L'Europe reconnaît enfin que sa sur-réglementation étouffe ses agriculteurs et amorce un virage vers plus de liberté. Englué dans la burocracia, le Québec doit s'en inspire pour redonner aux producteurs le contrôle de leurs terres.
La Commission européenne a publié le 19 février dernier sa «Vision for Agriculture and Food», un documento que expone la manera en que el ejecutivo de la Unión Europea pretende orientar sus prácticas después de los años de las manifestaciones de los agricultores y del caos político sobre la cuestión de las normas agrícolas.
Una autocrítica impactante
Este documento de 28 páginas aborda todos los temas, du soutien aux jeunes agriculteurs à la santé des sols et à l'innovation numérique. Así lo dijo, la parte más frappante de este documento de visión es la autocrítica: la UE admite que muchas de sus elecciones fueron negligidas en materia de regulación agrícola.
Los agricultores deben ser empresarios y proveedores, y no deben soportar cargos burocráticos o reglamentarios inútiles.
Como indica el informe Draghi (un informe reciente sobre la compétitivité rédigé par l'ancien premier ministre italien), "les exigences excesivos et les obligaciones de declaración entravent la compétitivité de l'économie de l'UE et l'innovation".
¿Vers un déréglementation inédite?
Le rapport poursuit en expliquant que l'UE n'a pas besoin de réglementer la façon dont les agriculteurs font leur travail et qu'elle prévoit un esfuerzo de déréglementation sans précédent, qu'elle appelle diplomatiquement «simplification».
Il s'agit d'un changement significativo par rapport à il ya solo cinq ans, cuando la Unión Europea se lanza en la reforma agrícola la plus importante jamais vue.
En el marco del «Green Deal» europeo, la Comisión prevé reducir la utilización de pesticidas y grabados, disminuir la explotación de las tierras agrícolas y duplicar la producción biológica.
Estos planes se son retournés contre eux, notamment parce que les propres recherches de l'UE ont montré qu'ils allaient rendre les agriculteurs moins productifs, réduire leurs revenus, tout en manquant complètement les objectifs européens de réduction des émissions de gas à effet de serre.
La estrategia dice «De la granja a la mesa» semblait meilleure en théorie qu'elle n'aurait jamais pu l'être en la práctica, como témoignent les meses de manifestations d'agriculteurs sur tout le continente.
Durante este tiempo, Europa rompió con sus tabúes y autorizó las culturas genéticamente modificadas en sus estados de los años anteriores y facilitó el respeto de la reglamentación de los agricultores.
Incluso con lo que se refiere a los pesticidas, para que Europa adopte un cuadro más estricto, la Comisión ha declarado desde hace tiempo que el objetivo es elegir una solución de «talla única».
Le Québec doit d'inspirer de l'UE
J'ai récemment pris la parole devant les Producteurs de grains du Québec lors de leur assemblée annuelle à Drummondville. Il m'est alors apparu clairement que l'approche réglementaire du Québec allait dans le même sens que celle de l'Europe, avant son recentrage.
Nos agriculteurs doivent compositor avec beaucoup de règles liées aux subventions, de même qu'avec des interdictions performatives sur les pesticidas (les villes de Montréal et de Québec ont toutes deux interdit l'utilisation du glifosato), sanssolutions viables pour les agriculteurs.
Cuando los productores deploran su pérdida de productividad, en razón de las condiciones meteorológicas, como en el futuro el año pasado, la respuesta política consiste generalmente en desbloquear fondos complementarios.
Ce ne sont que des soluciones temporales a un problema más profundo y estructural: plutôt que de transform les agriculteurs en véritables empleadas de l'État, nous devrions leur laisser la liberté de cultiver leur terre selon leur savoir-faire, avec les outils qu'ils maîtrisent mieux que quiconque.
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