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Le secteur energétique n'est pas le seul concerné par la guerre en Ukraine, les sanctions qui l'ont suivie, et des problèmes d'approvisionnement en ressources essentielles. La stratégie de l'UE semble en revanche faite pour aggraver la status...

En Europa, tous les consenso politiques des dernières années et décennies sont jetés par la fenêtre. Le pacifisme allemand, la convicción de Macron que l'Otan est «en mort cérébrale» et, maintenant, toute la stratégie de durabilité du continente en matière d'agriculture sont remis en question.

Le Parti populaire européen (PPE), le plus grand groupe parlementaire du Parlement européen, demande en effet que la estrategia « De la granja a la mesa » soit annulée.

Une stratégie remise en cause… después del debut

Pour rappel, cette stratégie de la Commission européenne vise à réduire de 50% l'utilisation de pesticidas et de 20% celle des engrais, ainsi qu'à consacrer 25% des terres agricoles à l'agriculture biologique. Critiquée dans un premier temps par les représentants du monde agricole, puis confrontée à une étude de l'USDA montrant que cette politique causerait une réduction considérable de la production agricole, la Commission européenne a néanmoins poursuivi le processus législatif.

Aparte, el mantenimiento de la guerra en Ucrania y las sanciones contra la Russie mettent l'approvisionnement alimentaire européen sur des marges plus étroites que jamais, une conclusion de l'USDA cause de grandes inquiétudes à Bruxelles. En effet, selon cette étude américaine, suite à l'application de cette stratégie, les prix agricoles s'envoleraient de 20 à 53%. Cette étude prédit aussi une baisse de la production agricole en Europe comprende entre 7 y 12%.

Parallèlement, la baisse du PIB de l'UE représenterait 76% de la baisse du PIB mondial. Et la status de la sécurité alimentaire et des prix des produits alimentaires de base se détériorerait considérablement, dans le cadre d'un scénario d'adoption mondiale, comme l'ont constaté les chercheurs de l'USDA.

Maintenant, les politiciens du PPE, comme l'italien Herbert Dorfmann, disent que la Commission européenne «devrait éviter de présenter d'autres positions législatives qui ont des impacts négatifs sur la sécurité alimentaire européenne». Le fait que l'une des plus fortes influencias políticas de l'UE declara que nous devrions oublier la réforme agricole la plus importante depuis des décennies « pour le moment » devrait soulever des questiones.

Si un nouveau système alimentaire est si intrinsèquement aux aux changements géopolitiques, cela ne le disqualifie-t-il pas sur le long terme plutôt que sur le court terme ?

Et ce principe n'est pas attaqué qu'au niveau européen. Emmanuel Macron a rajouté son grain de sel, explicativo de que «[les] objectifs [de la stratégie] doivent être revus car l'Europe ne peut en aucun cas se permettre de produire moins», avant de mettre en garde contre une «crise alimentaire profonde » qui pourrait survenir dans les mois à venir.

L'Ukraine representa 30% des échanges mondiaux de blé et d'orge, 17% du maïs et plus de la moitié de l'huile et des graines de tournesol (88% pour l'Europe). Elle est également le principal partenaire commercial de l'UE pour le soja non-OGM, used pour l'alimentation animale, ainsi que pour 41% du colza et 26% du miel.

Les prix du blé et du maïs se sont déjà envolé depuis le début de la guerre. Maintenant que l'Ukraine a également interdit toute exportation de denrées alimentaires essentielles vers l'Europe afin de garantir son propre approvisionnement, le Vieux Continent se trouve face à una situación catastrophique pour le secteur agricole.

Que peut faire l'Europe?

L'UE pourrait réagir en réactivant les anciennes boîtes à outils pour la protection descultures, en autorisant le génie génétique moderne et sûr, et en réduisant les droits d'importation sur les pays qui pourraient fournir à ce continente les biens dont il a besoin .

Ce n'est vraiment pas le moment de faire un discurs de vertu sur le fait que l'Europe possède les normes alimentaires imaginaires les plus élevées, qui n'ont ni protégé l'environnement ni fourni une alimentation plus saine aux citoyens. Ce n'est pas non plus le moment de miser sur les aliments biologiques, qui nécessitent plus d'eau et de terres agricoles, tout en exigeant une abondance de pesticidas.

Malheureusement, de nombreux écologistes voient dans cette crise une raison de revoir leurs ambitions à la hausse, et non de revoir leurs promesses. Pour l'instant, l'Union européenne à Bruxelles s'en tient à l'objectif de réduction de 50% des pesticidas, malgré les avertissements des représentants des agriculteurs sur la baisse des rendements.

Tout récemment, l'UE a cependant publié un document qui appelle les Etats membres à faire davantage pour atteindre les objectifs fixés : au lieu de la réduction de 25% convenue précédemment, l'UE vise désormais 40 % des terres agricoles dédiés au bio. Et peu import que de nombreux Etats membres soient aux prises avec des problèmes de chain d'approvisionnement causés par le Covid-19, un taux d'inflation record et la guerre en Ukraine…

Nous devons supuestor que, comme elle le fait si souvent, Bruxelles estime que la nourriture est tout simplement trop bon marché actuellement.

Quel étrange phénomène que, dans cette crise, Emmanuel Macron se soit révélé être l'une des voix les plus raisonnables : construction de centrales nucléaires, supression des règles de durabilité prévues. C'est presque comme si le président français avait tiré des leçons du mouvement des gilets jaunes. Il semble que face à la crise en Ukraine, qui se résume à l'idéologie contre la réalité, Macron a fait son choix.

Sin embargo, pour que la politique de l'UE soit réellement effectée, il ne suffit pas que Macron soit de la partie. Certaines des pires décisions agricoles de ces dernières années ne pourront être annulées que si les dirigeants sont prêts à voir les erreurs de leurs méthodes.

L'UE devra remettre en question son approche de la durabilité et envisager sérieusement la sécurité alimentaire dans les mois à venir. Tout devrait être sur la table, d'une rééavaluation plus rapide des règlesfamiliars au génie génétique à un moratoire sur les nouvelles réglementations agricoles. Ce rapport servira d'avertissement à ceux qui cherchent à modifier radicalement la réglementation des systèmes alimentaires mondiaux et nationaux.

Publicado originalmente aquí

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