarettes, mais pas pour ces alternatives plus sûres. La dissonance ici est aussi épaisse que la fumée que le ministre veut si passionnément faire disparaître.
Comparez le point de vue de Mark Holland avec celui de ses anciens collègues internationaux. Il existe une longue liste d'anciens régulateurs de la santé qui conviennent que ces produits sont utiles comme outil de sevrage, notamment l'ancien directeur de la FDA américaine Scott Gotlieb, adage « Nous devons les accepter et proposer aux fumeurs adultes des produits à risque modifié ». C'est en grande partie ce qui explique pourquoi FDA Zyn a été approuvé aux États-Unis, en 20 saveurs, comme outil de sevrage tabagique
L'hypocrisie ne s'arrête pas aux sachets. La guerre contre le vapotage, qui Public Health England a montré que le 95% était moins nocif que le tabac, et continue sans relâche. L'interdiction des arômes se profile, malgré les preuves d'un étude Plus de 17 000 Américains ont démontré que les produits de vapotage aromatisés augmentent considérablement les chances d'arrêter de fumer. L'approche d'Ottawa semble conçue pour garantir que nous n'atteindrons jamais les objectifs de la Semaine nationale sans fumée.
Mais cela ne s'arrête pas là, malheureusement. Des produits qui ne brûlent pas et qui évitent la combustion nocive du tabac ont été mis au point. approuvé par la FDA, et il a été démontré qu'il réduire préjudice causé par 90%.
Pourtant, le régime fiscal canadien traite ces produits de la même manière que les cigarettes traditionnelles. La « taxe sur le péché » exige une le minimum Les Canadiens paient donc cette taxe neuf fois plus que le tarif normal et trois fois plus que pour un paquet de vingt cigarettes traditionnelles. Comment les Canadiens qui cherchent à se tourner vers un produit moins nocif peuvent-ils justifier un tel coût ? Il s’agit d’un manquement moral qui pénalise ceux qui recherchent des options moins nocives.
L’objectif de la taxe sur les cigarettes traditionnelles est de décourager les gens d’en acheter et, bien sûr, de récolter des fonds pour le gouvernement. Cependant, s’il est prouvé que les produits à chauffer sans brûler réduisent les risques pour le fumeur et constituent potentiellement un moyen pour les gens d’arrêter de fumer, alors l’objectif de la taxe n’a plus de sens pour les produits à chauffer sans brûler.
Le Canada est confronté à un choix difficile : suivre l'exemple de la Suède ou continuer à faire semblant d'être en matière de santé publique alors que les taux de tabagisme demeurent obstinément élevés. Les faits sont là, les réussites sont évidentes, mais seulement si nous avons l'honnêteté intellectuelle et le courage moral d'agir en conséquence. Sinon, la Semaine nationale sans fumée restera un geste creux, une semaine où nous nous félicitons de nos progrès alors que nous n'avons pas accompli grand-chose.