Jour : 12 février 2025

Une plus grande liberté en matière d'alcool signifie des revenus pour Ford

Alors que les élections en Ontario se poursuivent, il est temps de réfléchir à une politique mise en œuvre par le premier ministre Doug Ford, à savoir la modernisation de la vente au détail d'alcool. Les consommateurs de l'Ontario peuvent désormais se rendre dans leur Costco ou Circle-K local et acheter deux à quatre bières en même temps que leurs courses et leur essence. C'est une grande victoire pour les consommateurs qui ont été si longtemps traités comme des enfants par la LCBO, qui continue de croire qu'il est de leur devoir moral de sauver les Ontariens d'eux-mêmes. 

Cela peut sembler formidable et constituer une victoire pour le gouvernement Ford, mais la politique de modernisation de l'alcool comporte des omissions flagrantes qui pourraient s'avérer être de gros problèmes à l'heure où la menace des tarifs douaniers des États-Unis se profile. Le premier ministre Doug Ford est Planification un programme d'aide de 22 milliards de dollars semblable aux mesures de relance de la pandémie pour aider les entreprises et les Canadiens à la suite de la menace tarifaire du président Donald Trump sur le Canada. Il serait sage que le premier ministre Ford et tous les chefs de parti comprennent que ce genre de dépenses doit venir de quelque part, et que cela pourrait provenir d'une modernisation plus poussée de la vente au détail d'alcool en Ontario. 

Malgré la facilité avec laquelle les Onariens peuvent acheter de la bière, du vin, du cidre et des cocktails prêts à boire, l'alcool ne peut toujours pas être acheté ailleurs qu'à la LCBO, car elle détient le monopole sur ces produits spécifiques. Vous voulez acheter une bouteille de scotch pour la déguster avec vos amis lors d'une fête ce week-end ? Vous ne pouvez certainement pas vous en procurer une lorsque vous êtes à l'épicerie pour acheter des collations. Pourquoi offrir aux consommateurs une commodité partielle et ensuite flatter l'ego de la LCBO en leur donnant un pouvoir complet sur un seul type d'alcool ? 

Aujourd'hui, la LCBO se vante 669 Les magasins de détail de l'Ontario sont pléthoriques et inefficaces, tous dotés du droit exclusif de vendre de l'alcool. Si les décideurs politiques de l'Ontario trouvent bizarre de cesser de vendre de l'alcool par l'intermédiaire de magasins de détail détenus et exploités par le gouvernement, ou de ne plus laisser cette société d'État désuète et décrépite être la seule à vendre de l'alcool, ils seront rassurés d'apprendre que cela se fait déjà avec succès. L'Alberta a privatisé toutes les ventes d'alcool en 1993 et les résultats ont été excellents.

Le modèle albertain maintient l'agence gouvernementale comme grossiste et cette agence majore la valeur des boissons alcoolisées avant de les vendre aux détaillants privés, et cette marge est utilisée pour divers programmes gouvernementaux. Le détaillant est autorisé à fixer le prix qu'il souhaite après avoir payé le produit plus la marge. Le gouvernement n'a plus pour mission de gérer et d'entretenir des magasins de détail inefficaces et de laisser des gestionnaires isolés décider de ce qu'ils doivent ou ne doivent pas vendre. Ce type de modèle n'est malheureusement pas à l'ordre du jour en Ontario et ne l'a jamais vraiment été. 

Les revenus nets reversés à l'Alberta par l'Alberta Gaming, Liquor and Cannabis (AGLC) ont été beaucoup plus élevés après la privatisation, au cas où les décideurs politiques auraient besoin d'une plus grande incitation. Les revenus nets des ventes d'alcool, ou le montant d'argent que l'AGLC a transféré au gouvernement de l'Alberta, ont été $825,104,000 en 2022/2023, en hausse par rapport à $566,690,000 en 2004/2005 et $405 millions en 1993 (14662 millions de livres sterling après ajustement pour l'inflation). 

Selon un étude Selon le professeur Anindya Sen de l'Université de Waterloo, les économies de coûts que pourrait réaliser l'Ontario en passant à un « modèle de type albertain » de vente au détail privée de spiritueux tout en maintenant l'aspect de gros du processus seraient exceptionnelles, même sans une augmentation significative des ventes d'alcool. Une estimation montre que si le gouvernement de l'Ontario était passé à un système de type albertain entre 2012 et 2022 (en ce qui concerne la vente de spiritueux dans un modèle privé), il aurait économisé entre 4,8 et 5,8 milliards de dollars. Ses estimations indiquent en outre que les augmentations du revenu net auraient été d'environ 300 à 360 millions de dollars de 2019 à 2022. Cela représente près de 360 millions de dollars qui auraient pu être consacrés aux programmes gouvernementaux sur une courte période de trois ans. 

Avec la menace d’une taxe douanière qui n’a été reportée que d’un mois et l’intention du premier ministre Ford d’offrir aux Ontariens un soutien financier semblable à celui de la COVID-19, les économies réalisées grâce à la libéralisation de la vente d’alcool en Ontario deviennent de plus en plus difficiles à ignorer. Ces économies seront nécessaires alors que l’Ontario continue de traverser une tempête financière, et il est temps que les chefs de chaque parti s’attaquent à la modernisation de la vente d’alcool et aux économies et à la commodité qu’elle apporte pendant cette période électorale. 

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